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  • vendredi, janvier 14, 2011

    LA NULLITÉ DE PARIS !

    Voire même son fascisme, en l'occurrence...
    Pour tout dire, je rentre aujourd'hui de mon conservatoire habituel en ayant été complètement scotché par les deux affiches suivantes, avec du même coup l'immense chance de ne pas avoir été instantanément frappé d'une cataracte, d'une conjonctivite, sans même parler d'une éventuelle crise cardiaque !
    Incroyable, tout ceci, non ?
    Alors de quoi s'agit-il ? Et bien la Direction des Affaires Culturelles (DAC, autrement dit) passe son temps à inventer de nouvelles règles, créer de nouvelles lois, imposer de nouvelles contraintes, bien évidemment sans jamais demander le moindre avis aux gens réellement compétents, les artistes & les professeurs, en l'occurrence...
    Résultat consternant : depuis peu, les affiches concernant la musique devront désormais toujours être "vert pomme", et celles concernant la danse toujours "rose fuschia" ! Une nouvelle règle qui va du coup massacrer pratiquement toutes les photos, règle probablement imaginée par une personne qui se croit probablement artiste, et a dû se dire quelque chose du genre : "Tiens, je vais associer la musique à la couleur de l'espoir, et dans la foulée, pourquoi pas la danse à la couleur des nanas et des homos, tel génie pictural que je suis ?"...
    Hallucinant, quelque part, ne trouvez-vous pas ? D'autant plus que jusqu'à fin décembre 2010, la jeune fille du Conservatoire qui créait nos affiches de concerts, sans avoir jusqu'alors de comptes à rendre à la DAC, faisait toujours preuve d'un très bon goût dans ses choix d'images et ses harmonies de couleurs :
    Sans parler (pour une fois) de ma toute récente affiche en vue d'un prochain concert avec mon ami & collègue Mathieu Lamboley, pour laquelle je m'étais donné beaucoup de mal sur deux ou trois logiciels d'images :
    Résultat final : les deux photos que nous avions mis pas mal de temps à choisir, ainsi que la jolie couleur sable marbre du fond et mes caractères inspirés de X-Files, tout ceci va désormais se trouver massacré sous la fameuse couleur vert pomme, avec le résultat lamentable que vous pouvez imaginer !
    Moralité : ne gaspillez pas pour rien un ticket de métro, étant donné que le concert en question va se trouver hélas annulé (de notre part, évidemment)...

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    mardi, décembre 14, 2010

    RESULTATS DU CONCOURS !

