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  • samedi, avril 18, 2020

    07) REFUGES SUISSES

    Et voilà, c'est enfin la Suisse...
    Si je dis enfin, vous savez bien pourquoi, non ? Et bien, tout d'abord, c'est bien sûr dû au mythique village de Zermatt, qui est presque le dernier endroit le plus au sud où l'on parle encore l'allemand, et dont le nom vient de "Zur Matte", "Dans les alpages" :
    Ensuite, il est bien évident que cette réputation repose non seulement sur le fait que Zermatt soit quasiment la station de ski la plus haute de toute l'Europe, mais surtout que s'y trouve un sommet prestigieux, le très spécifique Matterhorn - je parle bien sûr, en français, du Cervin !
    Je me rendais pour la première fois dans ce village en 1991, accompagné de ma femme, et nous entreprîmes tout d'abord une voie plutôt assez simple, qui sans cesse offrait la vue sur la magnifique Dent d'Hérens, à gauche :
    Bien que moins haute que le Matterhorn (4171m, contre 4478m), la Dent d'Hérens est réputée très dangereuse sur la face nord que nous voyons, une paroi de 1300m parsemée de glaciers... Son nom devait être au début "Dent Blanche", ce qui paraît plus logique, mais un moine intervertit les deux noms, et la gratifia ainsi de sa nouvelle appellation :
    Nous nous rendîmes au refuge Schönbiel, situé à 2694m, en quatre heures et demie, et c'était ma foi un endroit très agréable, d'où l'on avait une très belle vue, et qui comportait 80 lits :
    Je ne peux m'empêcher de vous montrer encore une fois deux photographies de la Dent d'Hérens, où l'on voit d'une façon plus claire tout ce que représente la face nord :
    Mais il me restait tout de même à faire la chose la plus importante du massif : je ne parle pas, certes, du Matterhorn lui-même, réservé aux professionnels, mais au moins de la fameuse Hörnlihütte (3260m) :
    Contrairement à ce qu'on croit, ce n'est pas si difficile d'accès que ça en a l'air, étant donné que vous pouvez bénéficier d'un téléphérique qui vous conduit au Lac Noir (Schwarzsee, 2583m)...
    Mais bien que l'aspect en ait soudainement changé en 2015, date à laquelle le refuge fut vendu à la bourgeoisie de Zermatt, qui le refit alors complètement, la vue du refuge est toujours aussi sublime, qu'elle porte sur la face nord du Matterhorn (comme ci-dessus), ou au contraire plein est sur le Mont Rose (4634m), le second plus haut de toutes les Alpes :
    Etant donné que je me suis fait prendre en photo au mois d'août 1991, il va de soi que le refuge est toujours l'ancien - même si le Matterhorn reste réputé comme une montagne datant de plus de 200 millions d'années, et venant en partie d'Afrique :
    Cela ne se voit pas très bien sur la photographie ci-dessus, mais heureusement, j'ai pris en même temps celle-ci, qui montre bien que le refuge appartenait encore autrefois au SAC (Schweizer Alpin Club), autrement dit le CAS (Club Alpin Suisse) :
    L'année suivante, en 1992, de nouveau rendus à Zermatt, nous nous payâmes un guide pour nous conduire au Breithorn, haut de 4164m... Mais comme cet article est consacré aux refuges, j'en parlerai une autre fois, n'est-ce pas ? Cela ne nous a toutefois pas empêchés de faire aussi une promenade plus simple, où nous parvînmes dans l'hôtel du Trift (2337m), au nord-ouest du village :
    Quelques temps après, je me concentrais surtout sur l'Italie et ses célèbres Dolomites... Mais en 1998, toujours avec ma femme, nous faisions une nouvelle route pour Zermatt, cette fois du côté tout aussi allemand qu'italien, puisque nous partîmes du village de Saas-Fee (en Suisse), et que nous arrivâmes après quelque temps au refuge Oberto-Maroli (2796m), situé lui du côté de Macugnaga :
    Nous passions d'ailleurs par le Monte Moro (2853m), typique de la frontière entre les deux pays... Et nous nous rendîmes dans cet endroit, où la pierre utilisée pour le refuge n'a pas l'air bien différente de celle que l'on peut trouver sur place :
    En tous cas, l'ambiance se révéla fort chaleureuse de la part du gardien, qui était véritablement exceptionnel (et italien, mais oui !) :
    Une fois enfin rendus à Zermatt, nous n'avions bien sûr qu'une idée en tête : nous rendre au Monte Rosa Hütte, ce qui nous prît tout de même cinq heures, dont heureusement presqu'aucune ne se passait sur le Gornergletscher (le glacier du Gorner, long de 14 km)... Celui-ci était néanmoins très imposant, et donnait une vue différente sur le Matterhorn - autrement dit, le Cervin :
    Nous arrivâmes finalement à Monte Rosa Hütte, qui bien sûr était encore l'ancien refuge, situé à 2795m, alors que le tout nouveau n'a été terminé que vers la fin 2009, et se trouve légèrement plus haut, à 2883m...
