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  • vendredi, novembre 01, 2024

    COMMENT BIEN VOIR CE SITE ?

    POURQUOI NE LAISSEZ-VOUS PAS DE COMMENTAIRE ? QUELLE QUE SOIT LA DATE DE L'ARTICLE, SOYEZ COOL, CAR JE NE SUIS PAS ENCORE MORT !

    1) Soit vous êtes pressé, et vous vous rendez sur l'un des articles sur la haute montagne mentionnés à droite...

    2) Soit vous avez plus de temps, et vous cherchez alors sur sur l'index l'une des TRÈS NOMBREUSES BALADES auxquelles participer (sachant que vous pourrez très facilement revenir à la première page)... Si en outre vous laissez un commentaire, ce sera très bien !

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    lundi, juillet 01, 2024

    07) LA HAUTE MONTAGNE : GRAND GALIBIER

    S'il vous plait, et bien que ce soit peut-être difficile, je vous serais très reconnaissant si vous aviez le courage de laisser un commentaire... Un grand merci d'avance !

    Bien que je ne puisse plus marcher, hélas, il m'est revenu récemment à la tête cette ascension du Grand Galibier (3228m) en 1988, qui fut certes unique - je veux dire, de ma part -, mais malgré tout mémorable. Ce massif est le plus haut de la région des Cerces, immédiatement suivi par le Mont Thabor (3178m) et la Pointe des Cerces (3098m), que j'ai par contre gravi bien plus souvent.

    Je partais comme d'habitude du refuge des Drayères, et je rencontrais assez rapidement le Lac des Cerces (2410m) - dont la seconde photo est bien meilleure :

    Puis je passais au pied des Arêtes de la Bruyère (2611m) :
    Enfin, j'arrivais à cet endroit où l'on peut voir tout à la fois le Pic de l'Aigle (2776m), à l'extrême droite... Et aussi l'Aiguille Noire (2870m), en plein centre de la deuxième photo :
    Pas mal, non ? On se trouve cette fois-ci bien plus proche du Grand Galibier, en voyant tout d'abord le nettement plus difficile Roc Termier (3078m) - à voir ici :
    Puis finalement le Grand Galibier lui-même (3228m) - et vous pouvez également l'apprécier beaucoup plus à cet endroit :
    De là, l'on pouvait également cerner tout le Massif des Cerces :
    Au loin, le Mont Thabor (3178m) et le Pic du même nom (3207m) :
    Et dans l'autre sens, la Meije (3983m), la seconde plus haute montagne de l'Oisans, juste après la Barre des Ecrins (4102m) :
    Enfin, me voici au sommet du Grand Galibier - oui, je sais, en train de fumer une cigarette, mais bon, ça doit être la première ou seconde de la journée, donc peu importe :
    Le Grand Galibier se divise en deux, tout d'abord son sommet ouest (3228m), puis son sommet est (3219m)... Mais il faut vraiment être au point le plus haut pour s'en rendre compte :
    C'est aussi l'un des endroits d'où l'on distingue le mieux la Pointe des Cerces (3098m), surtout lorsque celle-ci montre ses couleurs étonnantes de la face ouest :
    Quoiqu'il en soit, il fallait tout de même finir par redescendre... Ce que je fis de nouveau en contemplant les Arêtes de la Bruyère (2611m), et le Grand Lac (2282m), plus visible que sur la première photo :
    Ainsi que les Aiguilles d'Arves (3514m) et le Tête de Chat (3364m), lointaines, mais illuminées par une belle couleur d'herbe :

    J'étais ainsi rentré au refuge des Drayères, en juillet 1988... C'était certes il y a 36 ans, mais je m'en souviens encore comme si c'était hier - peut-être en partie grâce à ces photos !

    Les six autre massifs de haute montagne : 1) POINTE DES CERCES (FRANCE) 2) BREITHORN (SUISSE) 3) DÔME DES ECRINS (FRANCE) 4) ZUGSPITZE (ALLEMAGNE) 5) TRIGLAV (SLOVENIE) 6) FUJISAN (JAPON)

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    samedi, mars 20, 2021

    JOYEUX PRINTEMPS 2021 !

    Et oui... Pour une fois, le journal TV parle un petit peu d'autre chose que du Covid-19, non seulement du printemps (aujourd'hui, et pas demain !), mais aussi de cette île du nord où vient d'avoir lieu une éruption rarissime, l'Islande : 

    On avait certes entendu parler, en avril 2010, de l'éruption spectaculaire de Eyjafjallajökull, qui avait perturbé tout le trafic aérien... Mais celle-ci, qui se produit tout près de Reykjavik (sa capitale) le 20 mars 2021, est la plus importante depuis 200 ans : 
    Pour faire court, l'éruption de Bardarbunga (oui, c'est son nom, désolé) aurait pu recouvrir Paris d'une couche de lave de 13 mètres, mais fort heureusement, les difficultés rencontrées se bornent à une grande fissure... Et beaucoup de magma :
    Je vous laisse 6 minutes pour assister à ceci :
    J'ai découvert cette île en 2003 en bateau (mon amie Cha en 2004), et je dois avouer que malgré qu'aucun évènement de ce genre ne s'y soit produit, c'était vraiment un endroit très fascinant... Je vous souhaite, quoiqu'il en soit, un très bon printemps 2021, et peut-être, qui sait, l'occasion de mettre un jour le pied sur cette île, qui s'avère véritablement magnifique !

