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  • jeudi, janvier 25, 2024

    01) LA HAUTE MONTAGNE : POINTE DES CERCES

    (10/10/2020)
    POUR MON ANNIVERSAIRE DE 65 ANS !
    Cette fois ci, je vais vous parler des hautes montagnes que j'ai conquises, au cours de six articles à venir, le second étant naturellement sur le Breithorn (en Suisse), le troisième sur le Dôme des Ecrins (en France), le quatrième sur la Zugspitze (en Allemagne), la cinquième sur le Triglav (en Slovénie), et l'ultime sur le fameux Fujisan (au Japon)...
    Quand au premier article, il portera non pas sur une vraie haute montagne, mais sur un pic que j'ai gravi de nombreuses fois en l'espace de presque vingt ans... Je ne veux bien sûr pas parler de la Main de Crépin (2942m), située juste à gauche, mais de la pointe des Cerces (3097m), la plus élevée de ce célèbre massif :
    1) La toute première fois que je venais dans les Cerces, autrement dit au refuge des Drayères, c'était en juillet 1985... Ce n'est pas très loin de Briançon, dans les Hautes-Alpes, mais c'est très différent du massif de l'Oisans, comme le prouvent si bien le Pain de Sucre et le Riou Blanc (2799m) :
    Nous commencions notre promenade par un parcours assez facile, mais très agréable, tout d'abord en longeant le lac de la Clarée, à l'est du Pain de Sucre :
    Puis en arrivant peu de temps après au lac Long, dominé par la pointe des Banchets (2953m) :
    Ensuite, cela posait un petit peu plus de problèmes, car nous arrivions à un point en plein nord, où la vue sur l'encore inconnu lac des Cerces nous préparait à l'ascension de la pointe du même nom :
    C'est un massif entièrement tourné au nord-ouest lors de sa montée, et nous étions seulement en juillet, donc il y avait encore pas mal de neige à sa surface :
    Ce coin présente une seule difficulté, mais il vaut mieux ne pas la louper... Ceci consiste en ce petit couloir très raide, que nous devinons sur la photo précédente, mais que nous voyons bien mieux sur celle-ci :
    Bref, deux ou trois heures plus tard, nous voici rendus au sommet :
    Où l'on découvre une nouvelle vue sur la Main de Crépin, qui apparaît cette fois-ci nettement inférieure - quoique bien plus difficile d'ascension, en fait :
    Et aussi l'impressionnant couloir de neige que nous avons grimpé, avec une vue sur les célèbre aiguilles d'Arves (3514m), totalement à gauche, et déjà en Maurienne, dans le département de la Savoie :
    Nous restons un petit moment au sommet, moi occupé à lire une carte, apparemment :
    Et elle, simplement concentrée sur le soleil et le repos :
    Je ne sais pas si j'ai bien déchiffré la carte, mais selon toute apparence, je prends vraiment une décision débile, c'est le moins qu'on puisse dire... Descendre non pas par où nous sommes montés, ce qui est classique, mais par la face sud-est, qui vise directement le refuge des Drayères :
    Sur la fin, cela n'allait pas trop mal... Mais au début, c'était vraiment très exposé, sans aucun chemin, et nous avons vraiment eu beaucoup de chance durant cette descente périlleuse - que d'ailleurs, je ne recommencerai plus jamais :
    Résultat : bien que nous restions encore une ou deux semaines, nous nous calmâmes beaucoup, et n'allions plus que dans les coins fétiches de cette région, autrement dit le sommet du Pain de Sucre (2654m), le lac Rouge (2585m), et le col des Béraudes (2770m)...
