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  • lundi, mars 31, 2025

    2006 (AOÛT) : KARWENDEL / FALKENHÜTTE / LADIRERER SPITZE / LAMSENJOCHHÜTTE (AUTRICHE)

    Comme je vous l'avais déjà bien dit - surtout si vous n'aimez pas passer beaucoup de temps dans les villes -, je me suis aussitôt rendu non pas à l'ouest d'Innsbruck, comme la dernière fois en 1977, mais franchement au nord, où je découvris rapidement la commune de Scharnitz (964m), mais surtout la grande vallée de Karwendel :

    Cet étrange massif, que l'on qualifie parfois de Préalpes orientales, se situe juste entre l'Autriche et l'Allemagne - la Bavière... Il est essentiellement composé de calcaire et de dolomie, très reconnaissable au nombreuses falaises visibles dans le coin :
    Au bout de cinq heures, j'arrivais enfin à Karwendelhaus (1771m)... Un refuge de 50 places, fort bien situé de façon totalement verticale :
    Dès le lendemain, je partais en direction de Falkenhütte, le prochain refuge - pour trois heures, environ :
    Et c'était assez surprenant de voir, bien au-delà du plutôt calme Karwendeltal, la raideur et la puissance de ces nombreuses falaises :
    Je m'en rendis encore mieux compte une fois parvenu à Falkenhütte - d'où l'on avait une vue sur l'impressionnant Grosser Möseler, deuxième massif le plus haut des Alpes de Zillertal  (3479m) :
    Il y avait pas mal de parcours à faire depuis Falkenhütte, mais en fait, l'on se bornait à regarder ces falaises, traversés par de vastes chemins :
    Cela pour se retrouver le soir même face au Ladirerer Spitze (2588m) - l'un des murs les plus hallucinants de la région :
    Une dernière vue sur Falkenhütte (1848m)... Après quoi, je repartis tranquillement vers un autre refuge - bien entendu indiqué, comme ça l'est toujours en Autriche :
    Sans y découvrir au passage le Grosse Ahornboden - lequel est porté à lui tout seul grâce à des milliers d'érables sycomores, vieux de 300 à 600 ans, et classé en zone de protection :
    Je continuais à marcher dans cette vallée fort belle, du haut comme du bas, et surtout par ce temps absolument fabuleux :
    Jusqu'à ce que je parvienne à Lamsenjochhütte (1953m)... Non seulement très bien placé, mais en prime juste sous Lamsenspitze (2508m), autre pointe célèbre du massif :
    Pas mal, non ? Particulièrement avec une météo aussi fabuleuse, dont j'espère bien qu'elle va encore durer un bon moment...

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    dimanche, mars 30, 2025

    2006 (AOÛT) : TYROL / INNSBRUCK / GOLDENES DACHL / WILTEN BASILIKA / HOFKIRCHE (AUTRICHE)

    Enfin, j'étais à nouveau dans un pays que je n'avais pas revu depuis 1997, l'Autriche, et je le commençais cette fois-ci par l'une de ses villes les plus célèbre, Innsbruck - ainsi nommée en raison du fleuve l'Inn et du pont... J'espère que vous l'aimerez beaucoup, sinon, inutile de prendre cette peine : rendez vous tout de suite à la montagne, en consultant d'emblée l'article suivant !

    Pour ceux qui restent, je dormais alors dans un modeste hôtel, mais sa nourriture - un filet de sandre - y était absolument parfaite :

