L'INDEX DE TOUS LES LIENS :
  • C'EST LÀ !
  • TOUTES MES RANDONNEES, DE 1984 À 2010 :
  • C'EST ICI !
  • POUR EN REVENIR À L'ORIGINAL :
  • C'EST LÀ !

  • jeudi, mars 27, 2025

    2004 (AOÛT) : REFUGE DES DRAYÈRES / POINTE DES CERCES / COL DES MUANDES (FRANCE)

    Je vous avais fait une ultime promesse, et je la tiens : rentrer de l'Italie en France, et comme chacun le sait, passer de Bardonecchia au refuge des Drayères... Ceci en transitant par le lac Chavillon et I Re Magi :

    Vue accompagnée de celle sur le Grand Séru et le Petit Séru, sans oublier l'à peine plus bas Col du Vallon :
    Je préfère vous le dire tout de suite : la description de ce massif est bien moins intéressante qu'au tout début, autrement dit en 1985 sur CET ARTICLE... Je me bornerais juste à décrire I Re Magi, par exemple, observés du Col des Muandes, ou encore le massif des Cerces, accompagné de ses moutons :
    Suite à quoi je passe au fort connu Lac des Béraudes, au Mont Thabor, inoubliable, et bien sûr au massif des Ecrins - le plus haut de la région :
    Il me reste encore un petit point à détailler : ma montée au Pic du Lac Rouge... Et mon aperçu sur le Pic de la Moulinière, un peu à l'ouest :
    Après quoi, j'en viens à la seule fois où je vous donnerai une altitude, celle de la Pointe des Cerces (3098m)... Où je suis monté beaucoup plus raisonnablement qu'en 1985, et ceci est bien compréhensible - d'autant plus que j'y étais tout seul :
    De là, je voyais très bien le massif de la Meije, les Aiguilles d'Arves, ainsi que toute la Vanoise et le Mont Thabor : 
    Sans parler de la Main de Crépin, pour une fois vue du haut, du massif des Cerces tout entier, et évidemment des Aiguilles d'Arves et de l'Aiguille du Goléon :
    Il me restait une bonne nuit à passer au refuge des Drayères :
    Suite à quoi le mois de septembre arrivait, et me forçait à un retour sur Paris - non sans passer un dernier instant sous la Pointe des Cerces :
    Comme je vous l'avais déjà dit plus haut, ceci ne vaut pas le premier article publié à ce sujet, qui date de 1985 - soit il y a quarante ans... Mais il importe peu : dès l'an prochain, je reviendrais encore en Italie - et évidemment dans le refuge des Drayères !

    Libellés : , , , , , ,

    mercredi, mars 12, 2025

    2000 (AOÛT) : BARDONECCHIA / COL DES MUANDES / MONT THABOR / POINTE DES CERCES (FRANCE)

    Comme je vous l'avais dit, en cette fin août qui commençait à ressembler à l'automne de septembre, je me rendais seul en train à Bardonecchia, dernière commune d'Italie avant la France... Où j'avais pris en photo cette ville assez peu intéressante, mais que je préfère remplacer par celle de Lago Verde, à deux doigts de ce refuge sympathique, I Re Magi :

