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    2) Ou bien vous êtes pressé, et vous vous rendez sur l'un des articles sur la haute montagne mentionnés à droite, sous le titre "Mes Articles récents"...

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    samedi, novembre 01, 2025

    1986 (JUILLET) : CHÛBU / FUJISAN / GOTEMBA-GUCHI / ASAMA JINJA (JAPON)

    Et voilà, nous sommes en 1986, année où j'ai décidé de me rendre beaucoup plus loin que d'habitude, au Japon, ente autre par ma propre fascination pour ce pays, et aussi par le nombre d'élèves qui en provenaient directement - ce qui était assez courant à l'ENMDP, dont j'étais l'un des professeurs...

    Après avoir visité Tôkyô et Kamakura, je décidais donc de me rendre sans plus tarder au célèbre Mont Fuji - soit Fujisan (富士山) dans la langue en question, et non pas Fujiyama, comme on a la mauvaise habitude de le dire en français...

    Comme vous le savez sans doute, il s'agit d'un volcan assez haut (3776m), pour tout dire le point culminant du Japon, et qui daterait de 100000 ans ! Je fus accompagné dès le matin par la mère d'une élève, Mme Hamada, qui me déposa assez vite à la station Gotemba (御殿場) - c'est à dire l'un des points de départ de la route la plus longue pour monter au sommet, mais aussi la plus calme :

    En fait, il existe au total quatre chemins, dont le plus facile (et le plus fréquenté, complètement à l'ouest !) se nomme Yoshida-Guchi (吉田ルート), et deux autres appelés Fujinomiya-Guchi (富士宮ルート) et Subashiri-Guchi (須走ルート)... Mais tous sont pour ainsi dire dépourvus de végétation, qui n'a pas réussi à se régénérer depuis la dernière éruption en 1707 :

    Nous voici donc au commencement du plus à l'est de tous, Gotemba-Guchi (御殿場ルート), réputé pour son départ à 1450m, bien plus bas que les autres... Et même s'il attire au début bon nombre de gens, ils ne vont pas tarder à disparaître :
    Pour nous laisser seul face à ces panneaux isolés :
    Mais aussi face à ce très beau coucher de soleil :
    J'ai ainsi passé ma première nuit dans un refuge… Qui devait se trouver au Shichi-Gôme - ce qui veut dire "sept", le nombre de stations comprenant la route allant de cinq (le départ) à dix (le sommet) :
    Dès le lendemain, je me dirigeais vers un second refuge, le Warajikan, caractérisé par ses pierres alignées sur le toit :
    Où pour une fois, je me suis pris en photo - ce qui fait toujours plaisir, mine de rien, presque quarante ans plus tard :
    Après une bonne et courte nuit, nous partîmes enfin pour la cime - sans au passage croiser plusieurs portes shintoïstes, une religion bien plus ancienne au Japon que le bouddhisme, importé de Chine en 538 :
    Après quelques heures de marche, nous étions rendu au fameux cratère sommital - très creux et très large, mine de rien, mais qui n'a plus connu de violente éruption depuis celle d'Hôei, en 1707 :
    C'est l'occasion de prendre une autre photo, non ? Derrière nous, le cratère du mont Fuji, qui se résume par sa profondeur d'environ 200 mètres, et sa largeur de quasiment 600 mètres de diamètre :
    Ceci date de 1986, mais c'est bien loin après la première ascension, qui fut entreprise en 663 par le moine bouddhiste En no Gyôja… Cela n'empêcha pas les shintoïstes de bâtir là-haut l'un de leurs plus grands temples, Asama-Jinja (浅間神社) :
    Ce qui peut inciter quelqu'un à admirer la sandale du Daibutsu - telle qu'elle se présente sur la statue du même nom à Kamakura :
    Le premier étranger, l'anglais Sir Rutherford Alcock, dut par contre attendre jusqu'en 1860 pour effectuer sa première ascension, suivi peu de temps après par quelqu'un du même pays, Harry Smith Parkes, qui le gravit en 1867…
    Mais il était accompagné par son épouse, Fanny Parkes, et contribua grandement à faire lever l'interdiction qui existait alors vis-à-vis de toutes les femmes de s'attaquer au sommet - tout cela à cause de leur impureté due à la menstruation !
    Peu à peu, l'ère Meiji se montra donc nettement plus ouverte aux politiques étrangères, installant même peu à peu une station scientifique de haut vol :
    Heureusement que j'avais suivi la route de Gotemba-Guchi (御殿場ルート), la plus déserte, car la route opposée de Yoshida-Guchi (吉田ルート) à l'ouest était pleine de monde - pour ne pas dire plus :
    Comme quoi, j'étais tranquille pour bien regarder cet observatoire, bâti en 1964 - qui malheureusement ne sert plus beaucoup de nos jours :
    Cela me servait néanmoins de prétexte pour utiliser le téléphone - et oui, à une époque où les portables n'existaient pas encore ! -, pour prévenir mes parents que tout allait bien, et qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter :
    Soyons ému, avec une ultime vue sur l'observatoire et l'Asama-Jinja :
    Puis préparons-nous au cri de "Gezan" - le descente de la montagne -, suivi peu de temps après par l'étonnante expression "Jukai, Jukai !" - qui signifie en fait "La mer des arbres" :
    Voulez-vous encore quelque chose de vraiment fascinant ? Je veux bien sûr parler du peintre japonais Hokusai (1760-1849), un graveur d'estampes qui a au moins laissé ces quatre œuvres splendides :
    Enfin bon... Maintenant que j'étais bien entraîné aux montagnes japonaises, il me restait encore un bon tour à faire sur les Alpes du Nord (北アルプス), qui se nomment également les monts Hida (飛騨山脈)... Une fois excepté le Fujisan, le plus haut massif du Japon, situé juste à l'ouest de Matsumoto, au nord de Tôkyô.
    Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

