1995 (AOÛT) : ALPI GRAIE / RIFUGIO CIBRARIO / LAGO DELLA ROSSA / RIFUGIO GASTALDI (ITALIE)

Deuxième point de ce parcours inédit que nous menions en Italie, où nous passâmes tout d'abord par les étranges baraquements du Col Croce di Ferro (2558m)... Avant de nous reposer face au Lago di Malciaussia, artificiel depuis 1930 et situé bien plus bas (1805m) :

Bien que nous le tentions pas, nous regardions à gauche le Monte Turlo (2590m), accompagné à sa droite du Monte Piccolo Turlo (2420m) :

Nous partîmes alors en direction d'un nouveau refuge - avec un temps beaucoup plus capricieux que les jours précédents... Et le torrent de Pera Ciaval, qui se montrait en pleine forme :

Mais l'on parvint tout de même au Refugio Luigi Cibrario (2616m), ce qui nous fit beaucoup de bien :

Juste au nord, nous étions près dès le lendemain à nous lancer vers le Lago della Rossa (2718m), au pied de la très belle Grande Ciameralla (3676m) !

Avant de parvenir au Colle Altare (2901m), d'où nous admirions les trois aiguilles de Monte Lera (3355m) - toujours en compagnie du Lago della Rossa :

Pour bientôt passer à Lago del Collarin d'Arnas (2851m) :

Puis à Collarin d'Arnas lui-même, la Punta Maria (3302m) et la Punta del Crot (3211m), tout d'abord au coucher du jour assez déplorable... Mais sous un lever de soleil bien plus agréable :

Nous avions donc de parfaites conditions pour monter jusqu'au Rifugio Gastaldi (2659m), surmonté par la Grande Ciamarella... Et une vue bien plus cool sur Collarin d'Arnas, Punta Maria et Punta del Crot :

Hélas, ces circonstances se dégradèrent avec le temps, lorsque le lendemain nous parvînmes au Colle del Trione (2486m), puis au Colle della Crocetta (2641m), dans des conditions impossibles à décrire :

Il ne nous restait donc plus qu'à parvenir au Lago di Ceresole Reale (1582m), bien plus bas, et fort proche de Torino :

Fort heureusement, nous nous destinions par la suite au parc du Gran Paradiso - un des plus beaux d'Italie, et qui sera notre dernière randonnée dans cet endroit, du moins pour l'instant !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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1995 (AOÛT) : ALPI GRAIE / CÀ D'ASTI / ROCCIAMELONE (ITALIE)

Comme je vous l'ai déjà dit, je me rendais cette fois-ci dans un pays que je ne connaissais pas encore, l'Italie - hormis le refuge I Re Magi (1760m), situé juste de l'autre côté du refuge des Drayères... Et j'ai réussi à y entraîner ma chère Fufu :

Nous montions tranquillement vers le Rigugio Cà d'asti (2850m), assez haut, et entouré de sa belle chapelle "Bonifaco Rotario" :

Nous avions la possibilité de voir le Mont Chaberton (3131m) - célèbre pour avoir fait partie du territoire italien jusqu'en 1947, issue de la guerre... Ainsi que la ville de Susa (503m), pas très loin de Torino, et qui regorge de vestiges romains et médiévaux :

Nous n'avions pas l'air très fatigué, et il régnait en plus un temps quasiment sublime :

Nous en profitâmes pour admirer le panorama de la région, tout d'abord constitué à l'ouest des Ecrins, de la Grande Ruine et de la Meije... Mais aussi de Rocciamelone (3538m), nettement italien, et qui fut en 1358 le premier sommet gravi par Bonifacio Rotario - d'où cette chapelle à Cà d'Asti, portant ce nom car il était originaire de cette ville :

Dernier point de vue sur le Mont Pelvoux (3943m) et le groupe d'Ambin (particulièrement son point sommital Rognosa d'Etiache à 3382m), encore situés en France :

Et nous étions déjà en Italie, toujours avec Rocciamelone :

Evidemment, nous souhaitions nous rendre à Gran Paradiso, et son refuge Vittore Emanuele II... Mais cela n'était pas si simple que cela, et nous entrainera dans un difficile parcours, sous un temps absolument déplorable, et je vous en parlerai la prochaine fois !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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