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  • mardi, octobre 01, 2019

    UNE BELLE RANDONNEE (#2)

    Enfin bon, pas si belle que ça...
    Puisque je me suis fait très mal au pied, avant d'arriver au bout de tout ce qui était prévu… Mais qu'importe, près de douze ans après ? En tous cas, cette randonnée, qui date donc de 2007, a fort bien commencé dans la capitale de l'Autriche, que je ne connaissais pas encore, Wien, et son très célèbre Wiener Philharmoniker (puisqu'au moins visible une fois par an sur la télévision française, à l'occasion du premier janvier) :
    Evidemment, il y avait beaucoup de choses à voir, dans cette ville… Mais j'ai eu un petit coup de cœur vis-à-vis du musée de la Sécession, avec beaucoup d'œuvres de Gustav Klimt (notamment celle intitulée Frise Beethoven, qui retrace en images la Neuvième Symphonie du maître) :
    Sans bien sûr parler du très célèbre Château de Schönbrunn :
    Ou encore de la cathédrale Stephansdom, qui malgré son espace plutôt limité, se présente comme une église magnifique, à la toiture incroyable :
    J'ai eu en outre l'immense chance de voir l'un des orgues de Anton Bruckner, bien que ce ne fut pas à Wien elle-même (mais hélas, je ne connais plus le lieu exact) :
    Par contre, il en va tout autrement du Palais du Belvédère, avec cette peinture fabuleuse de Giovanni Segantini, intitulée Les mauvaises Mères (1894) :
    Donc, grosso modo, cette ville m'a énormément plu - ce qui est bien normal pour un musicien, n'est-ce pas ? Ce qui est plus inattendu, c'est que mon accident au pied m'a tout bonnement empêché de me rendre dans mon coin alors favori, les Dolomites :
    Ce qui m'a, en guise de fin de ma randonnée, finalement conduit à Eisenerz, un endroit certes assez fascinant, mais très improbable pour un montagnard, théoriquement toujours visant vers le haut :
    Finalement, il ne me restait pas grand chose à faire, donc… A part, c'est bien connu, de visiter certaines très belles églises (bien que peu d'entre elles pouvaient rivaliser avec la célébrissime Wiltener Basilika de Innsbruck) :
    J'ai par contre eu l'immense chance de me retrouver dans ce petit village improbable de Mürzzuschlag, où Brahms a régulièrement séjourné presque tous les étés une fois passée sa trentaine, ce qui donne une dimension incroyable à son propre musée :
    Hélas, de même que je n'étais pas dans les Dolomites, comme prévu au départ, je n'étais pas non plus dans les excellent restaurants italiens qui vont avec, notamment celui de Vipiteno, dont je me souviendrais toute ma vie du Risotto au Basilic et aux Gambas :
    J'ai donc tout simplement terminé ma randonnée en visitant la très jolie ville de Graz, l'une des plus grande d'Autriche (juste après Wien, et devant Linz, Salzburg et Innsbruck), très largement dominée par l'étonnante Tour de l'Horloge :
    Comme d'habitude, il y avait tel qu'à chaque fois un concours… Et bien sûr, à peine un mois plus tard, les fameuses solutions ! Bien sûr, c'est totalement inutile d'y jouer désormais, d'autant plus que je ne me souviens même pas de ce que j'avais proposé aux gagnants… Mais au moins, tous les liens vont vers les articles de l'époque, généralement bien rédigés, et plutôt fort courts !