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    lundi, juin 16, 2025

    2010 (AOÛT) : VENETO /PADOVA / BASILICA DEL CARMINE / MUSEI CIVICI EREMITANI / PIAZZA DEI SIGNORI / CATTEDRALE BATTISTERO (ITALIE)

    Comme vous le savez probablement, je ne me rendrais plus désormais à la montagne, comme je l'ai déjà dit sur l'un de ces nombreux articles ici : REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010

    Voilà, j'en étais alors à mon second jour de visite dans cette ville très ancienne du nord-est de l'Italie, Padova...  Et je m'y rendais dans Basilica del Carmine, qui date de 1212 :

    Cette église avait bien sûr une nef impressionnante... Mais elle se révélait encore plus puissante au travers de cette fresque à l'aspect doré - dont je n'ai pas pu hélas découvrir l'auteur, même sous Google :
    Comme habituellement en Italie, elle était également dotée de deux orgues certes fort beaux à voir... Mais beaucoup moins à entendre, puisque le premier n'existe plus, et que le second ne comprend qu'un seul clavier et un pédalier, pour seulement 29 jeux :
    J'envisageais quelque temps d'en admirer le grand cloître :
    Mais fut très vite attiré par ces marqueteries fabuleuses, entièrement réalisées à l'aide de marbres, et qui sans doute retracent l'histoire de Padoue et de ses Saints :
    J'empruntais alors une autre porte donnant accès à Scoletta del Carmine - une école aujourd'hui surtout connue pour ses mariages, mais qui fut autrefois célèbre en tant que confraternité, ce que démontre cette époustouflante fresque :
    Cela raconte la vie de Joachim et Anne, la vie de Marie, et enfin la vie du Christ... C'est magistralement peint par quatre artistes du XVIème siècle, Giulio et Domenico Campagnola, Girolamo dal Santo, et Stefano dall'Arzere, presque tous élèves de Titien :
    Je sortis alors de cette basilique, et passais brièvement devant Capella degli Scrovegni - un édifice religieux aujourd'hui déconsacré, qui date du XIVème siècle :
    Pour rentrer plus sérieusement dans le Museo Civici Eremitani, un vaste musée attirant 300000 visiteurs par an, et doté au moins de deux œuvres majeures... Gloria di Santa Agnese de Giovanni Lanfranco (1582-1647), et La Svenimento di Ester du peintre flamand Valentin Lefebvre (1642-1682) :
    Evidemment, j'y vis beaucoup de toiles... Mais le phénomène le plus marquant fut le Crucifix de Giotto di Bondone (1267-1337), façonné à la détrempe et à l'or sur un petit panneau de peuplier :
    Histoire de me détendre un tout petit peu, je sortis alors sur Piazza dei Signori - l'une des places les plus importantes de la ville, qui fut longtemps le théâtre de fêtes civiques ou de tournois... J'y découvrais sans plus tarder la célèbre Tour de l'Horloge, la plus ancienne du monde (XIVème siècle), pourvue à la fois des vingt-quatre heures du jour et de tous les signes du zodiaque :
    Juste à côté se trouve la Cattedrale Battistero - une église dédiée à Saint Jean-Baptiste, dont la construction commença au XIIème siècle
    L'on pouvait découvrir à l'intérieur les fabuleuses fresques dont elle a été décorée en 1375, dues à Giusto dei Menabuoi... Malheureusement, je n'ai aucune photo de cette œuvre splendide :
    Tout ce qu'il m'en reste, c'est une vue sur le lustre, ainsi que le fameux Saint Jean-Baptiste en train de prier sur son autel :
    En sortant de cet édifice, je découvris brièvement Palazzo del Capitanio - ainsi nommé, car le capitaine vénitien, l'un des deux régents de la ville, y a longuement séjourné :
    Un peu plus loin, je pénétrais dans Chiesa di San Tomaso - certes une petite église, mais qui offre l'une des plus grandes collection de reliques au monde, au-delà d'un millier :
    Une fois encore, je n'eus guère d'occasion de la voir - me satisfaisant seulement de la nef, et du tout petit orgue qui s'y trouvait ancré :
    De toute façon, l'après-midi s'avançait nettement, et je découvris par hasard la Specola - autrement dit, l'Observatoire astronomique de la ville -, ainsi que la belle Casa Macola :
    Pour en finir avec le Palazzo Fioravanti Onesti, un édifice gothique du XVème siècle en calcaire rose de Véronèse, remarquable dans les parties originales de sa façade :
    Passé tout ceci, je me dirigeais naturellement vers Ristorante Gigi Bar, tout comme hier... Où je consommais une fois de plus le meilleur vin italien, Barbera d'Asti, dans une ambiance très agréable :
    Je dînais légèrement différemment, mais c'était toujours excellent... En débutant avec Bressaola di Manzo su Pomodorini (viande de bœuf et petites tomates), puis en poursuivant avec un simple Filetto di Branzino alla Griglia (bar grillé) :
    Suite à quoi je me rendais, une fois la nuit tombée, à l'hôtel San Antonio où je séjournais, avec aussi peu de monde qu'hier :
    Voilà, c'est fini... Pas seulement ma visite en Italie à Padova, mais tout simplement ma longue randonnée - normalement en montagne - qui a eu lieu de 1984 à 2010, autrement dit ici :

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