    2) Pourtant, cette année de 1985 fut assez exceptionnelle, puisqu'arrivé au mois de juillet, j'y étais encore au mois d'octobre... Raison suffisante pour refaire cette course une fois de plus, avec de différentes personnes, mais en commençant toujours par les mêmes célèbres petits pics, le Pain de Sucre et le Riou Blanc :
    Je ne sais pas si c'est dû au mois d'octobre, mais on voit beaucoup mieux les teintes autrefois masquées par la neige, une sorte de blanc-violet assez typique de cette montagne:
    Nous étions, encore une fois, bien supérieurs à la Main de Crépin, située juste au-dessous de nous :
    Mais par contre, bien que redescendant par la voie normale, nous rencontrions à la descente des problèmes pas encore présents lors de la montée... Certes pas très graves, mais prenant du temps, et sans doute liés à ce froid rapide qui se dégageait en octobre :
    Nous finîmes quand même par en sortir, et redescendions au refuge des Drayères, cette fois-ci par la voie totalement classique, le couloir nord-ouest :
    3) Je laissais passer trois ans sans refaire cette pointe des Cerces, bien que très souvent sur les lieux, mais en juillet 1988, je m'y remettais une nouvelle fois avec un nommé Pierre, qui prit une photo de moi sur la pente finale :
    Ce que je lui rendis aussitôt, bien sûr :
    Nous fûmes assez vite au sommet, et pour la première fois, les conditions météo étaient vraiment impeccables :
    Ici, l'on voit certes la bien connue Main de Crépin, mais surtout, au fond, la Grande Ruine (3765m) et la célèbre Meije (3983m) :
    Et là, comme je l'ai déjà montré, le schiste blanc-violet que l'on trouve au sommet :
    Hélas, pas grand chose à vous montrer d'autre... Exception faite, peut-être, de l'heure assez tardive à laquelle nous partîmes, et où le coucher de soleil se posa doucement sur la Main de Crépin et la pointe des Cerces :
    4) Il fallu attendre juillet 1992 pour que je m'y remette une quatrième fois, d'une part parce que j'étais marié depuis assez peu de temps, et de l'autre parce que j'emmenais ma femme découvrir l'Italie et la Suisse, à Zermatt, si vous voulez tout savoir... Mais toujours est-il que je découvrais à nouveau le coin, avec des pics qui m'étaient encore plutôt mal connus, entre autres, la pointe des Béraudes (2895m), située tout devant, et au maximum d'altitude, la Tête de la Cassille (3069m) :
    Certes, au premier plan, il y avait toujours la Main de Crépin (2942m)... Mais au fond à gauche, on peut voir aussi le pic du Thabor (3207m) et le mont Thabor (3178m), qui se trouvent être le troisième et le quatrième plus haut du massif des Cerces :
    Il se trouve que je faisais le tour de ce dernier quelques jours auparavant, avec ce jeune garçon (dont j'ai oublié le prénom, désolé)... Du coup, sa passion pour la montagne s'avéra vraiment exceptionnelle, et je l'emmenais sans le moindre problème à la pointe des Cerces, cette fois-ci en compagnie d'un très bon copain à moi, le chien Alba :
    5) Il se passa ensuite trois années, durant lesquelles je partis encore une fois en Italie, et bien sûr, au Japon, avec ma femme... Ceci dit, une fois l'heure venue, je me rendis de nouveau dans les Cerces au mois d'août 1995, en compagnie d'un ami du travail, Patrick (A2, si vous voulez tout savoir), qui atteignit la pointe sans le moindre problème :
    Evidemment, juste au-dessous de nous, se trouvait la Main de Crépin (2942m)... Mais au loin nous accueillait Rocciamelone (3538m), déjà en Italie, et la roche Bernaude (3225m), la seconde plus haute du massif :
    Il nous était bien sûr beaucoup plus facile de discerner ce que nous apercevions de l'Oisans, qu'il s'agisse du Pavé (3823m), de la Meije (3983m), ou du grand glacier de la Girose, complètement à droite :
    Allez, un dernier coup d’œil sur les schistes blancs-violets que l'on trouve spécifiquement au sommet, et une vue assez belle sur la pointe des Aigles et le lac du grand Ban :
    6) Cette fois-ci, bien qu'étant assez souvent au refuge des Drayères, je tournais beaucoup entre l'Autriche et l'Italie, de sorte que je n'ai grimpé de nouveau la pointe des Cerces qu'en août 2000, en retrouvant toujours le névé final :