    Nous n'avions pas l'intention, cela va de soi, de tenter l'ascension du Monte Rosa lui-même ; mais ceci nous donnait en contrepartie un avantage certain, c'est que tout comme au refuge du Cervin  Hörnlihütte, il n'y avait que deux heures de réveil possibles : 2 h, pour les très motivés, et 8 h pour les gros glandeurs :
    Bon, inutile de préciser que nous appartenions à cette ultime catégorie... Mais au moins, nous tentions tout de même une petite sortie vers le Gornergletscher :
    Ce qui n'était pas sans inconvénient, mais nous rendait néanmoins très contents - malgré la météo assez menaçante, qui masquait le sommet du Matterhorn :
    Il nous restait encore un peu de temps, alors nous fîmes une dernière balade vers le Zinalrothorn (4221m), situé complètement au nord de Zermatt, dans l'exacte direction de l'hôtel du Trift (où nous étions déjà allés en 1992), en nous arrêtant au Rothornhütte, qui bien que près de mille mètres plus bas (3198m), n'en était pas moins fort agréable - encore plus du fait que la météo soit désormais au beau fixe :
    Voilà, cette fois-ci, je n'ai mis que vingt photos, et j'en ai déjà terminé... Vous vous demandez, bien sûr, pourquoi j'ai autant ignoré la Suisse ? Trois réponses à vous donner :
    1) Mine de rien, c'est vraiment assez cher, comparé à l'Autriche ou à l'Italie...
    2) Zermatt est le seul village que je connais, en fait... Fort agréable, puisque non seulement les voitures y sont TOTALEMENT interdites, mais qu'en outre, il est situé au centre d'une quinzaines de montagnes impressionnantes, dont les plus connues sont bien sûr le Cervin et le Monte Rosa...
    3) Enfin, il faut un tout petit peu bouger, dans la vie... Et même si la Suisse semble très bien, cela ne saurait nous interdire l'Autriche, l'Italie, l'Allemagne, et surtout pas le Japon et la Slovénie, qui vont venir bientôt ici en tant que dernier article !
    Voilà, j'espère avoir répondu à vos nombreuses attentes, et vous dit d'avance merci pour un éventuel commentaire, ce que vous ne manquerez pas de faire...

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    vendredi, avril 10, 2020

    06) REFUGES ITALIENS

    La première chose à vous dire, c'est qu'en réalité, je connaissais l'Autriche un tout petit peu avant l'Italie (en 1985, en fait)... Mais dès que je me suis mis régulièrement à fréquenter le refuge des Drayères, je découvrais à la même époque la très agréable maison italienne située juste à côté, I Re Magi :
    Deuxième chose à vous préciser : il faudra par contre attendre le mois d'août de 1995 pour me rendre réellement en Italie, avec ma nouvelle femme, la meilleure preuve avec cette photo d'elle sur le sentier de Cà d'Asti :
    Nous souhaitions au départ tenter le Rocciamelone (3538m), mais vu son altitude, nous nous rabattîmes assez vite sur le refuge Cà d'Asti (2854m) :
    En tous cas, c'était fort sympathique, de même que sa chapelle (consacrée à la première ascension en 1358 de Bonifacius Rotarius), le tout situé dans le Piémont très proche de la frontière, avec une vue notable sur Susa ou Torino :
    En remontant un petit peu plus vers le nord, nous parvînmes tout d'abord au refuge Cibrario (2616m) :
    Pour nous diriger ensuite vers le refuge Bartolomeo Gastaldi (2659m), nommé ainsi en référence à un grand géologue du XIXème, et d'où l'on aperçoit facilement la Ciamarella (3676m) :
    Le matin, vers 7h, le paysage était encore plus beau :
    Remontés encore plus au nord, nous finîmes enfin par entrer dans le Val d'Aoste, où se situe le très connu refuge Vittorio Emanuel II (2732m), non seulement parce qu'il est assez moderne, inauguré en 1961, mais surtout car il porte le nom du premier roi de l'Italie moderne, entre 1861 et 1878 :
    Nous n'étions sans doute pas là devant les plus hauts sommets montagneux italiens, ceux-ci étant d'emblée le Mont Blanc et le Mont Rose, mais l'on pouvait tout de même admirer deux pics très célèbres, le Piccolo Paradiso (3921m) et le Gran Paradiso (4061m) :
    C'était là ma première vraie randonnée en Italie, mais croyez-moi sur parole, je n'en regrette absolument rien...
