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  • lundi, juin 16, 2025

    2010 (AOÛT) : VENETO /PADOVA / BASILICA DEL CARMINE / MUSEI CIVICI EREMITANI / PIAZZA DEI SIGNORI / CATTEDRALE BATTISTERO (ITALIE)

    Comme vous le savez probablement, je ne me rendrais plus désormais à la montagne, comme je l'ai déjà dit sur l'un de ces nombreux articles ici : REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010

    Voilà, j'en étais alors à mon second jour de visite dans cette ville très ancienne du nord-est de l'Italie, Padova...  Et je m'y rendais dans Basilica del Carmine, qui date de 1212 :

    Cette église avait bien sûr une nef impressionnante... Mais elle se révélait encore plus puissante au travers de cette fresque à l'aspect doré - dont je n'ai pas pu hélas découvrir l'auteur, même sous Google :
    Comme habituellement en Italie, elle était également dotée de deux orgues certes fort beaux à voir... Mais beaucoup moins à entendre, puisque le premier n'existe plus, et que le second ne comprend qu'un seul clavier et un pédalier, pour seulement 29 jeux :
    J'envisageais quelque temps d'en admirer le grand cloître :
    Mais fut très vite attiré par ces marqueteries fabuleuses, entièrement réalisées à l'aide de marbres, et qui sans doute retracent l'histoire de Padoue et de ses Saints :
    J'empruntais alors une autre porte donnant accès à Scoletta del Carmine - une école aujourd'hui surtout connue pour ses mariages, mais qui fut autrefois célèbre en tant que confraternité, ce que démontre cette époustouflante fresque :
    Cela raconte la vie de Joachim et Anne, la vie de Marie, et enfin la vie du Christ... C'est magistralement peint par quatre artistes du XVIème siècle, Giulio et Domenico Campagnola, Girolamo dal Santo, et Stefano dall'Arzere, presque tous élèves de Titien :
    Je sortis alors de cette basilique, et passais brièvement devant Capella degli Scrovegni - un édifice religieux aujourd'hui déconsacré, qui date du XIVème siècle :
    Pour rentrer plus sérieusement dans le Museo Civici Eremitani, un vaste musée attirant 300000 visiteurs par an, et doté au moins de deux œuvres majeures... Gloria di Santa Agnese de Giovanni Lanfranco (1582-1647), et La Svenimento di Ester du peintre flamand Valentin Lefebvre (1642-1682) :
    Evidemment, j'y vis beaucoup de toiles... Mais le phénomène le plus marquant fut le Crucifix de Giotto di Bondone (1267-1337), façonné à la détrempe et à l'or sur un petit panneau de peuplier :
    Histoire de me détendre un tout petit peu, je sortis alors sur Piazza dei Signori - l'une des places les plus importantes de la ville, qui fut longtemps le théâtre de fêtes civiques ou de tournois... J'y découvrais sans plus tarder la célèbre Tour de l'Horloge, la plus ancienne du monde (XIVème siècle), pourvue à la fois des vingt-quatre heures du jour et de tous les signes du zodiaque :
    Juste à côté se trouve la Cattedrale Battistero - une église dédiée à Saint Jean-Baptiste, dont la construction commença au XIIème siècle
    L'on pouvait découvrir à l'intérieur les fabuleuses fresques dont elle a été décorée en 1375, dues à Giusto dei Menabuoi... Malheureusement, je n'ai aucune photo de cette œuvre splendide :
    Tout ce qu'il m'en reste, c'est une vue sur le lustre, ainsi que le fameux Saint Jean-Baptiste en train de prier sur son autel :
    En sortant de cet édifice, je découvris brièvement Palazzo del Capitanio - ainsi nommé, car le capitaine vénitien, l'un des deux régents de la ville, y a longuement séjourné :
    Un peu plus loin, je pénétrais dans Chiesa di San Tomaso - certes une petite église, mais qui offre l'une des plus grandes collection de reliques au monde, au-delà d'un millier :
    Une fois encore, je n'eus guère d'occasion de la voir - me satisfaisant seulement de la nef, et du tout petit orgue qui s'y trouvait ancré :
    De toute façon, l'après-midi s'avançait nettement, et je découvris par hasard la Specola - autrement dit, l'Observatoire astronomique de la ville -, ainsi que la belle Casa Macola :
    Pour en finir avec le Palazzo Fioravanti Onesti, un édifice gothique du XVème siècle en calcaire rose de Véronèse, remarquable dans les parties originales de sa façade :
    Passé tout ceci, je me dirigeais naturellement vers Ristorante Gigi Bar, tout comme hier... Où je consommais une fois de plus le meilleur vin italien, Barbera d'Asti, dans une ambiance très agréable :
    Je dînais légèrement différemment, mais c'était toujours excellent... En débutant avec Bressaola di Manzo su Pomodorini (viande de bœuf et petites tomates), puis en poursuivant avec un simple Filetto di Branzino alla Griglia (bar grillé) :
    Suite à quoi je me rendais, une fois la nuit tombée, à l'hôtel San Antonio où je séjournais, avec aussi peu de monde qu'hier :
    Voilà, c'est fini... Pas seulement ma visite en Italie à Padova, mais tout simplement ma longue randonnée - normalement en montagne - qui a eu lieu de 1984 à 2010, autrement dit ici :