    Bonne nouvelle : j'y retrouvais ma propre femme Fufu... Avec qui nous nous rendions tout d'abord au Col des Thures - pour tout dire, bien accompagné par de nombreux moutons :
    Suite à quoi nous parvînmes enfin à l'Aiguille Rouge, encore en territoire italien - avec beaucoup de randonneurs, pour une fois :
    Dès le lendemain, nous passions cette fois-ci à quelque chose de bien plus sérieux, la montée - longue - au Mont Thabor, durant laquelle nous contemplions au sud la Pointe de l'Enfourant :
    Avant de se retourner vers le nord, d'où l'on voyait de mieux en mieux la célèbre chapelle Notre-Dame des Douleurs - seulement à une centaine de mètres du sommet, à 3178m :
    Une fois parvenu, l'on pouvait évidemment observer pas mal de massifs de l'Oisans, tout d'abord le Dôme de Monêtier ou les Agneaux, puis la Grande Ruine et la fameuse Meije :
    Ou alors regarder vers le sud, où l'on y voit nettement Rochebrune ou la Grande Tempête... Mais rien ne pouvait remplacer les Ecrins et ses nombreux associés, comme le montrait clairement Fufu tournée vers l'ouest par cette grande chaleur :
    Malheureusement, elle devait assez vite rentrer sur Paris... On fit donc une balade plus calme vers le Col des Muandes, ce qui je crois lui plut énormément, sous un temps impeccable :
    Une fois seul, je me rendais naturellement au Lac Rouge, assez sublime dans son genre, et extrêmement désert :
    Et je grimpais à cette horrible casse inséparable d'un très beau belvédère, d'où l'on voyait ce rocher qui lui allait si bien, la Chandelle du Lac Rouge :
    Le lendemain, par contre, je décidais d'emmener un ami du gardien, Salem, à l'assaut de la Pointe des Cerces... Dont l'on voyait d'abord l'arête nord, pour ensuite arriver au sommet de 3098m, accompagné de cet énorme cairn violacé :
    Il est inutile que je me présente moi-même... Mais je tiens par contre à vous montrer Salem au pied de cette croix sommitale, qui cite la phrase bien connue de Paul Valéry, "Je vaux ce que je veux" : 
    C'est assez exact, vous ne trouvez pas ? En tous cas, nous repartîmes fort content, contemplant du sommet les Agneaux, le Pic sans Nom, l'Ailefroide et la Barre des Ecrins... Avant d'admirer, une fois rentrés au refuge des Drayères, la Pointe des Blanchets et la Pointe des Cerces :
    Je crois que comme fin de vacances, j'ai difficilement connu mieux que ça... Nous nous reverrons certainement en 2001, de nouveau en Italie, mais dans une région bien différente des Dolomites - que j'admire toujours autant, même une fois passé 25 ans !

    Libellés : , , , , , , ,

    dimanche, février 09, 2025

    1995 (SEPTEMBRE) : POINTE DES CERCES / DÔME DES ECRINS (FRANCE)

    J'étais donc retourné au refuge des Drayères, dès que j'avais quitté l'Italie, et j'y retrouvais au mois de septembre Patrick Materne, un ami de travail... Que faisions-nous, aussitôt arrivés ? 

