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  • samedi, janvier 25, 2014

    ME REVOICI...

    Après plus de six mois d'absence (due à un hôpital, hein, vous me connaissez...), voilà comment je peux reprendre le titre de ce site…
    Les montagnes ? C'est désormais non, désolé : Le piano hélas aussi, hormis les très rares œuvres pour main gauche seule :
    Quant aux Buffalo que j'aimais beaucoup, cela risque aussi de prendre un certain temps :

    Résultat : ne reste pour l'instant que le cinéma, que vous verrez bien mieux sur le site LE CINEMA DE VINCENT  qu'ici ; Oui, je sais, ce n'est pas drôle... Enfin bon, je suis toujours vivant !

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    vendredi, octobre 29, 2010

    #03 : BAD ISCHL

    Allez, en montagne !
    Certes, München et Salzburg sont deux très belles villes qui m'ont beaucoup plu, mais il était tout de même temps que j'attaque mon habituel grand but de l'été, à savoir une bonne découverte d'une partie de l'Europe au travers des montagnes, que j'adore tout autant que la musique... Sauf que ma toute première randonnée ne fut pas spécialement facile !
    1) Déjà parce que c'était la première, avec un dénivelé de presque 800m 2) Vu qu'à cause de l'existence très ancienne d'un train (inauguré en 1893 !) pour se rendre au sommet, le chemin s'est révélé plutôt assez mal entretenu (phénomène très rare en Autriche, normalement) 3) Quant à la météo, elle s'est montrée en prime relativement catastrophique...
    Ce que vous ne verrez heureusement pas sur ces deux photos prises le lendemain matin depuis le sommet de Schafberg (1782m), avec une belle vue Sud sur tous les massifs que j'allais découvrir durant les jours suivants :
    Génial d'un certain côté, car l'on se croit quasiment en navion, avec la vue au-dessus des nuages, déjà assez peu fréquente, mais en prime avec un merveilleux panorama sur Wolfgangsee :
    Mais pas du tout génial d'un autre côté, notamment du fait que cette jolie lumière a en gros duré de 8h à 10h, après quoi, le temps s'est avéré d'un seul coup tellement lamentable que malgré mon envie contraire de tout faire à pied, il a finalement bien fallu que moi aussi, j'emprunte en partie le vieux train pour redescendre (pas désagréable, du reste) :
    Du coup, quasi-obligation de repasser de nouveau une soirée en vallée, celle de Bad Ischl, ce qui m'a un tout petit peu déçu au départ, non seulement à cause de la météo pourrie, mais surtout du fait qu'en général, j'aime bien passer 5-6 jours en montagne avant d'en redescendre...
    Mais bon... Malgré la petite taille du village, comparé à Salzburg, c'était quelque part exactement la même chose : impossible de faire 50m sans tomber sur un truc géant !
    À commencer par celui-ci :
    Car à peine arrivé dans le village, je tombe devant l'église St. Nikolaus sur cette dédicace à l'un de mes compositeurs préférés, le très mystique Anton Bruckner (1824-1896), qui à part ses neufs symphonies toutes aussi géantes les unes que les autres, a aussi consacré sa vie très monastique à tenir beaucoup d'orgues, dont celui de ce village !
    Une centaine de mètres plus loin, et voilà, me voici déjà rendu devant la mythique maison Kaiservilla, celle de l'Empereur François-Joseph, très agréable à visiter :
    Et bon... Vu la suite météo totalement lamentable, je poursuis mes visites du jour en tombant "comme par hasard" sur la maison d'un autre musicien autrichien, Franz Lehar, qui apparemment, faute d'enfants, a lui aussi légué sa maison au gouvernement, tout comme Nissim de Camondo à Paris :
    Ceci dit, ce fut très cool... Car vu qu'il s'agissait de visites organisées, j'ai pu - arrivé bien en avance - discuter un bout de temps avec la guide et lui parler un tout petit peu de mon métier de pianiste, de sorte qu'en fin de compte, c'est elle qui m'a demandé de jouer sur le piano de Franz Lehar, et bref, ce fut un grand pied (avec Brahms, comme très souvent de mon côté) :
    Bon... Histoire de finir un peu la soirée, je repasse encore une fois dans l'église St. Nikolaus, et là (durant une très bonne heure), j'entends de nouveau quelqu'un qui se consacre à l'accord de l'orgue juste avant le concert du lendemain, disons, en gros, quelque chose du genre 2000 tuyaux !
    Incredible, no ? Surtout comparé à notre pays, musicalement de merde absolue, il faut bien le dire... Du coup, je me suis vengé en me rendant à un excellent restaurant du coin (achtung, très rare en Autriche !), le très réputé Sissy :
    Alors attention, parce que c'est du genre décoré à 200% baroque et rococo :
    Sauf que les prix ne sont pas du tout du même genre qu'en France dans ce style de restaurants ultra-classe, disons en gros quelque chose du genre 25€ pour l'entrée, le plat (Zander, arf, le sandre, j'adore ça !), deux Weizenbier de 50cl, un délicieux Palatschinken, et comme souvent, un ou deux expresssi dignes de l'Italie (ce qui n'était pas le cas autrefois) :
    Mais oui, 25€ pour la totale !
    Alors voici la troisième question, digne de la première : quel serait le sens très précis d'un tel drapeau (je ne parle pas de l'edelweiß, bien sûr) :
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    P.S : La totalité des vingt articles va bientôt pouvoir se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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    jeudi, octobre 28, 2010