    Et bien sûr, accompagné au sommet de sa fameuse teinte aux limites du violet :
    S'il m'est temps de rendre justice au massif, je peux enfin le faire grâce à cette photographie, qui montre pour une fois la première montagne des Cerces, le Grand Galibier (3228m), encore supérieur à la roche Bernaude et au mont Thabor : 
    J'en ai fait une seule fois l'ascension en 1988, longue, mais sans difficulté particulière, et je m'en souviendrai toute ma vie... Par contre, j'en étais à la sixième montée de cette pointe des Cerces, et cette fois-ci avec un nouvel ami, prénommé Salem :
    Un petit coup d’œil face nord, où visiblement, vu l'état du névé, on devait être quasiment fin août :
    Un autre coup d’œil face sud, où l'on peut deviner la pointe du lac Rouge, et aussi, plus près de nous, la pointe des Béraudes :
    Et un dernier coup d’œil de la part de Salem, accroché à la marque du sommet (une citation de Paul Valéry, "Je vaux ce que je veux") :
    Et aussi de ma part, vu que je venais de fêter mes quarante ans :
    7) Bon, est-ce que vous n'en avez pas marre, de m'entendre encore parler de la pointe des Cerces ? Je me doute que si, et du reste, c'est bien normal, puisque moi aussi, je commence à me fatiguer... Rassurez-vous, ces ultimes photos datent d'août 2004, et c'était mon ultime ascension de ce pic, en jouissant tout à la fois d'un très beau temps et d'un appareil photo NIKON impeccable :
    Je ne le rappelle plus à personne, la photo ci-dessus nous montre la Grande Ruine et la Meije, et celle ci-dessous la Main de Crépin :
    Celle-ci nous révèle un autre point de vue, plus tourné vers le nord-est, et où l'on voit très clairement sur la gauche les trois aiguilles d'Arves (ou si vous préférez, deux aiguilles, et "le chat") :
    Quand à celle-ci, totalement orientée plein est, on y devine déjà l'Italie, et bien sûr le pic et le mont Thabor :
    Vous voulez que je m'en aille ? Bien, je vous écoute... En montrant ma dernière photo, cette fois sud-ouest, et où l'on a une belle vue sur le massif de l'Oisans :
    Dernier point de vue, bien réel : celui de la carte, qu'il vaut mieux ne pas éviter... Je vous livre tout d'abord la première que j'ai trouvée :
    Puis la seconde, plus claire, avec la pointe des Cerces au centre, et qui correspond vraisemblablement à celle que j'utilisais réellement :
    Voilà, c'est enfin terminé ! Vous me reprochez sans doute d'avoir gravi sept fois (à vrai dire, huit fois, car je l'avais faite en double durant l'an 2000) la même pointe des Cerces, mais j'ai justement mis cet article en tête afin de vous montrer l'amour que j'ai pour la montagne, et à quel point celui-ci peut se vivre à chaque fois sous un angle différent...
    Rassurez-vous, les cinq articles à venir seront consacrés cette fois à une seule ascension vécue en direct, la suivante étant celle du Breithorn en Suisse, et j'espère grandement que vous aurez envie de la lire !

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    vendredi, octobre 30, 2020

    03) LA HAUTE MONTAGNE : DÔME DES ECRINS

    Avec le précédent article, comme chacun le sait consacré au Breithorn en Suisse, il s'agit du seul autre pic de plus de 4000m que j'ai gravi durant toute ma vie, en septembre 1995... Je n'étais pas tout seul, mais avec un copain nommé Patrick (que vous apercevez sur la droite de cette photo), le tout en fêtant ceci au refuge des Drayères la veille du jour sérieux, le 31 août :
    Cette photographie est un peu différente, surtout niveau couleurs, mais le grand avantage, c'est qu'on y voit bien les Makizushi (巻き寿司), préparés de ma main pour déclarer l'importance de cette marche en haute montagne :
    Quoiqu'il en soit, nous étions rendus dès le lendemain 1er septembre au pré de Madame Carle, départ inévitable de cette course, qui se trouve hélas assez bas (1874m) :
    Fort heureusement, la météo était très bien dégagée, et nous avions déjà un bon coup d'œil sur le mont Pelvoux (3943m) et le pic du Coup de Sabre (3699m) :
    En plus, nous avions un guide (bien obligés, n'est-ce pas ?), mais celui-ci était très sympathique, et en plus, il dégustait avec passion les Makizushi restants que j'avais ramenés de la fête d'hier :
