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  • dimanche, février 09, 2025

    1995 (SEPTEMBRE) : POINTE DES CERCES / DÔME DES ECRINS (FRANCE)

    J'étais donc retourné au refuge des Drayères, dès que j'avais quitté l'Italie, et j'y retrouvais au mois de septembre Patrick Materne, un ami de travail... Que faisions-nous, aussitôt arrivés ? 

    Mais bien sûr, il s'agissait de la Pointe des Cerces (3097m) :
    Après cela, nous n'avions qu'une seule idée : tenter le Dôme des Ecrins, seul pic de plus de 4000m que j'ai gravi de toute ma vie - à l'exception du Breithorn en Suisse... On voit très bien Patrice et moi, à gauche, Mélanie et Patrick à droite, et bien sûr Gilles, le gardien du refuge :
    Cette autre photo due à Patrick est un peu différente, surtout niveau couleurs, mais le grand avantage, c'est qu'on y voit bien les Makizushi (巻き寿司), préparés de ma main pour déclarer l'importance de cette marche en haute montagne :
    Quoiqu'il en soit, nous étions rendus dès le lendemain 1er septembre au pré de Madame Carle, départ inévitable de cette course, qui se trouve hélas assez bas (1874m) :
    Fort heureusement, la météo était très bien dégagée, et nous avions déjà un bon coup d'œil sur le Mont Pelvoux (3943m) et le Pic du Coup de Sabre (3699m) :
    En plus, nous avions un guide (bien obligés, n'est-ce pas ?), mais il était fort sympathique, et en plus, il dégustait avec passion les Makizushi restants que j'avais ramenés de la fête d'hier :
    Toujours est-il que cinq heures plus tard, nous arrivions enfin au refuge des Ecrins (3170m), appelé autrefois refuge Caron jusqu'en 1969, et doté de 116 places :
    Nous en profitâmes pour voir la Grande Sagne, "grand lieu humide" (3660m), montagne très peu pratiquée dans la région, mais néanmoins bien connue :
    Elle se trouve complètement à l'est de la barre des Ecrins (4102m), que nous voyions enfin cette fois-ci parfaitement du refuge :
    Et à gauche de ladite barre, une fois la nuit presque venue, nous découvrions la fameuse Barre Noire (3751m), classée en TD+, et juste après, la Grande Sagne (3660m) :
    On peut même voir tout ce qui se trouvait en face, dont hélas je ne me rappelle pas très bien le nom :
    En tous cas, une fois le matin venu, nous distinguions tout d'abord la Meije (3983m), le Pavé (3823m) et la Roche Faurio (3730m) :
    Puis, par la suite, la Roche Paillon (3636m) et Neige Cordier (3614m), suivis bien loin de là par le Mont Blanc (4806m), la plus haute montagne de toutes les Alpes :
    Mine de rien, c'était tout de même le matin, et nous avions presque 1000 mètres à monter, tout d'abord en face des Clochetons de Bonne Pierre (3539m) :
    Mais ceci se passa plutôt bien, sans le moindre problème, et à peine quatre heures plus tard, nous étions enfin parvenus au pied de la Barre des Ecrins (4102m) :
    Que dire du point de vue, à part qu'il s'avérait magnifique ? En tous cas, cela couvrait tout le glacier Blanc, avec dans l'ordre Roche Faurio (3730m), la pointe Xavier Blanc (3677m), et la très visible Neige Cordier (3614m) :
    Néanmoins, nous étions tout de même un petit peu fatigués... Pas tellement à cause de la montée en elle-même, mais plutôt en vertu de la fête que nous avions célébrée il y a à peine deux jours :
    En tous cas, nous ne nous fîmes pas la Barre (ce qui était plus ou moins prévu), et nous en restions au fameux Dôme des Ecrins, situé à peine 100 mètres au-dessous (4015m)... Mais cela ne changeait pas grand chose à la vue que nous pouvions avoir des plus grand sommets de la région, notamment la réputée très difficile Ailefroide (3954m), et un petit peu plus loin, les Bans (3669m) :
    Suivis, nettement plus au sud, par le Mont Gioberney (3352m), et le Pic du Says (3422m) :
    Et pour finir, toujours au sud, un panorama inouï sur les Rouies (3589m), l'Olan (3564m), et finalement, l'Aiguille des Arias (3402m) :
    Hélas, comme toujours dans ce genre d'aventures, il faut bien finir par redescendre... Ce que nous avons fini par faire, Patrick et moi, en passant par le Col des Ecrins (3367m) :
    Ce que nous étions du reste obligés de faire, comme tout le monde, histoire de ne pas passer par la directe face nord, certes pas bien difficile... Mais extrêmement dangereuse, en réalité :
    Bien sûr, on ne la voit pas immédiatement en regardant le Dôme des Ecrins, toujours sublime :
    Mais si l'on s'attarde un peu, on repère tout d'abord cette impressionnante coulée :
    Qui s'avère être en fait une barre de séracs un petit peu aléatoire, qu'il vaut mieux ne pas prendre sur la tête :
    Comme prévu, nous voici une nouvelle fois rendus au refuge des Ecrins, mais nous ne nous y arrêtons pas... Non seulement par paresse de remonter 100m, mais surtout par envie de se rendre le plus vite possible au pré de Madame Carle, avant notre propre habitation :
    Dernière vue sur le mont Pelvoux, et la Barre des crins :
    Et bien sûr, une fois n'est pas coutume, sur moi-même :
    Une ultime reproduction de la carte fétiche, où l'on découvre de façon bien précise l'itinéraire :
    Bon, inutile de le dire, je n'ai pas fait mieux de toute ma vie, à part le Breithorn en Suisse (4164m)... Mais j'espère que vous avez aimé tout autant que Patrick et moi, avant de vous entraîner vers une autre visite plus étonnante - mais pour d'autres raisons !