    #04 : TOTES GEBIRGE

    Argh, la montagne morte...
    Quoiqu'il en soit, les gens au départ de Rettenbachalm (636m) se révélèrent comme la plupart des autrichiens en montagne, à savoir très cools, avec une belle maison, de jolis drapeaux, de belles fleurs et de très larges terrasses :
    Là encore, près de 800m de dénivelé, par contre avec non seulement de très agréables chemins, malgré la raideur des massifs, mais aussi une météo provisoirement parfaite :
    Tout ceci jusqu'à la très sympathique Ischler Hütte (1365m), un refuge de 60 places où nous devions être en gros une dizaine, comme la plupart du temps en Autriche (de sorte que j'adore m'y rendre pratiquement tous les ans) !
    Le lendemain dans ce même massif, traversée plutôt très longue jusqu'à la Hochkogelhaus (1558m), mais peu importe, vu la sublime météo pour une fois, avec de très belles vues sur le Rauhenkogel (1747m) :
    La grande croix de Hochkogel (1591m), certes vaguement périlleuse, mais ultra-simple et très bien protégée :
    Une superbe vue sur l'un des très rares glaciers de l'Est, celui du Dachstein, que j'allais rejoindre d'ici une quinzaine de jours :
    Et juste histoire de finir en pure logique concernant Salzburg, la "ville du sel", une vue d'altitude sur l'immense usine saline de Ebensee (456m) :
    Alors bon, une fois venu le surlendemain : nouvelle grande traversée via l'assez fascinant Hangender Kogel (1895m), en survolant tout au fond le fameux Traunsee :
    Sauf que cette traversée ne fut pas facile du tout, d'une part à cause de la qualité de ce calcaire très particulier qui exige pour marcher une concentration à 200% :
    D'autre part du fait que je m'attendais bien, vu l'exagération habituelle des Autrichiens en matière d'évaluation horaire, à une assez vaste durée sauf que là, à partir de 15h, je me suis payé en prime un vrai orage très proche durant quatre bonnes heures, de sorte que je suis arrivé au refuge suivant (Rinnerhütte, 1473m) complètement trempé, scotché et largué, évidemment...
    Raison de plus pour être incapable de prendre une jolie photo dans de telles conditions... Mais je crois que celle que j'ai prise du torrent le lendemain vous donnera une vague idée de ce qui a bien pu se passer la veille, assez terrifiant :
    Enfin bon... On ne peut pas toujours vivre dans le malheur, n'est-ce pas ?
    Du coup, journée très agréable en compensation le jour d'après, d'une part avec ce très joli petit lac (Wildensee, 1535m) sous une météo déjà fort plus clémente :
    Plus l'arrivée cette fois-ci plutôt rapide, genre trois heures à peine, au refuge suivant, que je vais recommander à tout le monde pour deux raisons (même si Albert-Appel-Haus est un refuge privé) :
    Deux raisons que je n'ai du reste jamais expérimentées de toute ma vie (alors que j'ai dû foutre les pieds dans 400 ou 500 refuges, en gros, depuis 1980) !
    1) Ce refuge était le seul d'Autriche à offrir, comme d'ailleurs la grande majorité des restaurants de la vallée, une salle "Nicht-Raucher" ("non-fumeurs", comme désormais - hélas - obligatoire en Allemagne, en France, en Italie, en Slovénie, etc.), mais aussi une salle "Raucher", pour les gens qui en ont envie (genre Me, Myself & I, par exemple)...