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    lundi, janvier 25, 2021

    06) LA HAUTE MONTAGNE : FUJISAN

    Voilà, c'est presque le dernier article sur la haute montagne, et qui concerne bien sûr le tout premier sommet que j'ai accompli de ma vie au Japon, le fameux Fujisan (ou encore, Fujiyama, en mauvais français),  que j'exécutais en juillet 1986...
    J'avais alors seulement 27 ans, et je fus accompagné au tout début par la mère de la famille chez qui je logeais, Mme Hamada :
    C'est un support qui ne dura pas bien longtemps, car très vite, je me retrouvais tout seul au sein du massif quelque peu marécageux du Fujisan :
    Et si ce massif fut un certain temps encombré par certaines personnes :
    Voire par d'autres, plus professionnelles :
    Ce fut juste le début de la promenade, celle-ci devant par la suite s'avérer totalement vide de personne :
    Là, il faut que je rappelle ce qui a déjà été dit dans le précédent article sur Fujisan : il existe surtout deux routes essentielles à ce sommet, soit la plus courte et la plus bondée, Yoshida-Guchi (吉田ルート), soit la plus longue et la plus déserte, Gotemba-Guchi (御殿場ルート) :
    Bien sûr, je prenais la seconde, et bien que j'ai oublié le nom du refuge où je dormais, je me souviens que c'était assez grandiose, dans le style :
    Je dormais alors au septième étage du Fujisan, le fameux "Shichi-Gôme", à point milieu entre le cinquième (le départ) et le dixième (le sommet) :
    Ce ne fut qu'un bref sommeil, car à peine le lendemain levé, je repartais aussitôt, non seulement vers l'un des très nombreux temples Jinja présents lors de cette montée :
    Mais surtout vers le second et dernier refuge, dont je ne me souviens pas non plus du nom, mais où par contre je me suis pris en photo :
    Pas mal, n'est-ce pas ?
    Bref... Le lendemain, enfin, j'étais parti pour le sommet de Fujisan (3776m) :
    Devant au passage traverser pas mal de temples fondés par des shintoïstes :
    Mais finissant tout de même par arriver à cet énorme cratère, qui fort heureusement n'a plus connu d'éruption depuis celle d'Hôei, en 1707 :
    Et qui, vu ses proportions véritablement monstrueuses (200m de profondeur, et 600m de largeur), méritait au moins une photo du groupe récemment arrivé :
    Que faire ensuite ? Bien sûr, se promener dans les différents temples shintoïstes, assez nombreux sur le volcan :
    Mais celui-ci est le plus important de tous, Asama-Jinja (浅間神社)... Longtemps construit après la première ascension du Fujisan, qui eut lieu en 663 par le moine bouddhiste En no Gyôja, mais toujours d'actualité :
    Bien plus tard, en 1860, on découvrit à l'assaut du Fujisan le premier non-japonais, Sir Rutherford Alcock... Qui fut assez vite suivi, en 1867, par quelqu'un du même pays, Harry Smith Parkes, accompagné contrairement aux traditions par sa propre femme, Fanny Parkes, qui eut le mérite de mettre fin à la tradition de ce pays, selon laquelle les femmes n'avaient pas le droit de se rendre au sommet, en raison de leur menstruation !
    Depuis, inutile de préciser que le cratère a été nettement amélioré... D'une part, par la construction d'une station scientifique :
    D'autre part, par la présence de son observatoire dès 1964, véritablement important :
    Il me restait juste un petit tour à faire, en repassant encore une fois par le Asama-Jinja :
    Tout ceci histoire de tenter ce qui était encore neuf à l'époque, passer un coup de fil du sommet du Fujisan à Paris, et devinez quoi ?  Et bien, ça marchait comme sur des roulettes :
    Je vous cite une seconde fois le célèbre proverbe japonais : "Celui qui gravit une fois le mont Fuji est un sage, celui qui le fait deux fois est un fou" :
    Juste avant de redescendre via la fameuse voie peu encombrée de Gotemba-Guchi :
    Et bien sûr, de m'exclamer avec tout le monde "Jukai, Jukai"... Ce qu'on ne fait que dans cette région du monde, mais dont la signification précise m'est hélas inconnue :
    Je termine en vous postant deux petites cartes, qui sont hélas assez difficilement lisibles :
    N'est-ce pas ?
    Autant que je vous offre trois reproductions de Hokusai (1760-1849), qui sont toutes impeccables :
    Surtout celle-ci, qui doit être l'une de ses estampes les plus connues :
    Et je finis avec une photographie que j'aime beaucoup, visiblement prise en octobre, et que j'ai pu trouver sur Internet :
    Est-ce donc la fin ? Et oui, presque... Résultat : le mont Fuji est donc la seule pointe d'un pays que j'ai pu gravir d'un bout à l'autre, en 1986 ; sinon, il me reste le Triglav, en Slovénie (que je n'ai finalement pas tenté, en 2010), la Zugspitze (qui était bien le plus haut sommet d'Allemagne, mais dont j'ai fait l'ascension par téléphérique, en 2008), le Dôme des Ecrins et le Breithorn, en France et en Suisse (en 1995 et 1992), certes au-delà de 4000m, mais bien loin d'être le plus haut du pays en question, et enfin, la Pointe des Cerces, qui marque juste mon début de la randonnée, en 1985...
    Voilà, j'espère que cela vous a plu, que vous pourrez laisser un commentaire, et que je reviendrai d'ici peu - sauf que j'en ignore encore le thème...

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