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  • vendredi, mars 06, 2020

    01) REFUGE DU PAVE

    Bon, que faire, maintenant que je vous ai presque résumé ce que je connais du monde, du Spitzberg au Japon en passant par l'Autriche, l'Italie, la Slovénie et la Suisse ?
    J'ai enfin trouvé : faire environ quatre articles au début, pour vous parler des refuges que je fréquentais particulièrement bien, explorés durant mon jeune âge, et terminer avec quatre articles basés chacun sur l'un des pays traversés, non pas avec le nombre des refuges que j'y connais, mais surtout à ceux qui m'ont marqué, pour une raison ou pour une autre...
    Alors bien sûr, je commence avec le tout premier, que j'ai découvert TOUT SEUL en 1984 quand j'avais 25 ans, après du reste avoir passé pratiquement tous les étés à la montagne depuis mes seize ans, le Refuge du Pavé (je vous mets leur propre site, parce qu'il est excellent) !
    Cela commence, vaguement, vers le massif de la Meije, dans les Hautes-Alpes :
    Tout d'abord, on démarre du village de Villar d'Arène (1650m), puis l'on se trouve assez vite confronté à un petit problème, le plan de Valfourche :
    Mais ceci se résout assez vite, en fait, et nous laisse pour ainsi dire les cinq heures nécessaires à parcourir les 1150m jusqu'à l'accès au refuge du Pavé, l'un des moins connus du fameux GR54, le Tour de l'Oisans :
    C'est ainsi que l'on se trouve tout d'abord rendu au refuge de l'Alpe, sur un terrain pour une fois tout plat, où la petit rivière de la Romanche dessine de longs méandres :
    Et même un tout petit lac, d'une eau très limpide, dont le nom paraît être lac Pers :
    Ensuite, que dire ? Que l'on voit de grands massifs, la Neige Cordier (3614m) et la Roche Faurio (3730m), que j'ai déjà grimpés - certes, des années plus tôt, et en groupe :
    Puis que l'on se retrouve très vite sur la longue moraine du glacier, qui prend un certain temps avant d'être épuisée :
    Mais enfin, nous voici devant le pic sud des Cavales (3360m), le glacier du clôt des Cavales, et tout à droite, le célèbre - parce que assez facile - pic nord des Cavales (3362m) :
    A ce moment, on a le choix entre deux itinéraires possibles : soit celui dit normal, via lequel on monte un bout de temps sur cette moraine, avant de prendre à droite un chemin en balcon classique, soit celui un petit peu plus délicat (mais plus court), où l'on part à droite bien avant :
    C'est celui-ci que nous avons choisi, nous contraignant à aborder pas mal de câbles sans être pour autant soumis au vertige :
    Mais tout est bien qui fini bien… Ainsi sommes-nous arrivés au premier refuge du Pavé, construit par la ville de Paris, et hélas aussitôt emporté par une avalanche dès son premier hiver (1971) :
    Pour enfin parvenir au second en service, qui en fait fut cabane de chantier durant la construction de celui aujourd'hui détruit :
    Le refuge du Pavé est certes situé à 2841m, mais il reste à l'ancienne, limité à cette époque-ci à 18 places (de nos jours, 26 places) avec un unique dortoir, où du reste nous sommes tout seuls, Martine et moi, puisqu'il s'agissait du mois de novembre :
    Raison de plus pour être honnête : j'ai en fait connu ce refuge au mois d'août, cette fois-ci vraiment tout seul, et découvrant à cette occasion le patron du Pavé, Gilles…
    Et je n'étais au départ décidé qu'à rester un seul jour, lorsque malheureusement un accident assez grave se produisit sur la montagne le premier soir, et qu'ayant beaucoup de mal à dormir, je restais en fait tout le jour d'après, avec cette fois-ci un refuge très calme, et un temps superbe !
    De là vient l'idée à Gilles, plutôt que de rester là à ne rien faire, de se tenter l'escalade du pic nord des Cavales, réputé pour la beauté de son paysage, et son couloir de 150m en très bon granite :
    Je n'avais pas encore d'appareil-photo en août 1984, alors cette vue précédente n'est pas de moi… Mais par contre, celle-ci l'est bien, datant de novembre de la même année, et j'ai l'air de redescendre du fameux pic nord des Cavales situé juste derrière (alors qu'en fait, j'ai fait ceci, mais 4 mois auparavant !) :
    Je reviens une dernière fois là-dessus, tout d'abord pour représenter cette course assez rapide - environ une heure et demie -, surtout basée sur un alpinisme pas trop difficile (PD+) :
    Avec, au final, une vue magnifique sur les grands sommets du coin, à commencer, bien sûr, par la Meije (3983m) :
    De retour en novembre, nous nous sommes également consacrés à une ascension, Martine et moi, mais bien plus tranquille, la pointe des Chamois (3315m), puisqu'elle a la réputation fort justifiée d'être la plus facile depuis le refuge :
    Une fois cette course accomplie, il ne nous restait plus qu'à redescendre, hélas :
    Sauf que nous nous sommes arrêtés cette fois-ci au refuge de l'Alpe de Villar d'Arène (2071m), heureusement ouvert presque toute l'année :
    Et que finalement, nous nous sommes ralliés vers la seule ville du coin, Briançon, qui certes n'est pas la plus grande des Hautes-Alpes (dont la préfecture demeure Gap), mais reste en tous cas la plus haute de France, avec ses 1326m :
    Pour la première fois de ma vie où je dispose d'un appareil-photo, j'en profite pour faire comme ce petit chien situé au N°22 :
    C'est à dire : non pas vous dire au revoir, ni vous gaver avec un éventuel commentaire, mais vous donner un rendez-vous bien plus vaste avec Gilles et son nouvel équipement, celui du refuge des Drayères !