    Après m'être un tout petit peu décalé vers l'Autriche les années suivantes, je revins enfin en Italie en 1997, où cette fois-ci je ne me rendais plus dans le Piémont ou le Val d'Aoste, mais cette fois-ci directement dans le Trentin et le Haut-Adige, situés bien plus à l'est...
    C'était bien sûr les fameuses Dolomites (qui doivent leur nom en 1796 à Nicolas Théodore de Saussure, en hommage à Déodat Gratet de Dolomieu), où je me rendis tout d'abord dans le refuge Casinei (1825m) :
    Pour ensuite poursuivre avec quelques-uns des pics les plus connus de l'Italie - et là, je ne parle pas de la Bocca di Tuckett (2649m), mais bel et bien de la Cima Sella (2917m) et surtout de la Cima Brenta (3151m) :
    Jusqu'à arriver enfin au refuge Tommaso Pedrotti (2491m), qui compte près de 120 places :
    Et en outre, s'avère être à une position très stratégique au pied de la fameuse Cima Brenta Alta (2960m) :
    Je redescendis alors un petit peu plus à l'est, à proximité du bien connu Lago di Molveno, pour terminer cette balade au refuge Selvata (1630m), avec une vue sur le Croz dell'Altissimo (2339m) :
    L'année suivante, je me dirigeais de nouveau sur la Suisse (Zermatt) et la France, le refuge des Drayères... Mais je n'oubliais pas facilement les Dolomites, et éprouvais en 1999 le besoin d'y revenir absolument, ce que je commençais, comme tout le monde, par mon arrivée dans la petite ville de Cortina d'Ampezzo (1210m)...
    Il faut bien dire, pour être honnête, à quel point la célébrité de cette ville repose avant tout sur les montagnes environnantes, car son parcours s'avère en soi très décevant, qu'il s'agisse de son église ou de ses très coûteux magasins ; seule exception, la maison qui abrite la pharmacie, qui reste assez exceptionnelle :
    De toute façon, on n'y logea qu'un jour ou deux, et l'on repartit tout de suite à la découverte de montagnes fabuleuses, que l'on ne voit pas encore du refuge Fonda-Savio (2367m) :
    Mais que l'on aperçoit dès le lendemain, où nous sommes pour ainsi dire au pied des Tre Cime di Lavaredo (2999m), en allemand "Drei Zinnen" :
    Malheureusement, nous n'avons pas pu loger au refuge Locatelli (2450m), situé à la base nord de ce massif, pour la bonne raison qu'il était complètement plein depuis longtemps - même sous la grande Torre di Toblin (2617m) :
    Mais nous pûmes néanmoins en faire le tour intégral, ce qui nous fit voir sous son plus bel aspect les célébrissimes Tre Cime di Lavaredo (2999m), et juste à gauche, le col Paternasattel (2454m) :
    Hélas pour nous, nous fûmes obligés de revenir d'où nous partions, autrement dit au refuge Auronzo, pour sa part bien plus libre que l'autre, mais où la vue sur les Tre Cime s'avérait beaucoup moins intéressante, étant donné que situé plein sud...