    2) Ce refuge était également l'unique que je voyais pour la première fois de ma vie, non seulement à disposer d'un piano droit extrêmement bien accordé, même en haute montagne, mais en plus de l'offrir très facilement et très gentiment à jouer à tout le monde, ce qui fut très cool pour moi, après une quinzaine de jours de manque :
    Just for fun : Toni, un violoniste professionnel qui se trouvait là m'a lui-même proposé de se voir le lendemain histoire de faire pas mal de duos... Raison pour laquelle je suis resté sans le moindre problème un jour de plus, et c'était vraiment ultra-cool :
    Allez, juste cinq dernières images pour la route - la redescente vers le très beau lac Altaussee, qui sera sûrement l'objet de l'un des prochains articles !
    À commencer par ce sommet très cool que je me suis payé le lendemain (Redender Stein, 1900m, dont vous pourrez même voir la croix sur la gauche si vous cliquez sur la photo) :
    Et ensuite le chemin vers le bas, où l'on commence à entrevoir le fameux lac :
    Ainsi que certaines cavernes, sous lesquelles le chemin passe :
    Chemin par endroit légèrement délicat, auquel hélas tout le monde n'a pas survécu dans le passé :
    Mais bon, désolé, de mon côté, j'ai encore les pieds sur terre... Et j'ai adoré arriver petit à petit près de ce fabuleux lac, qui va très certainement être l'objet de l'article #6 à venir (le #5 devant être consacré uniquement à la météo, théoriquement) :
    Alors voici la quatrième question (très à la con, certes !) : pourquoi un randonneur emportant avec lui un aussi bon sandwich que celui préparé magistralement par le gardien du refuge (à gauche) s'encombrerait-il bêtement avec un vide sachet du saucisson nul de supermarché (à droite) ?
    Bon, no problemo... Je sais que tous les grands marcheurs vont y répondre sans le moindre problème !
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    P.S : La totalité des vingt articles va bientôt pouvoir se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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    mardi, septembre 15, 2009

    #8 : MONTAGNE & MUSIQUE...

    Et oui, c'est mon job... Mais mine de rien, la marche et l'interprétation au piano sont extrêmement proches !
    Pour tout dire, je n'emporte même pas de lecteur de CD avec moi, tellement les morceaux préférés se présentent dans ma mémoire presque naturellement, du fait du rythme obligatoire de marche, régulier, engagé, volontaire, et en même temps liés à la vision mystique de l'infini de la musique - et de la nature :
    Mais bon. La plupart du temps, tout ceci se montre nettement plus sévère, et lors de la rude traversée du Piémont dont il sera question dès le #12, la conjonction de la raideur du parcours avec l'abondance de la nebbia (brouillard) m'ont demandé des tempi bien plus lents :
    Mais il peut y avoir encore pire, dès lors que l'on dépasse les 3000m - comme ici, au pied de ce Ciarforon que je vénère, dans le Gran Paradiso :
    Bon, je m'arrête là... faute de quoi cet article pourrait durer des heures !
    Mais la question #8 tournera tout de même autour de cet instrument dont j'ai vaguement joué pas loin de La Vachette (mais très peu de temps, car mine de rien, ce n'est pas un orgue) :
    Adoncques : qu'est-ce que c'est ?
    Merci d'avance : jamais de réponse aux questions dans les commentaires...
    Toutes les infos du concours sont à lire ici !

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