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  • jeudi, septembre 10, 2009

    #13 : DE USSEGLIO À BALME...

    L'une de mes randonnées les plus hard...
    Même si son début fut en fait plutôt très facile, vu que je n'avais besoin que de redescendre du Rifugio Vulpot (1815m) jusqu'à Usseglio (1265m), hélas dans un environnement plutôt industriel consacré à l'EDF italienne (ENEL) :
    Ce qui rendait du coup, ajouté à la météo très moyenne, le paysage plutôt assez triste, très proche de la tragique route reliant chez nous Grenoble au Lac d'Allemond (incroyable vu son encaissement, et toutes les industries abandonnées depuis des années, notamment à Rioupéroux et Livet-et-Gavet) :
    Mais bon... Comme je me le dis souvent en montagne, aucune raison de s'inquiéter, puisque toujours vivant, encore en bonne santé, et qu'en prime il ne pleut même pas ! Sans compter qu'à peine arrivé en ce minuscule village d'Usseglio, je me suis tout de même trouvé fort gratifié par ce très bel endroit :
    Un cimetière, une église classique, et même un musée :
    Avec en prime ce qu'ils nomment un Panthéon :
    Plutôt étrange dans ce très étroit village, où vu le nombre minuscule de maisons, il doit même s'avérer plutôt difficile de remplir ce lieu... Mais bon, peu importe : j'y ai en l'occurrence croisé une certaine Mademoiselle Marie, et Dieu merci, elle se montrera sûrement très sympathique envers moi lors du très hard parcours du lendemain, fort heureusement :
    Arrivé plutôt en début d'après-midi à Usseglio, j'en ai du coup profité pour me taper une petite promenade très tranquille jusqu'à Piazzette, mais très franchement, la vue sur ce qu'il y aurait à faire une fois la nuit passée s'avérait déjà assez inquiétante :
    Du coup, énorme dodo dans ce très sympathique hôtel (si mes souvenirs sont bons, dix heures au bas mot !) :
    Et voici le début du tragique, dès neuf heures le lendemain matin, avec le tout début de la randonnée - on va dire, le seul kilomètre qui se révéla à peu près potable vu sa montée très peu fatigante :
    Mais comme le prouve déjà cette photographie, très encombrée d'avalanches monumentales :
    Tout le reste du chemin s'avéra en général plutôt assez dangereux, vu son incroyable raideur (au minimum à 45°) :
    Parfois même plus, et donc du coup assez terrifiant, non seulement vu sa très grande humidité, mais aussi du simple fait qu'un simple pas loupé pouvait d'emblée faire virer sur la gauche, autrement dit 600m de dénivelé à parcourir en quelques secondes, sans se trouver franchement vivant par la suite - bref, ceci m'a demandé une concentration cervicale durant cinq heures, en gros :
    Pour tout de même enfin parvenir au Colletto di Costa Fiorita (2465m) :
    Ceci dans une ambiance hallucinante, habitée obligatoirement par Anton Bruckner :
    Tout cela jusqu'au second col du Passo Paschiet (2435m), avec au final près de 1500 mètres de dénivelé dans les deux sens, montée ET descente, où de plus il s'est bêtement mis à pleuvoir pour de bon (pas violement, certes, mais très régulièrement) :
    Bref, ceci s'est révèle vraiment très hard, comme je le disais dès le début... Mais en même temps, peut-être en partie grâce à Bruckner, j'ai aussi totalement trouvé mystique ce parcours très fatiguant, très dangereux et très exposé (ceci doit se savoir, du reste, vu que je n'y ai rencontré absolument personne durant dix heures, sinon deux chamois, six vaches, et un seul chien blanc)...
    Du coup, je vais de nouveau rendre grâce à la musique avec cette question #13, pas bien dure, je crois : comment se prénomme cette célèbre jeune fille, scotchée tout comme moi avec grand plaisir sur un orgue ?
    Merci d'avance : jamais de réponse aux questions dans les commentaires...
    Toutes les infos du concours sont à lire ici !

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    2 Comments:

    Anonymous Elisa said...

    Bonjour Vincent,
    Ces images de montagne, ces nuages au top sont vraiement superbes.
    Je suis étonné par ces usines laissées à l´abandon.
    Bisous
    Elisa

    jeudi, 01 juillet, 2010  
    Blogger Vincent said...

    C'est sûr qu'en photo, cela peut paraître superbe... Mais en réalité, c'était plutôt bien "hard", comme journée, lol !
    Et sinon : je parlais des usines à l'abandon dans la région de Grenoble... Celles de l'ENEL en Italie sont toujours en pleine activité (heureusement, sinon, il n'y aurait plus d'électricité) !

    vendredi, 02 juillet, 2010  

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