11) JAPON : JIGOKUDANI

Cette fois-ci, c'est le dernier article destiné aux montagnes japonaises, je vous le promets (après les fameux 1, 2, 3, et 4) !
Je sors cette fois-ci définitivement des fameuses alpes du nord, nommées aussi monts Hida (飛騨山脈), pour me retrouver confronté avec le lac de Kurobe (黒部ダム), en réalité l'un des quatre barrages les plus puissants du pays :

Mine de rien, j'y passe tout de même une soirée entière, dans ce qui ressemble plus à un hôtel qu'à un refuge, Roji-Kuroyon, mais qui ne coûte pas plus cher pour autant :

Pour me retrouver dès le lendemain dans cette inattendue station de Tateyama (立山), qui me rappelle davantage le métro parisien que les alpes japonaises :

Enfin bon… Toujours est-il que me voici rendu, en un temps record de 7 minutes, au pied de Tateyama (立山), 3015 m, l'une des trois montagnes sacrées du Japon, avec Fujisan et Hakusan :

Bonne raison pour me décider, aussi vite que possible, à me rendre dans le refuge Ichinokoshi-Sansô (2700 m), dont le nom est hélas introuvable sur Wikipédia :

Mais qui existe bel et bien, comme le prouve cette photo :

Certes, je ne suis pas encore aussi motivé que cette pélerine :

Mais je me rends tout de même à l'un des monuments présents sur cette montagne sacrée, le temple shintoïste de Ôyama-Jinja (雄山神社), 3003 m :

Pour être honnête, je ne me souviens plus si j'étais réellement tenté par cette expérience :

Mais la montagne semblait porter le moine, et du coup, je ne me sentais pas si mal que cela :

Il vaut mieux, du reste, car il sera par la suite impossible de trouver sur Wikipédia les deux noms qui suivent (même si l'on peut encore deviner, à droite, le temple Ôyama) :

Tout d'abord, celui de Masago-Dake, dédié en apparence à un pic :

Et ensuite, celui de Kuranosuke, qui a tout l'air d'être un refuge :

Quoi qu'il en soit, je suis tout de même parvenu en marchant jusqu'au sommet de Bessan (別山), "la montagne séparée" :

Où la vue était très belle, surtout compte tenu de la météo absolument impeccable ce jour-ci :

Notamment sur le pic Tsurugi-Dake (剱岳), "la pointe de l'épée", l'un des plus hauts de la région (2999 m), mais surtout qui a la réputation "d'être la montagne la plus dangereuse à escalader" :

Alors certes, le Bessan (別山) est beaucoup plus bas (2399 m) et nettement plus facile, mais c'est tout de même très agréable à faire, comme le prouve cette photo :

Suite à tout cela, je suis quand même redescendu pour de bon, pour me retrouver dans un coin assez étrange, où je découvrais tout d'abord un vieux refuge abandonné, Fusaji-Koya :

Puis ensuite la fameuse Jigoku-Dani (地獄谷), "la vallée de l'Enfer", cette fois-ci seulement à 850 m d'altitude... Et où pas mal d'ouvriers avaient l'air d'être très concentrés :

Non seulement pour se protéger des fumerolles très présentes :

Mais en fait, si je veux être exact, à ce qu'on appelle des solfatares, des fumerolles entièrement basées sur le soufre, ce qui révèle à nouveau une activité volcanique :

Bien joli, n'est-ce pas ? En tous cas, je suis très content des photos réalisées à cette occasion, même si au niveau de l'odeur… Et bien, c'était pour le moins particulier :

Enfin voilà… J'ai terminé cette fois-ci les articles parlant uniquement de montagne, et me voici de nouveau de retour au Japon normal, tout d'abord avec un petit train se rendant à Toyama (富山市) :

Avant d'en prendre un beaucoup plus grand pour me diriger vers Kanazawa (金沢市), ce qui sera le titre de mon prochain article, avant d'en venir aux essentielles Nara et Kyôto, capitales du Japon bien avant Tôkyô...