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    samedi, février 08, 2025

    1995 (AOÛT) : RIFUGIO VITTORE EMANUELE II / GRAN PARADISO / CIARFORON (ITALIE)

    Comme je l'avais déjà dit, nous voici maintenant rendu dans le parc national Gran Paradiso, que nous découvrons d'abord avec le petit Rifugio Città di Chivasso (2604m) :

    Juste avant de nous rendre à Colle del Nivolet (2567m), d'où nous pouvions admirer la Levanna (3619m), la Cima d'Oin (3280m), et la Cima della Vacca (3183m) :

    Tout en gardant une vue vers le futur Colle Leynir (3084m)... De même qu'en contemplant l'impressionnante Punta Basei (3338m) :
    Ainsi que sur Lago Rosset (2701m), la Levanna, et nettement plus à l'est, la Punta Fourà (3411m) :
    Et voici : nous sommes finalement rendu au Colle Leynir (3084m)... D'où ma femme admirait le petit glacier de Vaudalettaz :
    Une petite vue sur le bien nommé Lago Nero (2748m), et bien sûr Gran Paradiso (4061m), Tresenta (3609m) et le fameux Ciarforon (3642m) :
    Avant de partir, nous avions un dernier regard pour la Levanna... Et aussi pour Lago Agnel (2300m) et fort proche de lui Lago Serrù (2275m) :
    Après avoir beaucoup marché, nous parvenions enfin à Croce dell'Arolley (2313m), sur fond de Tresenta et de Ciarforon... D'où l'on pouvait déjà entrevoir notre prochain lieu de repos, le rifugio Vittore Emanuel II - qui fut inauguré en 1961, et est dédié au premier roi d'Italie, qui se rendait très souvent dans cette région :
    Nous pouvions enfin contempler le spectaculaire Ciarforon (3642m), accompagné à droite de Becca di Montciair (3535m) et de Denti del Broglio (3454m) :
    Nettement plus au sud, nous portions un dernier regard vers le Grand Nomenon (3488m) et la Grivola (3969m) :
    Avant d'en revenir naturellement à l'humble Piccolo Paradiso (3926m), et au magistral Gran Paradiso (4061m) :
    Nous finissions cette randonnée par un arrêt à Rifugio Federico Chabod (2710m), beaucoup plus classique :
    Après cette fabuleuse marche, mon épouse regagna Paris - pour un motif dont je ne me souviens plus... Mais je suis pour ma part resté en montagne, tout d'abord - ce qui était normal - dans le refuge des Drayères, et plus exceptionnel, à l'ascension du Dôme des Ecrins, que vous allez bientôt partager !

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