2009 (AOÛT) : PIEMONTE / SUSA / AUGUSTO / ANFITEATRO ROMANO / CHIESA DI SAN FRANCESCO / MUSEO DIOCESANO (ITALIE)

J'étais donc toujours dans cette belle ville de Susa, dans le Piémont - où je parcourais Piazza Trento et la Via Francesco Rolando, non sans entrevoir la cathédrale San Giusto :

Mais j'étais bien plus sensible à l'ancienne Chiesa di Santa Maria Maggiore - qui s'est hélas fermée au culte depuis 1749 :

Mais il y a bien plus ancien dans cette ville, à commencer par l'Arc d'Augusto, datant du premier siècle avant J.C, et se trouvant remarquablement conservé... Comme semble le prouver cette statue de Octavius Augusto, érigée hélas par Mussolini :

Au dessus de ce point se trouve l'impressionnant Castello della Contessa Adelaide, qui sert aujourd'hui de Musée archéologique... Ainsi que Chiesa di Santa Maria delle Grazie, reconstruite au cours du XVIIIème siècle par Carlo Andrea Rana :

Non loin de là, on retourne à l'ère d'Augusto avec l'Anfiteatro Romano - l'un des plus petits de toute l'Italie, redécouvert au cours des années 1960, et où résidaient les gladiateurs et les animaux :

Venons-en maintenant à Chiesa di San Francesco - qui fut construite dès 1214 afin d'honorer le parcours de ce Saint de Susa à la France :

L'extérieur n'est certes pas très encourageant... Mais il y a à l'intérieur de très belles fresques, datant presque toutes du XIVème siècle :

Ensuite, je me détendais un peu Piazza Quattro Novembre - ainsi nommée en référence à une fête nationale italienne, célébrant la fin de la Première Guerre mondiale... Je ne voyais pas bien le rapport avec les trois oies, mais je les trouvait néanmoins fort réussies :

Puis je terminais cette journée par une visite du Museo Diocesano di Arte Sacra, lequel fut inauguré en l'an 2000 :

Tout d'abord pour y découvrir probablement la plus ancienne fresque, juste à l'entrée... Suivie d'une copie de L'Incrédulité de Saint Thomas, peint par Caravaggio en 1603 :

Après quoi, il fallait bien sûr que je dîne... Ce que j'ai fait tout simplement à la Pizzeria Napoli, en mangeant prosciutto et mozzarella, suivi du classique spaghetti carbonara :

Soyez rassuré, j'allais dès le lendemain repartir en montagne... Toujours dans le Piémont, certes, mais sous un temps beaucoup moins beau que celui qui régnait jusqu'alors sur Susa !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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2009 (AOÛT) : PIEMONTE / EXILLES / FORT D'EXILLES / CHIOMONTE / SUSA / CHIESA DEL PONTE (ITALIE)

Comme je l'ai déjà dit, je restais toujours dans le Piémont, descendant du Rifugio Levi Molinari (1850m) :

Pour m'en aller bien plus bas, Exilles - une petite commune située à 870m, mais qui existe depuis très longtemps :

Surtout avec le Fort d'Exilles, un impressionnant monument :

Il existe depuis le XIIème siècle, mais fut en fait détruit dès la fin de 1800 - avant d'être reconstruit par le piémontais Antonio Olivero, près de vingt ans plus tard :

C'était bâti sous forme de grand trapèze, avec deux petits côtés de 60 à 90m, et deux immenses de 260m... L'on pouvait aussi y visiter un musée dédié aux militaires - comprenant même, peut-être, le mystérieux Masque de Fer, emprisonné du temps de Louis XIV :

Vous vous demandez sans doute pourquoi je suis si peu en montagne, ces derniers temps... Pour tout dire, je pense que c'est beaucoup lié à la géographie du pays, ainsi qu'à ces nombreuses guerres qui ont à la fois marqué l'Autriche, la France et l'Italie :

En tous cas, je traversais bientôt ce pont qui partait d'Exilles :

Pour arriver bientôt à Chiomonte, un village lui aussi très ancien :

Où je m'arrêtais à Albergo Ristorante afin de déjeuner rapidement... Tout en apercevant déjà cette plaque qui marquait ma future destinée :

Je parlais bien sûr de la belle ville de Susa, encore plus basse :

Mais où l'on voyait très bien Chiesa Santa Maria del Ponte, une église fort ancienne (1266-1369 - pourvue en outre d'un petit orgue :

Ainsi que d'étonnantes fresques - le tout face à cet autel magnifique, entièrement tourné vers le plafond :

Mais tout cela ne pouvait bien longtemps me détourner de la Porta Savoia - une porte réellement édifiée à l'époque romaine, au IIIème siècle... Cachant tout juste le clocher de la cathédrale San Giusto, qui date pour sa part du XIème siècle :

Ne craignez rien, je n'ai pas fini la visite de cette ville fascinante... J'y reviendrais même demain, où vous allez découvrir des monuments tout aussi anciens, que l'on voit assez rarement dans la région !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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1995 (AOÛT) : ALPI GRAIE / CÀ D'ASTI / ROCCIAMELONE (ITALIE)

Comme je vous l'ai déjà dit, je me rendais cette fois-ci dans un pays que je ne connaissais pas encore, l'Italie - hormis le refuge I Re Magi (1760m), situé juste de l'autre côté du refuge des Drayères... Et j'ai réussi à y entraîner ma chère Fufu :

Nous montions tranquillement vers le Rigugio Cà d'asti (2850m), assez haut, et entouré de sa belle chapelle "Bonifaco Rotario" :

Nous avions la possibilité de voir le Mont Chaberton (3131m) - célèbre pour avoir fait partie du territoire italien jusqu'en 1947, issue de la guerre... Ainsi que la ville de Susa (503m), pas très loin de Torino, et qui regorge de vestiges romains et médiévaux :

Nous n'avions pas l'air très fatigué, et il régnait en plus un temps quasiment sublime :

Nous en profitâmes pour admirer le panorama de la région, tout d'abord constitué à l'ouest des Ecrins, de la Grande Ruine et de la Meije... Mais aussi de Rocciamelone (3538m), nettement italien, et qui fut en 1358 le premier sommet gravi par Bonifacio Rotario - d'où cette chapelle à Cà d'Asti, portant ce nom car il était originaire de cette ville :

Dernier point de vue sur le Mont Pelvoux (3943m) et le groupe d'Ambin (particulièrement son point sommital Rognosa d'Etiache à 3382m), encore situés en France :

Et nous étions déjà en Italie, toujours avec Rocciamelone :

Evidemment, nous souhaitions nous rendre à Gran Paradiso, et son refuge Vittore Emanuele II... Mais cela n'était pas si simple que cela, et nous entrainera dans un difficile parcours, sous un temps absolument déplorable, et je vous en parlerai la prochaine fois !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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