    Dès le lendemain, je me dirigeais vers la vieille ville, où se trouvait entre autre le célèbre Hofburg - ancienne résidence impériale -, ainsi que la fontaine Leopoldsbrunnen, qui fut bâtie en l'honneur de Leopold V (1586-1632) par Caspas Gras :
    Je visitais également sa cathédrale - Dom zu Sankt Jakob -, dont je ne pris pas de photo à l'extérieur... Mais je me rattrapais par celle du fabuleux orgue de 57 jeux, qui se base sur l'instrument initial de 1725 :
    Un peu plus loin, je découvrais la Helblinghaus, qui était déjà impressionnante - ne serait-ce que grâce à son désign baroque fort ludique :
    Mais évidemment, c'est beaucoup moins bien connu que le splendide Goldenes Dachl - que j'avais déjà aperçu autrefois, mais sans y accorder la même attention :
    Célèbre dans le monde entier, ce bâtiment de style gothique tardif fut construit en 1420 comme résidence principale des souverains tyroliens... Sa baie vitrée, dotée de 2657 bardeaux de cuivre dorés au feu, fut ajoutée à l'occasion du tournant du siècle, vers 1500, en hommage à l'empereur Maximilien Ier :
    Très proche, il y a également le bien connu restaurant Goldener Adler - lui aussi réputé pour sa décoration, et surtout pour sa cuisine :
    Peu de temps après, je me rendis sur l'île d'Innsbruck, afin d'y découvrir la plus ancienne paroisse catholique de la région, qui a été construite dans le style rococo en 1751-1756 : 
    C'était particulièrement visible à l'intérieur, d'un style baroque tardif, avec un débordement massif dans les couleurs les plus délicates, mélangée à beaucoup d'or et de stucs délicats... L'orgue pouvait paraître lui aussi assez joli, mais avec seulement 24 jeux, il restait très loin de celui de la cathédrale :
    Je me rendis ensuite à Hofkirche, construite entre 1553 et 1563 pour servir de tombeau à l'empereur Maximilien Ier - ce qu'elle ne fit finalement pas, même si l'on y voit toujours un cénotaphe impressionnant :
    On y découvre 28 figures de bronze plus grandes que nature - et bien sûr, celles de Maximilien Ier et de son épouse :
    Après cela, j'avais besoin de me détendre... Rien de plus facile, puisqu'à proximité se découvre le Tiroler Volkskunstmuseum - un musée où sont entreposé quantité d'œuvres, allant du très ancien au plus moderne, et toujours marquées par un impeccable raffinement :
    Voilà, j'en ai fini avec cette ville fabuleuse... Et j'allais dès lors partir en montagne, évidemment dans le Tyrol, et j'espère que vous avez aimé autant que moi !

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    samedi, mars 29, 2025

    2005 (SEPTEMBRE) : REFUGE DES DRAYÈRES / COL DES MUANDES / PAIN DE SUCRE (FRANCE)

    Comme je vous l'avais déjà dit, j'avais passé une forte courte fin d'été près du Lac de Côme, en Italie, lorsque je décidais enfin de finir ces vacances comme il se doit, c'est à dire en France... Ne me demandez pas par quel village je suis passé, incapable de m'en souvenir :

    Par contre, je me rappelle très bien de mon point d'arrivée... C'était forcément le massif des Cerces, et comme chacun sait, le point incontournable du refuge des Drayères :
    Je ne sais plus s'il s'agissait du Lac Long ou du Lac Rond, mais en tous cas, c'était photographié juste avant d'arriver au Col des Muandes (2828m), d'où l'on avait bien sûr une vue complète sur la Main de Crépin et la Pointe des Cerces :
    De là, on était évidemment face au Mont Thabor et au Pic du Thabor, ainsi qu'à côté de la croix du coin... Et j'ai l'impression qu'il faisait assez chaud, mine de rien :
    L'on prit tout le temps qu'il fallait pour redescendre au refuge des Drayères - qui avait de plus en plus l'air de survivre en septembre, compte tenu de ces herbes :

    Je repartis les jours suivants, afin d'effectuer une balade que l'on fait assez peu souvent, le tour du Pain de Sucre :
    J'y voyais de belles choses, à commencer par ce qui ressemblait vaguement à du quartz... Sans même parler de la route vers l'Aiguille Noire :
    Car je n'allais pas du tout dans cette direction... Me concentrant au contraire sur le Pain de Sucre, autrement dit la petite montagne la plus à gauche :
    Ce que beaucoup de gens ne savent pas, par manque de randonnées dans ce coin, c'est à quel point son aspect est extrêmement varié :
    Ceci que l'on y vienne par l'est, ou par l'ouest - c'est simple :
    Le plus étonnant, c'est quand l'on y découvre du Portor - un marbre fort apprécié de tous les connaisseurs :
    Incroyable, n'est-ce pas ? Quoiqu'il en soit, j'achevais ainsi mon tour du Pain de Sucre, me reposant rapidement à la cabane de l'ours... Et plus longuement ensuite dans la cuisine du refuge des Drayères - oui, je sais, mes baskets sont très belles, mais normal, pour des Buffalo :
    Pour tout dire, j'avais ainsi fait ma dernière balade de 2005... A partir de là, le refuge allait progressivement fermer - jusqu'à la fin prévue :
    Accompagné par le gardien du refuge, il me suffisait ensuite de passer au pied de cette bien connue Aiguille Rouge, avant de passer une bonne soirée au Rifugio I Tre Magi, en Italie... Pas bien loin de Bardonecchia, et donc de mon train pour Paris :
    Je sais, ça n'a pas été fascinant pour vous, cette année, j'en suis bien conscient... Mais déjà, j'ai récemment changé d'appareil photo - je sais, ça se voit -, et en plus, je me dirigeais en 2006 vers un pays que je n'avais pas vu depuis 1997, l'Autriche !

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