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    dimanche, juin 15, 2025

    2010 (AOÛT) : VENETO / PADOVA / CHIESA DEGLI EREMITANI / BASILICA DI SANT'ANTONIO / ABBAZIA DI SANTA GIUSTINA (ITALIE)

    Comme vous le savez probablement, je ne me rendrais plus désormais à la montagne, comme je l'ai déjà dit sur l'un de ces nombreux articles ici : REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010
    Voici maintenant mon dernier voyage en Italie, plus au nord-est, et désormais assez loin de la mer Adriatique... Ce qui ne m'empêcha pas de jeter un ultime coup d'œil à Trieste, une fois sorti de la gare :
    C'était dans une ville nommée Padova (Padoue en français), et j'y résidais dans l'hôtel San Antonio, qui avait l'air tout simple, vu comme ça... Mais situé Via Dante, son point de vue sur le canal s'avérait bien plus coloré, et nettement meilleur :
    Non loin de Via Dante, je commençais ma promenade Porta Molino, l'une des quatre portes à s'ouvrir sur Padova - entièrement construite au XIIIème siècle en pierre et en terre cuite :
    Il me fallu néanmoins rendre hommage à ce grand homme politique italien, Giuseppe Garibaldi (1807-1882) - un proche du roi Vittorio Emanuele II, qui a donné son nom à une place fort connue :
    J'arrivais ensuite bientôt à Chiesa degli Eremitani, une église construite en 1276 en hommage à Saint Philippe et à Saint Jacques :
    Bâtie avec les mêmes matériaux que Porta Molino, il s'agit en fait d'une église très ancienne, dont on distingue tout d'abord la tombe de Jacopo II da Carrara(1264-1324), puis l'autel Ave Regina Caelorum, et celui de Nicola da Tolentino :
    La vue sur le chœur et la nef est aussi particulièrement belle, dans sa sobriété - même si tout cela a été hélas sévèrement bombardé durant la Seconde Guerre mondiale :
    Afin de me relaxer un peu, je passais devant Palazzo Zabarella, l'un des nombreux immeubles anciens de la ville - sans toutefois y entrer :
    Aussitôt après, je parvenais à la seconde église la plus grande de Padova, Basilica di Sant'Antonio - dédiée à Saint Antoine de Padoue (1195-1231)... Son style est assez hétéroclite, ayant une façade romane, des coupoles vénitiennes, les clochers et l'intérieur gothiques :
    Il devait être encore assez tôt le matin, puisque la messe y avait encore lieu, avec pas mal de participants :
    Je me rendis du coup sur le cloître du Magnolia - aussi appelé cloître du Chapitre, vu qu'il se trouve à côté de la chapelle du même nom :
    Puis je ressortais à proximité face à l'Oratorio di San Giorgo et au Museo Antoniano, que malheureusement je ne pris pas le temps de visiter - également consacré à Saint Antoine de Padoue :
    Je me retrouvais alors un court laps de temps sur Prato delle Valle - nommée autrefois Isola Memmia, et qui est l'une des plus grandes places d'Italie, dans une forme elliptique plutôt rare :
    J'en suis désolé, la photo n'est pas très bonne... Mais je me rattrapais avec ma courte visite de Abbazia di Santa Giustina - la Basilique Sainte Justine -, l'une des plus grandes de toute la chrétienté. Comme à l'accoutumé, l'orgue en était fort beau sur un plan esthétique, mais beaucoup moins bien au niveau de l'audition :
    Je repassais ensuite Via Roma vers Palazzo Bo - siège historique de l'université de Padoue, fondé en 1222 par des professeurs et des étudiants de Bologne :
    Ceci juste avant de m'arrêter définitivement au Ristorante Gigi Bar, situé comme par hasard au 18 Via Giuseppe Verdi... Et où il y avait le meilleur vin d'Italie, le Barbera d'Asti :
    Ce qui allait très bien pour accompagner tout d'abord le Prosciuto Crudo di Sairais (jambon cru de la région), pour poursuivre avec la Tagliata di Manzo, Rucola & Grana (faux-filet, roquette, oseille) :
    Bref, j'avais très bien mangé, et je repassais ensuite Via Dante, pas loin de mon hôtel - mais dans une ville bien déserte, il faut bien le dire :
    Attention, c'est mon avant-dernier article sur le sujet - et c'est fort dommage, je suis bien d'accord avec vous... Mais vous pouvez toujours vous rendre ici, bien sûr :

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