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  • mercredi, mars 12, 2025

    2000 (AOÛT) : BARDONECCHIA / COL DES MUANDES / MONT THABOR / POINTE DES CERCES (FRANCE)

    Comme je vous l'avais dit, en cette fin août qui commençait à ressembler à l'automne de septembre, je me rendais seul en train à Bardonecchia, dernière commune d'Italie avant la France... Où j'avais pris en photo cette ville assez peu intéressante, mais que je préfère remplacer par celle de Lago Verde, à deux doigts de ce refuge sympathique, I Re Magi :

    Bonne nouvelle : j'y retrouvais ma propre femme Fufu... Avec qui nous nous rendions tout d'abord au Col des Thures - pour tout dire, bien accompagné par de nombreux moutons :
    Suite à quoi nous parvînmes enfin à l'Aiguille Rouge, encore en territoire italien - avec beaucoup de randonneurs, pour une fois :
    Dès le lendemain, nous passions cette fois-ci à quelque chose de bien plus sérieux, la montée - longue - au Mont Thabor, durant laquelle nous contemplions au sud la Pointe de l'Enfourant :
    Avant de se retourner vers le nord, d'où l'on voyait de mieux en mieux la célèbre chapelle Notre-Dame des Douleurs - seulement à une centaine de mètres du sommet, à 3178m :
    Une fois parvenu, l'on pouvait évidemment observer pas mal de massifs de l'Oisans, tout d'abord le Dôme de Monêtier ou les Agneaux, puis la Grande Ruine et la fameuse Meije :
    Ou alors regarder vers le sud, où l'on y voit nettement Rochebrune ou la Grande Tempête... Mais rien ne pouvait remplacer les Ecrins et ses nombreux associés, comme le montrait clairement Fufu tournée vers l'ouest par cette grande chaleur :
    Malheureusement, elle devait assez vite rentrer sur Paris... On fit donc une balade plus calme vers le Col des Muandes, ce qui je crois lui plut énormément, sous un temps impeccable :
    Une fois seul, je me rendais naturellement au Lac Rouge, assez sublime dans son genre, et extrêmement désert :
    Et je grimpais à cette horrible casse inséparable d'un très beau belvédère, d'où l'on voyait ce rocher qui lui allait si bien, la Chandelle du Lac Rouge :
    Le lendemain, par contre, je décidais d'emmener un ami du gardien, Salem, à l'assaut de la Pointe des Cerces... Dont l'on voyait d'abord l'arête nord, pour ensuite arriver au sommet de 3098m, accompagné de cet énorme cairn violacé :
    Il est inutile que je me présente moi-même... Mais je tiens par contre à vous montrer Salem au pied de cette croix sommitale, qui cite la phrase bien connue de Paul Valéry, "Je vaux ce que je veux" : 
    C'est assez exact, vous ne trouvez pas ? En tous cas, nous repartîmes fort content, contemplant du sommet les Agneaux, le Pic sans Nom, l'Ailefroide et la Barre des Ecrins... Avant d'admirer, une fois rentrés au refuge des Drayères, la Pointe des Blanchets et la Pointe des Cerces :
    Je crois que comme fin de vacances, j'ai difficilement connu mieux que ça... Nous nous reverrons certainement en 2001, de nouveau en Italie, mais dans une région bien différente des Dolomites - que j'admire toujours autant, même une fois passé 25 ans !

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    mardi, mars 11, 2025

    2000 (AOÛT) : LAGO D'AVIO / CORNO BAITONE / RIFUGIO TONOLINI / PASSO DEL MILLER (ITALIE)

    Nous étions cette fois-ci en Lombardie, où nous passions un peu de temps dans les communes de Temù et de Canè, avant de parvenir au Lago d'Avia (1908m) - l'un des plus grands barrages de la région :

    Fort heureusement, le temps devenait bien meilleur, et nous donnait l'occasion d'admirer le Corno Baitone (3331m), et surtout le célèbre Monte Adamello (3354m) :
    L'on pouvait voir aussi le Monte dei Frati, tout en franchissant le barrage jusqu'au Rifugio Garibaldi (2250m), l'un des points de départ pour Monte Adamello :
    Mais ceci ne nous expliquait pas ces immenses et énigmatiques ruines, situé au bien plus élevé Lago Pantano d'Avio (2378m) :
    L'on distinguait clairement Passo et Punta del Venerocolo (3323m), puis Cima Plem (3182m)... Et plus grave, le Passo della Lastra, que l'on a eu beaucoup de mal à franchir :
    Sans compter que la descente était encore plus délicate... Toujours est-il qu'une fois passé Lago Premassone et Lago Rotondo, nous arrivions enfin au Rifugio Tonolini (2467m), le plus ancien de tout le massif :
    Le lendemain, nous entreprîmes le Passo del Miller (2818m), d'où nous avions une belle vue sur le lac du même nom, et aussi sur Cima Triangolo et Passo di Poia :
    Un dernier regard sur Corni di Salarno (et du même nom, Vedretto et Cornetto)... Et nous arrivâmes enfin au Rifugio Città di Lissone (2017m) :
    L'on dit souvent qu'il ne faut que cinq heures pour se rendre au refuge suivant... Mais c'était en fait bien pire, non seulement à cause du temps, qui affectait les deux crêtes que nous avions à franchir :
    Ensuite, arriver au pied de Monte Marosso (2688m), et passer tout à la fois Passo Ignaga et Passo di Campo (2298m) :
    Enfin, découvrir en plein milieu du désert Cima Dernal (2825m), et surtout l'hallucinante Sega d'Arno : 
    Une bonne raison pour dormir sans hésiter au Rifugio Maria e Franco, situé exactement à Passo Dernal (2574m) :
    D'où l'on découvrait tout à la fois Forcella di Tredenus, et malheureusement sous un temps beaucoup moins clément Cima Tredenus (2796m) :
    Avant de descendre définitivement sur Breno, petite commune de Lombardie, où quelques folies semblaient bien s'être érigées autrefois :
    Voilà, pour l'heure, c'est fini en Italie ! Et j'allais me rendre de nouveau en France, devinez où ? Bien sûr, au refuge des Drayères, en transitant par Bardonecchia - comme j'avais coutume de le faire...

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