Voilà, c'est le mois de juillet... Et je ne me rendais pas au Japon, comme l'année dernière, mais une nouvelle fois au refuge des Drayères - situé comme chacun le sait dans la vallée de la Clarée, juste au dessous de l'impressionnante Main de Crépin (2942m) :
Avec une vue superbe sur le lointain Mont Thabor (3178m), et dans l'autre sens sur l'Aiguille Noire (2869m) - bien plus basse, mais demandant de réelles compétences d'alpinisme :
Inutile de vous préciser que nous commençâmes le mois de juillet de façon bien plus calme, consistant simplement en un petit tour du côté du Lac de la Clarée (2433m) - juste dominé par l'étrange Pain de Sucre (2654m) :
Pourquoi dis-je nous ? Et bien parce que j'avais rencontré peu de temps auparavant cette superbe pianiste japonaise, qui non seulement appréciait la musique classique tout autant que moi, mais semblait également bien intéressée par la montagne :
Dès le lendemain venu, nous partîmes pour l'Aiguille Grive (2733m), une autre pointe pas bien difficile - mais qui est peu pratiquée du côté de Névache, la grande majorité de ses visiteurs venant de la Vanoise, plus au nord :
C'était encore plus joli une fois vu du haut, où nous découvrions du même coup un grand nombre de massifs - dont je suis hélas aujourd'hui incapable de vous citer les noms :
Si vous voulez tout savoir, cette jeune fille est devenue ma femme pendant une bonne dizaine d'années, jusqu'à 2001, à peu près... Elle était du signe du bélier, pratiquement toujours prête à rire, et cela m'a immédiatement beaucoup plu :
Son vrai nom était Fumie Itô... Mais étant donné le sens tordu de son prénom dans la langue française, nous l'appelions tous "Fufu" - ce qui semble-t-il lui allait très bien :
Un autre jour, nous fîmes un petit tour du côté du Camp des Rochilles (2410m) - un ouvrage bâti en 1902, puis revu par Maginot autour de 1939, afin de faire face à l'invasion italienne... Il ne sert plus que de refuge aujourd'hui, réduit au minimum en ce sens :
Cela n'empêcha pas Fufu de se recueillir tranquillement sous les fameuse Tours de Notre-Dame (2648m), puis devant le face ouest de l'Aiguille Noire, bien plus impressionnante :
Vient ensuite le moment de rentrer au refuge des Drayères... Mais personne n'allait s'en plaindre, vu l'étonnante beauté du massif :
Lors du dernier jour, nous entreprîmes une balade avec le gardien Gilles, vers le superbe Col de Névache (2794m), juste entre la pointe du même nom et la Roche du Chardonnet (2950m) :
Et nous avions de là une vue magnifique sur toute la vallée de la Clarée, avec Alba, bien sûr :
Allons nous revenir dès que possible ? Bien des années plus tard, je suis très au courant de nos intentions, inutile de le préciser... Rendez-vous donc en 1988, ce que vous pourrez aisément trouver dans le lien habituel ci-dessous !
Libellés : 1987, Aiguille Grive, Cerces, Clarée, Dauphiné, France, Hautes-Alpes, Montagne