#14 : DE BALME À PIALPETTA...
Un plutôt rude village, en réalité...
Malgré - encore une fois - son très sympathique hôtel, doué d'une excellente cuisine, et comme d'habitude en cette région (surtout comparée à Paris), d'un prix à hurler de rire, quoi...
Malgré - encore une fois - son très sympathique hôtel, doué d'une excellente cuisine, et comme d'habitude en cette région (surtout comparée à Paris), d'un prix à hurler de rire, quoi...
La difficulté de ce village de Balme (que l'on n'entrevoit hélas pas sur la photographie suivante), c'est qu'il se révèle très proche du Rocamadour de notre Auvergne, avec en gros près de 200 mètres de dénivelé entre sa première et sa dernière maison, ce que l'on n'a pas forcément envie de se farcir après les dix heures du jour précédent :
Mais bon... Vu qu'il faisait ce jour-ci très beau, j'en ai profité pour découvrir enfin mon chemin archi-crevant et assez pluvieux de la veille :
Et du même coup pour me reposer tranquillement une bonne journée, en faisant juste un aller-retour plutôt tranquille jusqu'au Rifugio Città di Cirié (1850m), avec au passage une très jolie maison qui me semblait un fort bel hôtel :
Mais s'avéra finalement, d'une façon incroyable, un lieu absolument privé, avec un panneau d'entrée incontournable :
J'ai trouvé également ces arbres plutôt beaux, et surtout très rares en montagne (dommage, je suis tellement nul en botanique qu'il m'est impossible de vous en dire le nom, snif !) :
Toujours est-il que mine de rien, après cette bonne journée de repos, il fallait tout de même se taper le lendemain ce second parcours du Piémont, avec de nouveau près de 1400 mètres dans les deux sens comme la veille... D'autant qu'histoire de s'avérer une fois de plus très sincère, il faut bien admettre que ce parcours du Piémont fut en réalité le pire de tous :
Non seulement lors de la montée, pas forcément très fatigante, mais extrêmement décourageante en fonction de la façon totalement débile dont sont indiqués les chemins GTA :
Mais en prime, une fois parvenu au col :
Également lors de la descente, que le seul italien rencontré à cet endroit m'avait décrite comme une véritable catastrophe, vu que ces Piémontais n'avaient absolument plus entretenu le chemin depuis une vingtaine d'année, d'où son envahissement par les noisetiers, les orties, les plantes glissantes, etc... Bref, l'enfer, en résumé :
Et une fois de plus, à l'exception de l'italien de Torino dont je parlais, croisé à la hauteur du col, il m'est très rarement arrivé de rencontrer quelques amis :
En résumé, le gros problème de la traversée du Piémont, quoi... Il n'y existe aucun refuge, toutes les randonnées sont en général autour de 1200 mètres aller ET retour, la météo s'y montre en outre rarement très bonne, et en guise de cadeau, la plupart des chemins ont arrêté d'être entretenus depuis une vingtaine d'années ! Bref, je n'avais pas fait cette énorme traversée depuis 1995, mais après me l'être retapée quasiment de la même façon, je vais tout de même vous conseiller ceci : rendez vous de préférence dans les sublimes Dolomites guère loin de Trento, ou encore à la Valtellina & à l'Orobie fort proches du trop génial Lago di Como... Ce sera beaucoup plus agréable et flatteur, je pense !
Question #14 : Bien que les allemands appellent ces pierres de repère Menschen, ce n'est pas leur vrai nom chez nous, originaire d'Écosse, si je ne me trompe pas... Adoncques : quel est-il ?
Question #14 : Bien que les allemands appellent ces pierres de repère Menschen, ce n'est pas leur vrai nom chez nous, originaire d'Écosse, si je ne me trompe pas... Adoncques : quel est-il ?
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Libellés : Concours, Hautes Alpes, Italie, Montagne, Randonnée, Vacances
5 Comments:
Purée, les notes tombent comme à Gravelotte, j'arrive pas à suivre tellement c'est la rafale…
Tu bosses sur le blog 48 h sur 24, ou bien ??
En tous cas, les photos sont magnifiques, et le récit savoureux comme à ton habitude -jamais chiant ni pontifiant comme celui des randonneurs qui se prennent pour des alpinistes affrontant le Nanga Parbat.
Une remarque perso et vécue : je comprends que tu préfères randonner seul, d'abord parce que tu peux te passer ta Top List classique dans la tête, mais en plus parce que tu peux t'arrêter pour regarder le paysage et prendre ces belles photos, quitte à attendre que le nuage qui plombait ce lac émeraude ou ce sommet coiffé de blanc passe son chemin .
J'ai randonné avec un groupe de fous furieux qui faisaient la course "pour être le premier". Moi, je m'arrêtais pour contempler le paysage parce que quand tu marches, tu n'en vois rien du tout : tu regardes où tu poses tes pieds sinon c'est la chute assurée à plus ou moins long terme.
Et donc ces fous furieux m'accusaient de traîner (oui, je l'avoue, ces arrêts me permettaient aussi de reprendre mon souffle :-)
GTA en Piémont = Grands Travailleurs Apathiques :-)))
Maryvelines
@Startine : Merci pour l'admiration des photos (mais il faut aussi dire merci à Nikon et aux montagnes, pour être tout à fait honnête, lol) !
C'est vrai que j'y passe pas mal de temps en ce moment, mais vu qu'il y a très peu de choses à foutre dans mon vrai boulot (comme toujours en septembre), c'est bien l'occasion de profiter de tout ce temps libre...
Sinon, ouaip, j'aime bien être seul en montagne, ou alors à deux ou trois, grand maximum... Comme ceci, on a effectivement le bénéfice de ses propres choix, ce qui est de fait essentiel !
@Maryvelines : Des Grands Travailleurs ? Dans le Piémont ? Hahaha... Si jamais, ça se saurait ! Grosses Tortues, disons plutôt...
Ah! Quels paysages!
Ce "rifugio" ressemble l´hôtel des thermes à Villavicencio, Mendoza.
Je vais faire le plus tôt possible un article.
Bisous
Elisa
C'est sûr : je m'éclate toujours comme un fou en montagne, lol !
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