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  • dimanche, septembre 21, 2008

    #9 : UEBER SPEISEN

    Du moins, si l'on peut dire...
    Car mon Dieu, qu'est-ce que l'on peut mal manger, en Allemagne et en Autriche ! La seule chose qui les rattrape, à la rigueur, c'est la qualité de leurs pantagruéliques buffets du petit déjeuner :
    Mais sinon, il faut bien admettre que cela tourne vraiment en rond : charcuteries, plats en sauce et choucroute ! C'est d'ailleurs pour moi un grand mystère de la gastronomie germanique : alors que leurs épiceries sont tout aussi fournies que les nôtres (courgettes, épinards, haricots, poivrons, tomates, etc.), dans les restaurants, c'est toujours "mit Kartoffeln und Salat", comme s'il n'existait que deux légumes au monde... Même dans une ville assez importante comme Innsbruck, où l'on m'avait pourtant chaleureusement recommandé cette gargote vaguement branchée :
    Tout ce que l'on a trouvé à me servir, c'est une espèce de hamburger lui aussi arrangé façon branchée, n'empêche que même joliment présenté, ça ne suffit pas à justifier le terme de "gastronomie" :
    Alors certes, ce n'est pas la première fois que je me fais une traversée verticale des Alpes... Mais si vous avez bien lu ce qui précède, vous comprendrez aisément pourquoi je la fais toujours dans le sens nord-sud, et jamais l'inverse ! À titre d'exemple, quelques bonnes petites choses grignotées entre Trento et Milano, à commencer par ce splendide risotto aux fruits de mer :
    Cet extraordinaire saltimbocco (très fines tranches d'escalopes de veau alternées avec du jambon de Parme, miam !) :
    Sans parler de cette truite fumée directement sortie de l'Adige (et du vin rouge associé, cité dans Don Giovanni de Mozart) :
    Fort heureusement, toute règle est faite pour avoir ses exceptions... Et de façon plutôt curieuse, j'ai aussi dégusté à Mayrhofen, en Autriche, la meilleure pizza calzone de toute ma vie (sans rire !) :
    Suivie d'un joli sorbet au citron et au champagne, jugez plutôt :
    Ne croyez pas pour autant que je me complaise toujours dans le luxe le plus absolu (d'ailleurs, tous ces plats étaient très abordables, en réalité)... Il y a parfois des plaisirs simples qui régalent tout autant, comme la saucisse chaude "la plus haute d'Allemagne", avalée avec délice au sommet de la Zugspitze (où il faisait un froid quasiment polaire) :
    Ou encore ce plat sans prétention servi dans un petit refuge des Dolomites (saucisse, polenta, et champignons des bois), mais dont je conserve encore un souvenir mémorable :
    Comme quoi, il faut de tout dans la vie !
    Allez, question N°9 sans le moindre rapport : vu que tout le monde sait pertinemment que je suis un collectionneur de baskets invétéré (voire psychopathe, cf. SNEAKERS AND BUFFALO), qu'ai-je bien pu emmener dans mon sac à dos cette année :
    Attention, marque ET nom du modèle, bien sûr (sinon, cela compte pour zéro)... Mais je vous rassure, c'est assez facile à trouver, surtout en ce moment !

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