    En 2001, je décidais enfin de changer de coin en Italie, et m'attaquais cette fois-ci au refuge Carlo Porta (1426m) dans la chaîne des Grigne, en Lombardie, situé juste au sud du célèbre lac de Côme, qui se divise en deux environ au milieu :
    Je n'ai en fait pas eu trop de chance, car pour la première fois, j'ai ressenti ce qu'on appelle couramment une crise d'épilepsie...
    Autant dire qu'en réalité, je ne connaissais malheureusement pas ce refuge, mais qu'en outre j'ai bénéficié pour la seule fois de ma vie d'un transport par hélicoptère, dont je ne me souviens absolument pas, puisque j'étais dans le coma ! En gros, j'ai donc passé une quinzaine de jours dans l'hôpital de Lecco, avec Romano et Bruno, fort agréables :
    Comme ceci se traite très bien, me revoici une fois passées ces deux semaines vers le refuge Stoppani (890m), très bas, certes, mais toujours dans la chaîne des Grigne :
    Jusqu'à je me décide à monter enfin un peu plus haut, au Refuge Luigi Azzoni (1860m), et à gauche, le sommet de Resegone (1875m), le plus haut visible de Lecco :
    Je passais également au refuge Grassi (1987m), un peu plus dans les terres, mais toujours assez proche de Lecco :
    Où je rencontrais deux personnes très sympathiques :
    Et en remontant beaucoup plus vers le nord, à proximité de la petite ville de Sondrio, je m'attaquais par contre au nettement plus élevé refuge du Grande Camerini (2580m), une fois ma crise d'épilepsie passée, dans un coin glaciaire et paradisiaque :
    Ce refuge était bien plus haut, et ne comportait alors qu'une petite dizaine de places... Mais par chance, c'était le jour même de l'anniversaire du patron (à gauche), et nous deux (au fond) y prîmes grand plaisir :
    Après quoi, je repris le train pour me rendre à nouveau au lac de Côme, d'abord à la gare de Varenna :
    Et ensuite, chez un véritable ami que j'avais connu durant mon séjour à l'hôpital, Angelo, qui me logea chez lui à Lecco, et me fit même faire un peu de bateau :
    Nous partîmes en balade dans la région avec sa fille tout d'abord pour des coins faciles d'accès, par exemple Alpe di Lierna (1249m) :
    Mais nous en vînmes dès l'année suivante (2002) au défi concernant Lecco, la montagne la plus haute de ce massif, Grigna du nord, ornée quasiment à son sommet du refuge Brioschi (2410m) :
    C'était relativement épuisant, mais une fois au sommet, Franca et Angelo furent très contents, de même que leur fille et moi-même... Non seulement grâce à la hauteur du site en question, mais surtout par sa vue imprenable sur le lac de Côme :
    Je ne remis pas ça l'année suivante, car j'étais alors en Norvège et en Islande, entre autres, mais j'y retournais dès l'année 2005, où nous fîmes encore une fois le lac de Côme avec Angelo et sa fille :
    Et d'ailleurs, le soir même, nous étions tous réunis afin de manger des petits poissons du lac :
    Comme vous l'avez peut-être remarqué ci-dessus, la fille de Franca et d'Angelo était sur le point de se marier avec l'homme de gauche... Raison pour laquelle je repartis directement en 2006 pour les Dolomites du Sud Tyrol (après l'Autriche), dans laquelle je m'arrêtais tout d'abord dans le très connu refuge Scotoni (1985m) :
    Juste avant de passer dans le refuge Città di Fiume (1918m), qui se trouvait alors juste en face du mont Pelmo (3168m), que je ne connaissais pas encore :
    Une montagne véritablement impressionnante, surtout doublée par son voisin le Pelmetto (2990m), qui formaient tous deux un gardien magique du col situé entre les deux :
    Je repartis alors pour plus classique - autrement dit, du déjà-vu -, tout d'abord avec le refuge Tommaso Pedrotti (2491m), dont je vous ai déjà montré une photo, et bien sûr la très connue Cima Brenta Bassa (2809m) :
    Encadrée par l'encore plus belle Cima Brenta Alta (2960m) :
    J'en terminais alors avec mon petit tour dans les Dolomites, en m'arrêtant au refuge del Tuckett (2271m), d'où l'on pouvait voir la Cima Sella (2917m) et l'encore plus haute Cima Brenta (3151m), juste avant que je rentre, en passant par Milano, au refuge des Drayères (comme d'habitude) :
    L'année suivante, en 2007, je me rendais pour la première fois de ma vie à Wien, en Autriche, mais suite à une blessure de mon pied, je fus obligé de m'interrompre à la ville de Graz, qui d'ailleurs était plutôt impressionnante...
