Comme je vous l'avais dit, en cette fin août qui commençait à ressembler à l'automne de septembre, je me rendais seul en train à Bardonecchia, dernière commune d'Italie avant la France... Où j'avais pris en photo cette ville assez peu intéressante, mais que je préfère remplacer par celle de Lago Verde, à deux doigts de ce refuge sympathique, I Re Magi :
Bonne nouvelle : j'y retrouvais ma propre femme Fufu... Avec qui nous nous rendions tout d'abord au Col des Thures - pour tout dire, bien accompagné par de nombreux moutons :
Suite à quoi nous parvînmes enfin à l'Aiguille Rouge, encore en territoire italien - avec beaucoup de randonneurs, pour une fois :
Dès le lendemain, nous passions cette fois-ci à quelque chose de bien plus sérieux, la montée - longue - au Mont Thabor, durant laquelle nous contemplions au sud la Pointe de l'Enfourant :
Avant de se retourner vers le nord, d'où l'on voyait de mieux en mieux la célèbre chapelle Notre-Dame des Douleurs - seulement à une centaine de mètres du sommet, à 3178m :
Une fois parvenu, l'on pouvait évidemment observer pas mal de massifs de l'Oisans, tout d'abord le Dôme de Monêtier ou les Agneaux, puis la Grande Ruine et la fameuse Meije :
Ou alors regarder vers le sud, où l'on y voit nettement Rochebrune ou la Grande Tempête... Mais rien ne pouvait remplacer les Ecrins et ses nombreux associés, comme le montrait clairement Fufu tournée vers l'ouest par cette grande chaleur :
Malheureusement, elle devait assez vite rentrer sur Paris... On fit donc une balade plus calme vers le Col des Muandes, ce qui je crois lui plut énormément, sous un temps impeccable :
Une fois seul, je me rendais naturellement au Lac Rouge, assez sublime dans son genre, et extrêmement désert :
Et je grimpais à cette horrible casse inséparable d'un très beau belvédère, d'où l'on voyait ce rocher qui lui allait si bien, la Chandelle du Lac Rouge :
Le lendemain, par contre, je décidais d'emmener un ami du gardien, Salem, à l'assaut de la Pointe des Cerces... Dont l'on voyait d'abord l'arête nord, pour ensuite arriver au sommet de 3098m, accompagné de cet énorme cairn violacé :
Il est inutile que je me présente moi-même... Mais je tiens par contre à vous montrer Salem au pied de cette croix sommitale, qui cite la phrase bien connue de Paul Valéry, "Je vaux ce que je veux" :
C'est assez exact, vous ne trouvez pas ? En tous cas, nous repartîmes fort content, contemplant du sommet les Agneaux, le Pic sans Nom, l'Ailefroide et la Barre des Ecrins... Avant d'admirer, une fois rentrés au refuge des Drayères, la Pointe des Blanchets et la Pointe des Cerces :
Je crois que comme fin de vacances, j'ai difficilement connu mieux que ça... Nous nous reverrons certainement en 2001, de nouveau en Italie, mais dans une région bien différente des Dolomites - que j'admire toujours autant, même une fois passé 25 ans !
Libellés : 2000, Clarée, Dauphiné, France, Hautes-Alpes, Mont Thabor, Montagne, Pointe des Cerces