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    mardi, octobre 26, 2010

    #06 : ALTAUSSEE & BAD AUSSEE

    En allemand, le terme "bad" n'a de fait rien de mauvais, mais signifie tout bêtement comme en français "un bon bain", en l'occurrence certains endroits réputés pour la grande qualité de leur eau !
    Ce qui est paraît-il le cas de ces deux villages que j'ai découverts en descendant de ma randonnée précédente, les très minuscules Altaussee & Bad Aussee...
    Mais Dieu merci, comme ceci se produit très rarement en Autriche, il se trouve que dans ces deux villages, ils étaient également fort doués pour une toute autre chose que j'apprécie beaucoup plus, autrement dit la très grande et très fine cuisine :
    Rien qu'à vous offrir à voir ce sublime carpaccio, non seulement très goûteux, mais aussi magnifiquement présenté, je m'en excuse par avance, tellement je suis sûr et certain de vous avoir déjà donné faim !
    Bon, je vais un tout petit peu m'arrêter de dire des conneries, là - surtout que la météo va bientôt se montrer très peu clémente par la suite, comme d'habitude, alors autant dire qu'il est relativement essentiel que je présente ces villages et ce grand lac tant que c'est encore possible...
    Plutôt joli, n'est-ce pas ?
    Rien à dire... Ce lac Altausseer See d'à peine deux ou trois kilomètres de long s'est avéré à mes yeux totalement sublime à voir, c'est du moins la sensation qu'il m'a donné tout ce temps :
    D'une part avec une très grande vue sur le fameux Trisselwand (1755m), une montagne réputée assez héroïque, le long de laquelle j'étais descendu la veille :
    D'autre part avec une toute petite vue (mais immense dans mon crâne, quelque part), sur un minuscule chemin qu'un certain monsieur aimant beaucoup la montagne a daigné lui aussi emprunter une grande partie de sa vie :
    Sans même parler de l'une de ces très allumées fanatiques, à laquelle un banc s'est même trouvé en cadeau dédié (mais oui, souvenez-vous, nous ne sommes pas en France !) :
    Adoncques, merci bien à ce très grand monsieur, 177 ans après sa date de naissance...
    Et bien sûr, merci aussi à ces deux messieurs, celui de gauche étant l'excellent chef du restaurant de Altaussee dont je viens de parler, et celui de droite en étant le très sympathique serveur :
    Et je sais bien sûr d'avance ce que vous allez déjà dire : "Argh, putain, mais qu'est-ce qu'ils sont nuls niveau habillement" !
    OK, je suis à 200% d'accord avec vous. Mais il se trouve que la vie est comme ça, en résumé ! Autrement dit, impossible de trouver un pays tout à la fois doué pour l'architecture, la peinture, la musique, l'écriture, le cinéma, la mode, l'habillement, etc...
    En résumé, disons que l'Autriche, je la classifierais comme ceci : 100% pour l'architecture, la peinture (et aussi la sociabilité), 500% pour le chant et la musique (et encore... là, je dirais plutôt facilement 1000%, tant qu'à faire), et par contre à peine 20% pour la cuisine, voire 10% maximum pour leur mode vestimentaire et le choix de leurs chaussures !
    Fort heureusement, il se trouve que - comme déjà dit - le restaurant de ce petit village de Altaussee s'avérait réellement exceptionnel (chose très rare dans la région !) :
    Hélas, hélas, très hélas, le lendemain a toujours continué à se montrer lamentable niveau météo, de sorte que même la toute petite marche que j'avais prévu de me faire (genre, à peine 5 ou 6 km de Altaussee jusqu'à Bad Aussee) s'est trouvée tout simplement annulée, et du coup bêtement remplacée par le bus..
    N'empêche que le plus "bad" village (vu son nom) fut à mes yeux le plus joli des deux, même sans le lac tout comme l'autre... Non seulement concernant sa toute petite église protestante, la fameuse Pfarrkirche :
    Mais aussi avec un magnifique musée, là, je pense que vous serez d'accord à 100% avec moi, n'est-ce pas ?
    Just for fun, imaginez la chose suivante, typique de l'Autriche : non seulement ils sont déjà morts (comme tout le monde, l'un de ces quatre), mais en prime, ils continuent à jouer !
    Bref, en gros, disons que je crois que je vais faire pareil, désolé...
    Mais en attendant, nouveau magnifique restaurant dans ce minuscule village de Bad Aussee, que bien sûr je vous recommande d'emblée :
    Certes, il y a eu beaucoup de flotte en ces deux endroits (pour différentes raisons, dont la pluie incessante), ce qui ne plaît pas forcément à tout le monde, et surtout pas à moi, c'est clair...
    Mais malgré tout, ce fut vraiment magnifique comme prévu !