    Voilà, nous sommes le 14 décembre, et le fameux concours correspondant aux vingt articles de ma vaste randonnée de l'été est désormais terminé (avec trois gagnantes et un gagnant), raison de plus pour en livrer cette fois-ci les bonnes réponses !
    RÉSUMÉ DES QUESTIONS :
    Question #1 : À quoi le suivant drapeau peut-il bien faire allusion ?
    1) Le CAF (Club Alpin Français) ?
    2) Le OEAV (Österreichischer Alpenverein) ?
    3) Le Club des "Rouges" ?
    4) Tout à fait autre chose ?
    Réponse : Mais bien sûr que c'était tout à fait autre chose ! En l'occurence, une fameuse publicité pour la bière (et oui, nous sommes en Autriche, pas n'importe où !)...
    Question #2 : Que pouvait-il donc paraître si étrange sur l'autoroute conduisant de l'Autriche à la Slovénie ?
    Réponse : Oui, je sais que cette question devait sûrement être très difficile, car personne n'a trouvé, en fin de compte ! L'étrangeté réside en réalité dans le fait que toutes les initiales indiquées à droite de chaque ville ou pays ("I" pour Italie, "Slo" pour Slovénie) sont exactes, sauf "D" pour Salzburg... Car quand bien même cette ville serait effectivement très proche de la frontière allemande, elle se trouve toujours bel et bien en Autriche !
    Question #3 (digne de la première) : Quel serait le sens très précis d'un tel drapeau (je ne parle pas de l'edelweiß, bien sûr) ?
    Réponse (à double sens) : Comme y faisait allusion la toute première question, il s'agit du drapeau du OEAV, flottant devant tous les refuges de ce Club Alpin Autrichien... Mais en même temps inspiré du plus ancien drapeau des Gebirgjäger, les fameux Chasseurs Alpins de la région !
    Question #4 (très à la con, certes !) : Pourquoi un randonneur emportant avec lui un aussi bon sandwich que celui préparé magistralement par le gardien du refuge (à gauche) s'encombrerait-il bêtement avec un vide sachet de saucisson nul du supermarché (à droite) ?
    Réponse : Facile, là, et du reste, tout le monde a bien répondu... Bien sûr que l'on ne jette jamais rien en montagne, et que l'on conserve toujours ses poubelles dans le sac à dos jusqu'à la vallée (sauf si l'on est un connard de première, et que l'on préfère le poids léger de son propre sac à la pureté de la nature) !
    Question #5 : À quel film mythique américain pourrait bien faire allusion cette photo ?
    Pour une fois, je vais être gentil : ce n'est pas seulement un film, mais surtout une série très célèbre !
    Réponse (certainement pas facile du tout, puisque seul le fameux cinéaste Zoun y a bien répondu) : La scène finale du tout premier film X-Files de Rob Bowman, situé entre les saisons V & VI de la célébrissime série TV (neuf saisons, mais oui) !
    Question #6 : Quel métier peut bien faire un monsieur travaillant dans cette maison surmontée par le Christ ?
    Réponse : Certes, il y avait sans doute là un petit piège, dans ma façon de poser la question... Mais il suffisait d'agrandir la photo et de détourner son regard du Christ pour se rendre juste au-dessus de la porte, et constater très facilement la publicité évidente de monsieur le luthier pour lui-même !
    Question #7 : Dans quel excellent film le célébrissime Samuel L. Jackson pouvait-il donner un petit coup de fil du même genre que moi-même dans l'hôpital de München, disons plutôt périlleux ?
    Réponse : Une fois de plus, seul Zoun le grand fan du cinéma (tout comme moi) a tout de suite trouvé... Die Hard III, bien sûr, avec le fameux coup de fil de Samuel L. Jackson dans le métro, juste avant que celui-ci explose !
    Question #8 (pas facile) : Quel serait le nom - en français ou en allemand - de ce papillon très fréquent dans le coin, et jamais fort peureux, au point de se poser très souvent sur ma main ?
    Réponse (guère simple, puisque même moi, je n'en savais rien lorsque j'ai posé cette question) : Un "nacré noirâtre", ou encore "nacré de la ronce", meilleure preuve ici en photos !
    Question #9 : Que pouvait donc bien fabriquer une usine branchée sur tant de couleurs ?
    Réponse : Alors là, ceci m'a bien scotché qu'une seule personne ait pu penser à la bière... Car après tout, nous sommes toujours en Autriche, et en agrandissant juste un peu la photo, l'on arrivait presque à lire le mot Brauerei, autrement dit, la Brasserie (vive cette Weißbier, j'adore ça, contrairement aux bières françaises, que je ne bois pratiquement jamais) !
    Question #10 : Que peut-il y avoir de bien étrange dans les pierres de ce chemin ?
    Réponse : Bon, là, en revanche, presque tout le monde a trouvé... La nature se montre parfois sympathique, mais certes pas au point de grouper ces pierres de telle sorte qu'elles forment un parfait escalier, et du coup un chemin très agréable (gros travail de la part du OEAV, du moins, je le suppose) !
    Question #11 : Comment peuvent se nommer les tuyaux toujours montrés en façade des grandes orgues (comme par exemple celui-ci de Padova, Cattedrale Battistero de la Piazza del Duomo) ?
    Réponse : Très étonnant, mais juste une seule personne a bien trouvé... Elle a beau être musicienne, n'empêche que la réponse se trouvait en guise de cadeau déjà dans la question : bien sûr que ces tuyaux-ci sont toujours qualifiés du terme de jeux de montre !
    Question #12 : Quel pourrait bien être le film américain (primé au Festival de Cannes) auquel m'a fait irrésistiblement penser ce couloir très étrange de l'hôtel Wastlwirt, à Sankt Michael ?
    Réponse (exceptionnelle) : Barton Fink, des fameux frères Coen, qui ont remporté grâce à ce film le prix du Festival de Cannes en 1991... Mais comme presque tout le monde m'a cité, à juste titre également, le géantissime Shining du monstrueux Stanley Kubrick (où les scènes de couloirs sont toujours très flippantes, même en connaissant le film par cœur), je me suis résolu à considérer également ceci comme une bonne réponse ! Cool, non ?