    Mais bien sûr, il s'agissait de la Pointe des Cerces (3097m) :
    Après cela, nous n'avions qu'une seule idée : tenter le Dôme des Ecrins, seul pic de plus de 4000m que j'ai gravi de toute ma vie - à l'exception du Breithorn en Suisse... On voit très bien Patrice et moi, à gauche, Mélanie et Patrick à droite, et bien sûr Gilles, le gardien du refuge :
    Cette autre photo due à Patrick est un peu différente, surtout niveau couleurs, mais le grand avantage, c'est qu'on y voit bien les Makizushi (巻き寿司), préparés de ma main pour déclarer l'importance de cette marche en haute montagne :
    Quoiqu'il en soit, nous étions rendus dès le lendemain 1er septembre au pré de Madame Carle, départ inévitable de cette course, qui se trouve hélas assez bas (1874m) :
    Fort heureusement, la météo était très bien dégagée, et nous avions déjà un bon coup d'œil sur le Mont Pelvoux (3943m) et le Pic du Coup de Sabre (3699m) :
    En plus, nous avions un guide (bien obligés, n'est-ce pas ?), mais il était fort sympathique, et en plus, il dégustait avec passion les Makizushi restants que j'avais ramenés de la fête d'hier :
    Toujours est-il que cinq heures plus tard, nous arrivions enfin au refuge des Ecrins (3170m), appelé autrefois refuge Caron jusqu'en 1969, et doté de 116 places :
    Nous en profitâmes pour voir la Grande Sagne, "grand lieu humide" (3660m), montagne très peu pratiquée dans la région, mais néanmoins bien connue :
    Elle se trouve complètement à l'est de la barre des Ecrins (4102m), que nous voyions enfin cette fois-ci parfaitement du refuge :
    Et à gauche de ladite barre, une fois la nuit presque venue, nous découvrions la fameuse Barre Noire (3751m), classée en TD+, et juste après, la Grande Sagne (3660m) :
    On peut même voir tout ce qui se trouvait en face, dont hélas je ne me rappelle pas très bien le nom :
    En tous cas, une fois le matin venu, nous distinguions tout d'abord la Meije (3983m), le Pavé (3823m) et la Roche Faurio (3730m) :
    Puis, par la suite, la Roche Paillon (3636m) et Neige Cordier (3614m), suivis bien loin de là par le Mont Blanc (4806m), la plus haute montagne de toutes les Alpes :
    Mine de rien, c'était tout de même le matin, et nous avions presque 1000 mètres à monter, tout d'abord en face des Clochetons de Bonne Pierre (3539m) :
    Mais ceci se passa plutôt bien, sans le moindre problème, et à peine quatre heures plus tard, nous étions enfin parvenus au pied de la Barre des Ecrins (4102m) :
    Que dire du point de vue, à part qu'il s'avérait magnifique ? En tous cas, cela couvrait tout le glacier Blanc, avec dans l'ordre Roche Faurio (3730m), la pointe Xavier Blanc (3677m), et la très visible Neige Cordier (3614m) :
    Néanmoins, nous étions tout de même un petit peu fatigués... Pas tellement à cause de la montée en elle-même, mais plutôt en vertu de la fête que nous avions célébrée il y a à peine deux jours :
    En tous cas, nous ne nous fîmes pas la Barre (ce qui était plus ou moins prévu), et nous en restions au fameux Dôme des Ecrins, situé à peine 100 mètres au-dessous (4015m)... Mais cela ne changeait pas grand chose à la vue que nous pouvions avoir des plus grand sommets de la région, notamment la réputée très difficile Ailefroide (3954m), et un petit peu plus loin, les Bans (3669m) :
    Suivis, nettement plus au sud, par le Mont Gioberney (3352m), et le Pic du Says (3422m) :
    Et pour finir, toujours au sud, un panorama inouï sur les Rouies (3589m), l'Olan (3564m), et finalement, l'Aiguille des Arias (3402m) :
    Hélas, comme toujours dans ce genre d'aventures, il faut bien finir par redescendre... Ce que nous avons fini par faire, Patrick et moi, en passant par le Col des Ecrins (3367m) :
    Ce que nous étions du reste obligés de faire, comme tout le monde, histoire de ne pas passer par la directe face nord, certes pas bien difficile... Mais extrêmement dangereuse, en réalité :
    Bien sûr, on ne la voit pas immédiatement en regardant le Dôme des Ecrins, toujours sublime :
    Mais si l'on s'attarde un peu, on repère tout d'abord cette impressionnante coulée :
    Qui s'avère être en fait une barre de séracs un petit peu aléatoire, qu'il vaut mieux ne pas prendre sur la tête :
    Comme prévu, nous voici une nouvelle fois rendus au refuge des Ecrins, mais nous ne nous y arrêtons pas... Non seulement par paresse de remonter 100m, mais surtout par envie de se rendre le plus vite possible au pré de Madame Carle, avant notre propre habitation :
    Dernière vue sur le mont Pelvoux, et la Barre des crins :
    Et bien sûr, une fois n'est pas coutume, sur moi-même :
    Une ultime reproduction de la carte fétiche, où l'on découvre de façon bien précise l'itinéraire :
    Bon, inutile de le dire, je n'ai pas fait mieux de toute ma vie, à part le Breithorn en Suisse (4164m)... Mais j'espère que vous avez aimé tout autant que Patrick et moi, avant de vous entraîner vers une autre visite plus étonnante - mais pour d'autres raisons !

    Libellés : , , , , , ,