    Question #6 : Quel métier peut bien faire un monsieur travaillant dans cette maison surmontée par le Christ ?
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    P.S : La totalité des vingt articles va bientôt pouvoir se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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    dimanche, octobre 10, 2010

    #20 : PADOVA

    Ou Padoue, comme l'on dit chez nous !
    Attention, cet article #20 est l'ultime de tous (avec, en guise de cadeau, 32 photos au lieu de ma vingtaine habituelle), comme quoi le concours se trouve désormais ouvert, et que vous avez le droit d'y participer jusqu'au 14 décembre 2010...
    Padova, la fameuse ville de Saint Antoine du même nom, tout aussi sublime que celle de Trieste, sauf que l'arrivée à la gare se révèle bien plus catastrophique, notamment avec cet horrible immeuble bleu, chose rarissime en Italie :
    Mais peu importe... Il suffit de marcher un bon petit quart d'heure pour tout de suite débarquer dans la vraie ville, en partie sur la fameuse Via Dante (vue de mon hôtel, évidemment intitulé Sant'Antonio) :
    Et d'un autre côté sur le très célèbre Ponte Molino, datant quasiment de l'époque romaine :
    Petit calvaire dans cette ville absolument magnifique : il y avait, grosso modo, un musée ou une église à visiter tous les cinquante mètres, de sorte que je crois que même avec les deux jours très engagés que j'y ai passés, il ne serait pas forcément négatif que je revienne y faire un tour dans les années suivantes, tellement c'est riche !
    Vu que j'y suis arrivé un dimanche soir, hélas, et qu'il se trouve que par miracle en Italie, presque tout reste ouvert le samedi et le dimanche jusqu'à 21h, de même qu'au Japon, et bien beaucoup de choses sont du coup fermées le lundi, de sorte que je n'ai pu le premier jour visiter que quelques églises (vu que tous les musées ne se réveillent que le mardi), à commencer par la fameuse Chiesa degli Eremitani (XIII-XVème siècle) :
    Déjà à elle seule totalement immense :
    Et dotée de magnifiques tombeaux (avec, comme d'habitude, 712 fresques de tous les côtés) :
    Mais j'ai pu aussi sans problème parvenir jusqu'à la très fameuse place hébergeant Oratori di S. Giorgio & le Museo Antoniane :
    Avec en prime, juste en face de ces bâtiments, l'église la plus sublime de Padova, la très célèbre Basilica di Sant'Antonio :
    Géante, n'est-ce pas ? D'autant plus que je rentre dans ce genre d'endroit en me disant : "Bon, ça a l'air bien cool, je vais donc y rester un bon quart d'heure"... Et une heure plus tard, voilà, j'y suis toujours, tellement le nombre de choses à y voir est hallucinant ! Sans même parler de toutes les mystiques reliques, en l'occurrence non pas celles du Christ, mais bel et bien celles de Saint Antoine :
    Alors bon, soyons honnêtes... Malgré les apparences, il n'y a pas que lui à Padova ! Il y a aussi mademoiselle San Giustina, dont l'architecture est extrêmement proche, bien que nettement plus sobre :
    Voici donc, en gros, tout ce que j'ai pu visiter le premier jour, rentrant tard le soir à mon hôtel Sant'Antonio suite à un excellent dîner dans le célèbre Gigi Bar, le long de la fameuse Via Dante, d'une architecture typique de la région, basée sur les arcades de presque tous les chemins :
    Et hop ! Dès le lendemain matin, ceci repart d'emblée, avec tout d'abord, juste à côté de l'hôtel, la très belle Basilica del Carmine, mise en valeur par la statue du fameux Pétrarque (1304-1374) :
    Certes légèrement plus petite que la Basilica di Sant'Antonio vue la veille, mais si possible encore plus riche en fresques de tous les côtés, sans parler du sublime plafond :
    Plus cette toute petite œuvre située à la base d'un autel, représentant Saint Sébastien & le Ponte Molino dans un style que j'adore particulièrement, la marqueterie de marbre (probablement plus complexe que celle du bois, je suppose) :
    Bref ! Une fois sorti (là encore, une bonne heure plus tard), je rentre tout de suite dans la minuscule Scoletta del Carmine située juste à côté :
    Et là, de nouveau, je tombe sur une vingtaine de fresques hallucinantes, dues aux très renommés Girolamo dal Santo (1480-1561) & Giulio Campagnola (1482-1515) :
    Sans même parler, très probablement, de Andrea Mantegna (1431-1506) :
    Adoncques, de nouveau une très belle heure passée dans ce merveilleux bâtiment de petite taille :
