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  • dimanche, mars 22, 2020

    03) REFUGE DU SELE

    Voilà, nous sommes revenus en 1985, Gilles et moi, lors de cette montée au refuge du Sélé (2511m), dont je vous laisse au passage le lien officiel...
    Ce refuge, assez peu connu, se trouve un petit peu caché au sud de la barre des Ecrins (4101m) et du mont Pelvoux (3946m), et s'attaque depuis le hameau d'Ailefroide, situé à environ 1500m d'altitude, et qui porte ce nom au sens évident "d'Alpe froide" :
    Nous apercevons, bien sûr, le mont Pelvoux :
    Mais surtout la fameuse barre rocheuse un peu délicate, qui se trouve juste avant d'arriver au refuge, et est heureusement dotée de câbles pour assurer le passage aérien :
    Ca n'a pas l'air très dangereux, vu comme ça, mais il faut tout de même faire bien attention :
    Fort heureusement, le soleil finit par se lever vraiment, en balayant tout le glacier du Sélé (nom qui signifiait autrefois "la congère") :
    Et à montrer très clairement le pic auquel nous souhaitions nous rendre, la pointe du Sélé (3556m) :
    Nous voyons déjà, très clairement, le col du Sélé (3283m) :
    Mais c'est le glacier du Sélé qui reste le plus beau, j'espère que ceci sera clair dans ces trois photographies : 
    Enfin, nous sommes arrivés au col du Sélé (3283m), et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'air de faire la gueule, non ? Peut-être avions-nous prévu d'aller jusqu'à la pointe du Sélé, et pour une raison ou pour une autre, ça ne s'est pas fait, bien qu'il n'y ait même pas 300m entre les deux :
    Mais qu'importe, car la vue est déjà sublime, à commencer par la fameuse face nord des Bans (3669m) et ses trois sommets :
    Pour poursuivre au sud, vers le Valgaudemar, avec le mont Gioberney (3351m) et les Rouies (3589m) :
    Et pour finir, une dernière vue sur la mythique Ailefroide orientale (3847m) :
    Hélas, il faut commencer à redescendre, tout en admirant au loin le Coup de Sabre (3494m) et le pic sans Nom (3913m) :
    Toutefois sans trop quitter du regard le piège qui peut toujours se manifester, vous savez de quoi je parle, dans le glacier :
    Toujours est-il que nous parvenons enfin au refuge du Sélé (au fond à gauche de la photo), où pour différentes raisons, nous ne restons pas pour dormir, juste histoire de boire un coup très rapide :
    Après quoi, nous finissons par refranchir dans le sens inverse la barre rocheuse :
    Puis nous rentrons en voiture au refuge des Drayères, le vrai refuge de Gilles, auquel nous avions encore quelques affaires à gérer...
    Quoiqu'il en soit, laissez un commentaire, retournez au refuge des Drayères, ou bien au refuge de l'Aigle, une randonnée bien plus intéressante au pied de la Meije, que nous fîmes durant l'année 1988... Si cela ne vous convient toujours pas, rendez-vous alors sur les refuges autrichiens, cela ne pourra que vous plaire !

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    4 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    et moi je me souviens de cette grosse claque a la montée au refuge,
    ça m'est quand même pas arriver trés souvent un tel coup de barre.
    c'est peut être pour ça qu'on a pas été au sommet de ce tas de cailloux

    samedi, 14 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Ah, ça fait du bien, quelque part ! Parce que moi aussi, je me souviens très bien que tu étais "un peu cassé" ce jour-là, et je voulais m'abstenir de le préciser… Mais si tu t'en rappelles fort bien et que tu le dis sans problème, alors OK, ça roule !

    samedi, 14 mars, 2020  
    Anonymous Chah said...

    Magnifique! Surtout la série des 3 photos qui se suivent. Ca avait l'air sportif, en effet!

    lundi, 30 mars, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Tu as bien raison, pour les trois photos - et d'ailleurs, j'en suis assez fier ! Ceci dit, ce n'était pas aussi "sportif" que tu le suggères... Sinon pour Gilles, qui reconnait ci-dessus avoir pris "une grosse claque" !

    mardi, 31 mars, 2020  

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