    Question #13 : Pour quelle raison seraient plantés en permanence de grands bouts de bois sur certains chemins de montagne, tels que ceux-ci ?
    Réponse : Attention, beaucoup de gens se sont ici complètement plantés en me parlant de paratonnerres, comme si ces objets pouvaient ne pas s'avérer en métal, en prime placés tous les vingt mètres... Alors qu'évidemment, il s'agit de bâtons en bois destinés à toujours préciser le même chemin l'hiver que l'été, même avec plusieurs mètres de neige !
    Question #14 : Pourquoi des gens pourraient-ils bien s'amuser à fendre la route comme ceci ?
    Réponse : Facile, vu que tout le monde a eu bon... Bien sûr, cette fente est destinée à favoriser l'écoulement de l'eau de façon à préserver les routes de montagne en cas de gros orages, ce que les fans de randonnée ont trouvé instantanément !
    Question #15 : Quels seraient ces poissons visibles dans un minuscule étang au tout début de Schladminger Tauern ?
    Réponse : Des truites, bien sûr... Là encore, pratiquement tout le monde a trouvé, sauf quelqu'un qui m'a parlé de Piranhas (mais je ne le dénoncerai pas, promis) !
    Question #16 (plutôt hard, après les précédentes généralement assez simples) : Quel serait le rapport de cette étrange photo avec la Symphonie N°VI de Gustav Mahler ?
    Réponse (également très hard, à laquelle seule l'une de mes ex-élèves a répondu, comme quoi je n'étais finalement peut-être pas trop nul, en cours ?) : 1) Il faut déjà agrandir cette photo prise d'un col pour constater que les minuscules tâches noires sont en réalité des vaches... 2) Il faut ensuite bien connaître l'œuvre de Gustav Mahler, et surtout la passion de ce compositeur pour les Dolomites, dont il s'offrait chaque été les plus hauts sommets, dans un silence bien sûr absolu... Et avait donc toujours l'impression en redescendant que le premier bruit humain à réentendre de nouveau était celui des cloches de ces vaches, sonorité qu'il a du coup expérimentée dans le premier mouvement de cette trop géniale symphonie !
    Question #17 : Dans quel but utiliser des pierres blanches & jaunes pour graver une telle chose devant un refuge ?
    Réponse : En contrepartie, de nouveau facile, de sorte que tout le monde a bien répondu ! Certes, en Autriche, ce "H" signifie Hubschrauber... Mais en France, c'est la même chose devant tous les refuges, avec la même lettre et la même signification : Hélicoptère !
    Question #18 : Quel pourrait bien être le sport pratiqué par ce groupe d'ados (sachant qu'il ne s'agit pas d'escalade) ?
    Réponse : Là encore, il était très recommandable de cliquer sur la photo pour l'agrandir... Juste histoire de s'apercevoir que tous les gamins portaient les mêmes vestes fluorescentes oranges, les mêmes casques, et que l'entrée de la grande grotte de ces futurs spéléologues se situait juste sur la gauche !
    Question #19 : Quel pourrait bien être le bug découvert dans une très belle chambre d'hôtel de Villach ?
    Réponse : Oui, je sais, c'était facile (et en même temps, plutôt agréable pour un gros fumeur tel que moi !)... Dans la même chambre d'hôtel, le panneau d'interdiction de fumer, avec tout de même - histoire de se rattraper - une boîte d'allumettes et un cendrier offerts, hallucinant, quelque part, n'est-ce pas ?
    Question #20 (l'ultime) : Quelle pourrait bien être cette fameuse ville française, où j'ai un tout petit peu séjourné, juste avant de rentrer à Paris avec le TGV ?
    Réponse (ultime également) : Une question à laquelle beaucoup de gens ont répondu très justement, Briançon, bien sûr... Sauf une personne que très gentiment je ne citerai pas, mais qui à la suite de 19 réponses très sobres s'est subitement défoulée sur cette vingtième, en me disant : "Guillestre, avec en haut et à gauche le fort de Montdauphin... Hé, ça, je connais par cœur" !
    Et bien non... Même si Sébastien Vauban est le même créateur des célèbres forts, il n'y en a qu'un seul à Montdauphin, alors que déjà quatre ou cinq sont visibles sur ma photo de Briançon, en l'agrandissant un tout petit peu !
    Et voilà... Le concours est cette fois-ci terminé pour de bon, avec pas mal de participant(e)s, mais comme prévu quatre gagnant(e)s qui se suivent de très près, en résumé deux chanteuses, une blogueuses et un blogueur (comme quoi, les instrumentistes sont toujours aussi nuls que d'habitude !) :
    1) Chahrazade, le plus beau prénom du monde, comme chacun sait (avec bien sûr Sainte Cécile, pour nous autres musiciens) !
    2) Véronique, titulaire du très joli site photographique Textures...
    3) Zoun, le pseudonyme du fameux cinéaste Zoun, qu'en prime, je connais IRL !
    4) Lise, une toute nouvelle élève fort douée... Mais la seule à se révéler suffisamment combative envers tout le monde, comme quoi, merci beaucoup (ce fut une très bonne idée de sa part, dont les autres élèves feraient bien de s'inspirer de temps en temps) !
    Juste histoire de rigoler pour de bon : pas une seule parisienne dans le tas, autrement dit, juste dans l'ordre : Nice, Reims, Biarritz & Nancy... Comme quoi les personnes les plus intelligentes de la planète ne se trouvent pas forcément dans notre capitale, contrairement à ce que certains prétendent !
    Voili, voili, voilà... Je vais remettre certains prix en mains propres ce week-end, et en envoyer d'autres par la poste, comme quoi : et bien, j'espère que ceci fera plaisir à tout le monde pour un joyeux Noël, de même que j'en fus de mon côté très ravi !