    Fort heureusement, il y avait de façon prévisible très peu de tags à Padova, sinon celui-ci, qui a très exactement fait revenir dans mon crâne la sensation que j'avais dans cette ville dès le début : "Je t'aime, ma petite" !
    Petite casse-croûte (je ne mange presque jamais, le midi, d'habitude), et me voici enfin dans le plus célèbre bâtiment de cette ville, la Cappella degli Scrovegni, qui se trouvait fermée hier :
    Une chapelle célèbre dans le monde entier, décorée du sol au plafond par le très fameux peintre Giotto di Bondone (1267-1337) :
    Malheureusement, dans un but de préservation de ces fresques très anciennes, menacées par des changements de température, cette chapelle ne peut désormais se visiter que d'une unique façon : tout d'abord en entrant dans une pièce d'environ 20°C durant un quart d'heure (où l'on assiste à la projection d'une vidéo historique concernant l'église et le peintre), pour ensuite pénétrer dans l'endroit mythique durant un autre quart d'heure, ce qui hélas est bien trop peu dans un tel endroit, en prime tellement surveillé que l'on a pas le moindre droit d'y prendre des photos, même sans flash (la précédente n'est donc pas de moi, mais vient pour une fois d'Internet)... Enfin bon, puisque ceci est censé préserver les fresques d'une trop rapide dégradation, on ne peut non plus rien avoir contre, n'est-ce pas ?
    Je me suis du coup rattrapé dans le vaste Musei Civici Eremitani situé juste à côté (et inclus dans le même billet), un musée très riche en tableaux, dont voici mes deux préférés, la Gloria di S. Agnese de Giovanni Lanfranco (1582-1647), un peintre que je ne connaissais pas du tout :
    Le second tableau venant par contre de mon très favori Giambattista Tiepolo (1696-1770), représentant San Patrizio Vescovo d'Irlanda :
    La majorité des tableaux de ce peintre se trouve hélas à Venise - voici pourquoi il faut à Paris absolument visiter le magnifique musée Jacquemart-André, où se trouve les deux seules grandes fresques de ce maître absolu dans notre capitale...
    Quelques heures plus tard, rendez-vous à la vaste Piazza dei Signori, où se trouve l'impressionnant Palazzo del Capitano, orné de cette sublime horloge astrologique - qui aurait pu du reste m'inspirer une ultime question #20, pour être honnête :
    Certaines choses évidentes pour les amateurs du genre, tel que moi : la mention, au centre, des oppositions, des trigones et des carrés... Et une chose beaucoup plus complexe, qui ne se trouvait que dans les zodiaques initiaux (environ cinq siècles avant J.C) : la réunion sur la gauche en 90 degrés des trois signes aujourd'hui individuels mais toujours liés, Vierge ("M" avec la queue rentrée), Scorpion ("M" avec la queue sortie), et entre les deux, Balance pour en faire l'équilibre !
    Et juste à côté, Piazza del Duomo, la troisième très grande église de la ville, Cattedrale Battistero, dans le même style architectural que les deux autres :
    Avec de façon étonnante quatre fois le même orgue en quadriphonie autour du grand chœur, ce qui m'a totalement scotché (même si l'on ne peut voir que l'un des quatre sur la photo) :
    Bon, voilà... Il devait être aux alentours de cinq ou six heures de l'après-midi, alors après toutes ces églises et tous ces musées, j'ai finalement décidé de me détendre un peu avec une fort jolie promenade en suivant le canal avant d'aller au restaurant (Gigi Bar, le même qu'hier, vu qu'excellent !)... Tout d'abord en apercevant de loin ce très étonnant Osservatorio Astronomico, bordé à droite de la belle Casa Macola :
    Puis quelque temps après, le superbe Palazzo Fioravanti Onesti, digne de Venise, n'est-ce pas ?
    Avec juste devant, en cadeau pour moi, la superbe publicité pour une marque Italienne que j'adore, Fornarina :
    Et voilà... Après près de sept semaines, mes vacances sont enfin terminées, bonne raison pour revenir pour de bon en France - et retrouver la bête qui me manquait vers la fin énormément : mon piano !
    Question #20 (l'ultime) : Quelle pourrait bien être cette fameuse ville française, où j'ai un tout petit peu séjourné juste avant de rentrer à Paris ?
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    P.S : La totalité des vingt articles peut donc désormais se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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