2007 (AOÛT) : WIEN / SCHÖNBRUNN / KHM / HOFBURG / STEPHANSDOM / SECESSION (AUTRICHE)

Je sais que cela peut paraître incroyable, mais j'ai passé toutes les vacances de 2007 en Autriche, sans mettre les pieds ni en Italie ni en France, comme j'en avais l'habitude autrefois... Raison pour découvrir - pour la seule fois de ma vie - la superbe ville de Vienne, capitale du pays en question, dans laquelle je dormis certes dans l'hôtel modeste de Kaiserpark, mais avec un splendide coucher de soleil :

Avant de me rendre dans certains lieux mythiques, je découvris avec émotion cette plaque de métro liée à Heiligenstadt - autrement dit, la ville proche de Vienne dans laquelle Beethoven (1770-1827) a écrit son testament à ses deux frères, déplorant la surdité qui l'envahissait depuis 1796 :

Aussitôt suivi par une plaque en hommage à Bösendorfer, le plus grand facteur de piano au monde, encore supérieur pour certains - dont moi - à la célèbre marque Steinways & Sons :

Suite à cela, je passais - sans y rentrer - devant le Musikverein, inauguré en 1870, temple comme chacun sait du Wiener Philharmoniker... Ainsi qu'en face du KHM - abréviation de Kunsthistoriches Museum -, l'un des plus imposants musées du monde, que je ne pris malheureusement pas le temps de visiter :

Je préférais sûrement à l'époque le musée Leopold, ouvert en 2001, qui non seulement possède la plus grande collection au monde de Egon Schiele, mais présente aussi pas mal d'œuvres de Gustav Klimt... Ainsi que celle-ci du peu connu Giovanni Segantini (1858-1899), La cattive madri, que j'ai heureusement pu photographier :

Ensuite, je me rendis comme il se doit dans le palais de Hofburg, le plus grand de toute la ville situé dans le Ier arrondissement - et qui comporte entre autre le célèbre musée de Sissi - Elisabeth de Wittelsbach, impératrice d'Autriche, devenue célèbre dans le monde entier grâce à son interprétation par Romy Schneider en 1955 :

Je n'avais hélas pas beaucoup de temps, et il me restait juste celui d'admirer la statue équestre de Joseph II, empereur de 1765 à 1790 :

Je continuais ensuite face au Stephansdom, de style gothique, dans laquelle je ne suis hélas par rentré non plus... Cette grande cathédrale fut gravement touchée lors de la Seconde Guerre mondiale - mais elle a bien servi à Mozart en 1782, puisqu'elle lui a servi de cadre pour son mariage avec Constance Weber :

Suite à quoi, je pénétrais enfin sur le site touristique le plus visité de Vienne, le château de Schönbrunn - commencé en 1696, à l'imitation évidente de Versailles, achevé près de 32 années auparavant :

Il reste peu de choses de cette époque, et l'impératrice Marie-Thérèse régna suffisamment longtemps - entre 1740 et 1780 - pour faire rebâtir toute une partie en style rococo par l'architecte Nicolò Pacassi :

Au sommet du parc, une jolie Gloriette est grandement remarquée, entre autre par toute la vue panoramique qu'elle offre sur Vienne et le château de Schönbrunn :

Un château que l'on voit beaucoup mieux d'ici, et qui laisse découvrir tous les jardins à la française du parc - construit par un élève de Le Nôtre, Jean Tréhet :

Sans oublier la fameuse Orangerie, apanage des palais de grand luxe de cette époque :

C'était un assez beau parcours, n'est-ce pas ? J'en partis enfin, pour me retrouver face au surprenant bâtiment Wiener Secession - construit en 1897 par Joseph Maria Olbrich, et qui servait alors de lieu d'exposition à tous les artiste autrichiens rebelles envers la conception ancienne des arts, à partir de 1898 :

Il me restait juste à admirer le célèbre Wiener Staatsoper, l'un des plus prestigieux opéras du monde entier, inauguré en 1869... Puis à dire adieu à la grande ville, face à son KHM et à la statue de Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), dernière représentante des Habsbourg :

Je sais, c'était parcouru trop rapidement, sans avoir pris la peine de visiter correctement différents châteaux ou musées, à part celui de Leopold... Mais ne vous inquiétez pas, je vais bientôt repartir pour la vraie montagne, sauf que celle-ci - à peu de distance de Vienne - est beaucoup moins élevée que les Dolomites où je me suis rendu l'an passé, et donc a priori moins attirante !

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