    Dommage, car j'avais au départ l'intention de me rendre ensuite en Italie, ce que je fis dès 2008 à la suite de l'Autriche, tout d'abord au refuge Tommaso Pedrotti (2491m) et au Croz del Rifugio (2613m), que désormais vous connaissez par cœur :
    Et pour finir, au refuge Agostini (2410m), qui était également fort bien situé :
    Ce fut en 2008 ma dernière journée de montagne, près du lac de Molveno, où j'en profitais enfin pour admirer mes pieds, maintenant sans aucune douleur :
    Mais il restait encore pour moi un passage obligatoire à faire en Italie, la grande ville de Milano, où se trouve sa magnifique et grandiose cathédrale, Il Duomo :
    En 2009, je refis encore une fois, ce n'est la surprise pour personne, le chemin dans le Val d'Aoste assez proche de la France,  aboutissant ainsi au refuge Savoia (2534m), tout près du lac Nivolet :
    Avant de me retrouver, comme en 1985, face à l'une des montagnes les plus connues du lieu, le Ciarforon (3642m), juste entouré à droite par la Bocca di Monciair (3544m) et les Denti del Broglio (3454m) :
    Je passe, bien sûr, sur le Gran Paradiso (4061m)... Mais je ne peux pas terminer mes aventures en Italie sans séjourner une dernière fois dans le refuge Vittorio Emanuel II (2732m), célèbre pour moultes raisons que j'ai déjà détaillées :
    Mais est-ce vraiment la conclusion ? Oui et non, si je puis dire...
    Oui, d'un certain point de vue, puisqu'à partir de 2010, je ne remettrai plus les pieds dans la montagne italienne ; mais c'est tout de même un petit peu se tromper, car durant cette année, qui s'est surtout basée en Allemagne, en Autriche (entre autres, à Salzburg), et d'une façon totalement nouvelle, en Slovénie (et notamment, le Triglav), je revins bien naturellement par l'Italie, tout d'abord Trieste, située extrêmement à l'est  :
    C'est ci-dessus la vue sur la plus grande place de la ville, où l'on peut admirer, entre autres, le Palazzo Lloyd Triestino... Mais l'on ne peut pas non plus oublier la statue (sur le Canal Grande) de celui qui fut le plus grand écrivain irlandais du XXème siècle, je parle bien sûr de James Joyce :
    Suite à quoi je me rendis un peu plus au nord à Padova, où il y a également un grand nombre de maisons et d'églises anciennes, entre autres la Basilica di sant'Antonio :
    Et, comme presque partout en Italie (grande différence avec l'Autriche, hélas !), l'on pouvait également y déguster un repas superbe, basé sur la tagliata di manzo, rucola et grana (bœuf coupé, salade et grain de fromage), avec du bon vin de Barolo, inutile de le préciser :
    Suite à ce petit séjour dans Padova et son très bon restaurant (Gigi Bar), je me décidais enfin à rentrer dans notre pays, non pas en passant par le refuge des Drayères (puisque Gilles ne le gardait plus depuis 2007), mais dans sa vraie maison, située à La Vachette, non loin de Briançon...
    A la suite de cette année, je tombais malheureusement dans une assez grave maladie, qui désormais me rendait la montagne (et le piano, hélas !) impossibles à pratiquer, alors que je les maîtrisais depuis plus de vingt ans ! Néanmoins, il me reste encore deux articles à rédiger sur les refuges : l'un, le suivant, basé en Suisse (et oui !), et enfin, le dernier, axé sur le Japon et la Slovénie, que j'eus la grande chance de découvrir à ce moment précis... Si vous avez envie de laisser un commentaire sur cet article plutôt long, je vous en prie, ça sera avec un grand plaisir !

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