#18 : UEBER FREUNDSCHAFT

Autrement dit : de l'amitié !
Soit : l'une des choses parfois les plus difficiles du monde à maintenir, comme chacun sait, mais aussi de temps en temps d'une évidence telle que l'on ne se pose même pas la question :

Oui, je sais, j'ai l'air un tout petit peu défait sur cette photo... Bref, j'étais tout seul - l'unique client ! - dans ce refuge que je trouvais déjà très sympa (Turnauer Alm, 1385 m), lorsque je me suis vu invité à la cuisine par le patron, sorte de clone de Jean-Pierre Daroussin et de John Voigt :

Ainsi que par la patronne (j'adore les visages de femmes qui ressemblent à des madones, telles que l'on n'en voit que sur les tableaux italiens !) :

Couple de tchèques venant de Budĕjovice (prononcez Budweiser, s'il vous plaît, car c'est là la vraie patrie de cette bière, contrairement à une idée reçue très répandue), avec lequel j'ai vraiment passé une excellente soirée !
Quoi qu'il en soit, l'avantage de faire de la randonnée en solo, c'est qu'on se trouve toujours très facilement invité dans des tas de soirées sympas, comme celle-ci par exemple (Leobner Hütte, 1582 m) :

Juste au milieu, Gerhard, le gardien de ce refuge plutôt spartiate, on va dire (mais bon, souvent, ce sont les plus cools !) :

Jean-Baptiste à la guitare, et de nouveau dans un exercice qu'il semble beaucoup mieux maîtriser, de même que sa sœur Anna !

Tout ça pour dire que la montagne favorise d'une certaine façon les rencontres entres gens liés par une passion commune, cet amour de la nature, cette quête du dépassement, et cette envie d'un monde tellement plus beau vu du haut !
Pour preuve : l'un de mes meilleurs amis, je l'ai justement rencontré en montagne en 1984, du temps (je peux bien le dire, maintenant) où il gardait le très spartiate refuge du Pavé (2841 m, tout de même !), et ça dure toujours, soit depuis 23 ans :

Argh, qu'il était jeune et beau, à l'époque ! Et je ne peux même pas trouver les mots pour vous dire à quel point sa chienne (Alba, paix à ses cendres) était sympa de chez sympa...
Bon, c'est pas le tout, ça... C'est bien beau, l'amitié, mais il ne faudrait pas pour autant en oublier le fameux jeu-concours, avec cette troisième question bien plus facile que les précédentes (où j'ai un peu abusé, certes, je le reconnais humblement). Trois énormes fautes de goût se cachent dans cette photographie :

Saurez-vous deviner lesquelles ?
Bon. Sur ce coup, je vais être sympa (pour une fois) : je me contenterai d'une seule, et le point sera marqué. Qu'on se le dise !

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