    Toujours est-il que cinq heures plus tard, nous arrivions enfin au refuge des Ecrins (3170m), appelé autrefois refuge Caron jusqu'en 1969, et doté de 116 places :
    Nous en profitâmes pour voir la grande Sagne, "grand lieu humide" (3660m), montagne très peu pratiquée dans la région, mais néanmoins bien connue :
    Elle se trouve complètement à l'est de la barre des Ecrins (4102m), que nous voyions enfin cette fois-ci parfaitement du refuge :
    Et à gauche de ladite barre, une fois la nuit presque venue, nous découvrions la fameuse Barre Noire (3751m), classée en TD+, et juste après, la grande Sagne (3660m) :
    On peut même voir tout ce qui se trouvait en face, dont hélas je ne me rappelle pas très bien le nom :
    En tous cas, une fois le matin venu, nous distinguions tout d'abord la Meije (3983m), le Pavé (3823m) et la roche Faurio (3730m) :
    Puis, par la suite, la roche Paillon (3636m) et Neige Cordier (3614m), suivis bien loin de là par le mont Blanc (4809m), la plus haute montagne de toutes les Alpes :
    Mine de rien, c'était tout de même le matin, et nous avions presque 1000 mètres à monter, tout d'abord en face des clochetons de Bonne Pierre (3539m) :
    Mais ceci se passa plutôt bien, sans le moindre problème, et à peine quatre heures plus tard, nous étions enfin parvenus au pied de la barre des Ecrins (4102m) :
    Que dire du point de vue, à part qu'il s'avérait magnifique ? En tous cas, cela couvrait tout le glacier Blanc, avec dans l'ordre Roche Faurio (3730m), la pointe Xavier Blanc (3677m), et la très visible Neige Cordier (3614m) :
    Néanmoins, nous étions tout de même un petit peu fatigués... Pas tellement à cause de la montée en elle-même, mais plutôt en vertu de la fête que nous avions célébrée il y a à peine deux jours :
    En tous cas, nous ne nous fîmes pas la barre (ce qui était plus ou moins prévu), et nous en restions au fameux dôme des Ecrins, situé à peine 100 mètres au-dessous (4015m)... Mais cela ne changeait pas grand chose à la vue que nous pouvions avoir des plus grand sommets de la région, notamment la réputée très difficile Ailefroide (3954m), et un petit peu plus loin, les Bans (3669m) :
    Suivis, nettement plus au sud, par le mont Gioberney (3351m), et le pic du Says (3421m) :
    Et pour finir, toujours au sud, un panorama inouï sur les Rouies (3589m), l'Olan (3560m), et finalement, l'aiguille des Arias (3402m) :
    Hélas, comme toujours dans ce genre d'aventures, il faut bien finir par redescendre... Ce que nous avons fini par faire, Patrick et moi, en passant par le col des Ecrins (3367m) :
    Ce que nous étions du reste obligés de faire, comme tout le monde, histoire de ne pas passer par la directe face nord, certes pas bien difficile :
    Mais extrêmement dangereuse, en réalité :
    Bien sûr, on ne la voit pas immédiatement en regardant le dôme des Ecrins, toujours sublime :
    Mais si l'on s'attarde un peu, on repère tout d'abord cette impressionnante coulée :
    Qui s'avère être en fait une barre de séracs un petit peu aléatoire, qu'il vaut mieux ne pas prendre sur la tête :
    Comme prévu, nous voici une nouvelle fois rendus au refuge des Ecrins, mais nous ne nous y arrêtons pas... Non seulement par paresse de remonter une centaine de mètres, mais surtout de se rendre le plus vite possible au pré de Madame Carle, avant notre propre habitation :
    Dernière vue sur le mont Pelvoux (3943m) :
    Et bien sûr, une fois n'est pas coutume, sur moi-même :
    Deux ultimes reproductions, tout d'abord celle d'une carte assez standard :
    Puis sur ma carte fétiche, où l'on découvre de façon bien plus précise l'itinéraire :
    Bon, inutile de le dire, je n'ai pas fait mieux de toute ma vie, à part le Breithorn en Suisse (4164m)... Mais il reste quand même trois articles à lire absolument, parce qu'ils se consacrent tous à la montée du plus haut pic du pays en question, qu'il s'agisse de l'Allemagne (die Zugspitze), de la Slovénie (avec le Triglav), ou encore du Japon, dont le point culminant n'est autre que le bien connu Fujisan ! Vous pouvez toujours me laisser un commentaire, en attendant, ça me fera toujours extrêmement plaisir...

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