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    lundi, avril 26, 2010

    WILLIAM TURNER

    L'un des plus grands peintres du monde !
    Et grâce à mes voisins du quatrième étage, je viens tout juste de me rendre hier soir à la grandissime exposition de ce peintre Anglais très rare en France (il y en a un seul exemplaire au musée du Louvre)... Exposition qui a lieu, en prime, dans le magnifique Grand Palais, très proche de la fameuse place de la Concorde :
    Avec certes cette petite sculpture très étonnante, entièrement basée sur l'érotisme des femmes nues et des enfants :
    N'empêche que ce lieu reste ultra-génial :
    Surtout quand il fait l'exposition de l'un des peintres anglais du monde les plus rarissimes à Paris, William Turner (1775-1851), hélas tout comme Giambattista Tiepolo (1696-1770), cet artiste vénitien que j'adore lui aussi à 712% !
    Alors bien sûr, comme chacun sait, il est normalement absolument interdit de photographier dans les musées, surtout avec le flash, raison de plus pour le  verseau que je suis pour le tenter d'emblée au maximum, avec pour commencer ce très beau tableau de Richard Wilson (1714-1782), que je ne connaissais pas du tout :
    Puis, bien sûr, l'un des tout premiers sublimes Turner exposés :
    Très peu de temps après, le plutôt charmant escalier de ce musée, histoire de changer de salle, et curieusement... Alors qu'en général, j'ai une assez grande haine de l'Art contemporain, celui-ci m'a beaucoup plu, avec toutes ses couleurs et tous ses noms d'artistes affichés :
    Et de nouveau, des tonnes de Turner (une bonne trentaine, je dirais), au fur et à mesure de plus en plus géniaux, vu que l'exposition s'est basée d'une façon très intelligente sur l'histoire de sa propre vie :
    Très belle histoire, du reste, vu que très exactement comme Ludwig Van Beethoven de la même époque (1770-1827), c'est à lui que l'on doit l'immense et très révolutionnaire - quelque part - transition du style classique jusqu'au fameux romantisme (ou, comme on le dit plutôt en peinture, impressionnisme) :
    Bref, c'était absolument merveilleux ! Nous y sommes restés une heure et demie, mais je crois que même trois heures ne m'auraient guère fait de mal... L'unique chose qui m'a gêné, c'est l'agressivité des gardiens concernant la moindre photo de la part de mon NIKON sans flash (je le précise), alors que d'un autre côté, 712 personnes prenaient tranquillement toutes les photos qu'elles voulaient grâce à leurs téléphones portables !
    Mais bon, peu importe... Vu que grâce à Google Images, l'on peut pratiquement trouver tout ce que l'on veut, gratuitement, non interdit, et quasiment d'une meilleure qualité, notamment avec ces trois sublimes tableaux présents à l'exposition :
    L'ultime est lui aussi très beau, mais je crois que là, je rêve un tout petit peu... Parce que peut-être qu'en réalité, il n'était pas vraiment là, je crois :
    Et voilà... Il était temps, et presque obligatoire, vers 22h30, de quitter tout de même l'exposition, tout en redécouvrant au passage la laideur de certains artistes contemporains (notamment l'auteur du restaurant du Grand Palais, très heureusement fermé ce soir) :
    Et par contre l'assez pure bibliothèque :
    Dieu merci ! Le soleil presque couché à cette heure-ci m'a permis ces deux dernières jolies choses :
    J'espère que vous aimerez beaucoup !
    En tout cas, dépêchez-vous d'aller voir cette sublimissime exposition, je suis certain qu'il vous sera impossible de le regretter !!!

    P.S 1 : Depuis un mois, je m'étais enfin remis à l'aquarelle après presque cinq ans de grève... Mais en sortant de cette exposition, je me suis tout de même de nouveau ressenti un petit peu petit, presque tout petit, voire quasiment minuscule ! Mais tant pis... Je me suis malgré tout bien éclaté, entre Venise et les Hautes Alpes :
    P.S 2 : Et puis voilà... Le 30 avril, je me suis enfin remis - par pure passion - à quelques copies de William Turner, et je ne suis pas trop mécontent de moi (bien qu'il s'agisse d'huiles, à l'état initial, donc pas forcément très faciles à imiter, à l'aquarelle) : 
    J'espère que vous aimerez bien - surtout la deuxième, dont je suis très content !

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