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    8 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    TR2S BON ARTICLE ?? SOUVENIRS SOUVENIRS;
    je me rappelle cet échange de compétence ,
    moi l'escalade et toi la musique ,
    au pied du pic nord , une cassette ,
    variation goldberg , tu t'rappelle ?

    vendredi, 06 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Je ne sais pas si c'est un très bon article… Mais en tous cas, je me rappelle très bien de cette passion dont j'entourais alors les Variations Goldberg (et qui n'a guère changée aujourd'hui)… Attention, le prochain article (sur le refuge des Drayères) va être nettement plus détaillé, et donc bien plus long !

    vendredi, 06 mars, 2020  
    Blogger Cha said...

    Joli ! Ca donne envie de refaire de la randonnée !...
    Bises

    lundi, 09 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Oui, certes, très joli… Mais ça ne te gêne pas, quelque part ? Je veux dire : habiter à Lausanne, et hésiter de te rendre à Zermatt, fort proche, et riche d'activités comme de paysages ? En tous cas, j'espère que je t'en ai redonné envie… Bises !

    mardi, 10 mars, 2020  
    Blogger Cha said...

    Pouvoir hésiter... un vieux rêve.
    Bises

    mardi, 10 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Argh, je sais, je sais… C'est très dommage pour toi, également pour l'autre "Chah", et l'on se demande si l'enseignement va finir par s'en sortir comme cela, non ? Enfin bon, je te (re)souhaite de pouvoir hésiter, un jour !

    mardi, 10 mars, 2020  
    Anonymous Chah said...

    C'est très beau et oui, ça donne envie de refaire de la randonnée mais si haut, je ne sais pas. C'est de la vraie de vraie! J'aime beaucoup la photo avec la Romanche qui serpente au milieu. Ce sont des lieux magiques.

    dimanche, 15 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Oh, pas besoin d'aller si haut… On peut faire des choses très belles dans des endroits beaucoup plus bas, je t'en donnerai la preuve avec mon article sur "les refuges autrichiens" ! Sinon, très content que tu aime bien la photo de la Romanche… Effectivement, c'est un lieu magique !

    lundi, 16 mars, 2020  

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