1999 (AOÛT) : ALPES CARNIQUES / MONTE ELMO / MONTE COGLIANS / WOLAYERSEEHÛTTE (ITALIE)

Une fois descendu du Rifugio Tre Scarperi, nous partîmes définitivement à l'est des Dolomites, histoire d'entamer notre visite des Alpes Carniques - pour tout dire, la frontière entre le Tyrol et l'Italie, qui fut définitivement marqué pendant la Première Guerre Mondiale, entre l'Empire austro-hongrois et le Royaume d'Italie.

Nous étions d'abord au pied, puis rapidement au sommet de Monte Elmo (2434m), où se trouve depuis 1958 une croix du Christ :

Sur Monte Elmo, l'on pouvait voir une vieille douane en ruine, mais surtout Sillianer Hütte (2447m), une base du sentier de la paix :

Comme à l'accoutumée, nous avons rencontré sur le chemin l'un des nombreux points stratégiques de l'arête :

Juste avant d'arriver à Hochgränten Seen (2423m), où l'on rencontrait bien sûr Kriegerfriedhof - autrement dit un cimetière militaire :

Nous partions ensuite vers Montagna del Ferro (2665m) - ou Eisenreich, en allemand -, en voyant Obstanser Boden, et à droite, Pfannspitze... Le soir, nous attendait Obstansersee Hütte (2304m), dont je n'ai malheureusement pas de photo :

Pendant que l'on apercevait le dernier groupe Dolomitique, le plus à l'est, l'on voyait beaucoup plus nettement Grosse Kinigat (2689m), un sommet qui a été fortement disputé pendant la Première Guerre Mondiale, très proche de Rätikon : 

Enfin, après avoir traversé Heretkofel (2440m), nous parvînmes à Filmoor Standschützenhütte (2350m) - un refuge doté de seulement 14 places, et qui ne fut construit qu'en 1977... Du coup, nous préférâmes reprendre la route, admirant au passage les Lienzer Dolomiten , pour finalement dormir à Porzehütte (1942m) :

Le lendemain, nous découvrions au loin le majestueux Monte Peralba (2694m), voyant toujours Eggenkofel (2591m) et Lienzer Dolomiten : 

Et depuis Forcella Val Mezzana, la Cima Mezzana (2122m), et bien sûr Monte Rinaldo, Monte Carro et Monte Curie... Sans parler du Monte Antola (2524m), toujours dans les nuages :

Finalement, non sans marquer une certaine fatigue, nous arrivâmes à la Hochweisssteinhaus (1867m) - ce qui nous fit beaucoup de bien :

Le jour suivant, nous passions près d'un lac superbe, au pied de Quinta Pascoli... Juste avant de tomber sur Hohe Warte (Monte Coglians, 2780m), le plus haut pic des Alpes Carniques :

Nous décidions alors de passer le Passo Giramondo (2004m), via Bimbauer Törl... Juste avant d'atteindre le plus fameux refuge de la région, Wolayerseehïtte (1967m), où régnait une très bonne ambiance entre Isabella, Stefan, Birgit, Gerhard, moi et Dominique :

C'était hélas notre dernier jour dans ce massif, sous la pluie, et nous distinguions à peine Wolayersee et Seewarte (2595m) :

Jusqu'à ce que l'on découvre une étrange curiosité, pour les pianistes que nous étions, le Klavier... Sans même vous parler du monument funéraire de Wolayerseehütte, quelque peu phallique :

Du coup, nous décidâmes ne nous poser un temps à Lienz (673m), ville principale - et de nouveau autrichienne - du Tyrol Oriental... Et nous en profitions pour déguster de véritables merveilles au restaurant en rouge sombre, Vergeiner's Traube :

Toutefois, il nous restait encore un tout petit peu de vacances, que nous allions hélas passer sous un temps toujours aussi catastrophique... Nous étions certes de nouveau dans les Dolomites, mais apparemment, cela n'y changeait rien : il fallait, comme l'on dit, s'y accoutumer !

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1997 (AOÛT) : SCUOL / PAYERHÜTTE / ORTLER / TABARETTAHÜTTE (SUISSE / AUTRICHE)

Comme je vous l'avais déjà dit dans l'article précédent, nous sommes désormais en Suisse, dans le canton des Grisons, à Ardez... C'est un village tout petit, mais il compte pas mal de belles maisons, ainsi qu'un orgue assez impressionnant :

Même chose à Scuol, dans lequel nous avons déménagé... Ville bien plus grande, dans laquelle on retrouve la même architecture, typique de l'Engadine :

Nous regardions d'un œil différent le fameux Piz Buin, qui n'apparaissait pas du tout de la même façon coté suisse... Puis l'on montait enfin vers Chamanna Lischana, un refuge fort agréable situé à 2500m au sud de Scuol :

Toujours vers le sud, nous finîmes par voir deux montagnes très proches, San Jon Dadora (3047m) et San Jon Dadient (3092m) :

Puis nous atteignîmes enfin le col... A droite duquel l'on pouvait également entrevoir Piz Bernina (4048m) :

L'on se détendait un petit peu au Lai da Rims (2395m), avant de distinguer le village de Sur, et sans doute le Muttler... Vous vous demandez sans doute en quelle langue sont certains de ces mots ? Tout simplement en Romanche, ouvertement parlé dans les Grisons, par à peine 1% de la population :

Enfin, nous arrivâmes face à l'ancienne Pforzheimerütte... Aujourd'hui remplacée par Sesvennahütte (2256m), un peu moins bien située :

Ayant passé une nuit dans la région, nous redescendîmes alors dans le village de Malles Venosta - cette fois-ci en Italie... Où malheureusement, il n'y avait qu'un unique hôtel encore libre :

Mais dès le lendemain, l'on repartît sans hésitation pour le Rifugio Borletti (2188m), situé juste au pied du bien connu Ortler :

Le voici, avec ses 2905m, face au coucher de soleil... Et se bardant du même coup de 10000 m2 de glace, qui heureusement sont tombés la nuit sur le chemin :

Juste à côté, il y avait les trois montagnes bien moins hautes de Madatschspitzen (3430m)... Ainsi que Tabarettaspitze (3128m) et Tabarettascharte (2903m) :

Mais rien ne vaut l'Ortler sur sa voie nord ou nord-ouest - qui est simplement réputée "normale" :

Nous nous bornions cependant à le contempler, le tout en dormant à Payerhütte (3029m), un endroit particulièrement exposé :

Nous y voyions un fort beau coucher de soleil, puis le matin vint avec la même chose, Payerhütte et l'Ortler :

Faute d'avoir prétendu gravir cette montagne, nous descendîmes dans les éboulis versant est... Jusqu'à atteindre Tabarettahütte (2556m), un refuge bien plus bas que le précédent, mais fort agréable :

Nous étions enfin dans la vallée, dans le petit village de Solda, d'où l'on voyait toujours la face NE de l'Ortler... Mais Fufu préféra nager dans la piscine de l'hôtel, ce qui peut aisément se comprendre :

Une belle randonnée, je vous comprends... Toutefois, nous serons bientôt définitivement en Italie, et croyez-moi si vous le voulez : c'est très différent, mais également d'une grande beauté !

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