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  • dimanche, septembre 17, 2006

    #13 MIAM, MIAM, MIAM...

    Pour être tout à fait exact, ce n'est pas tellement qu'on mange mal en Autriche, c'est surtout qu'on mange toujours pareil... Alors c'est sûr, leurs bières et leurs charcuteries (le Speck, notamment) sont excellentes, mais au bout d'une semaine, ça finit par lasser.
    Fort heureusement, à peine passée la frontière, j'ai eu de divines surprises dans la petite ville de Sterzing (ou Vipiteno, car toutes les villes de l'Alto Adige ont toujours deux noms, l'un allemand, l'autre italien), avec notamment ce petit risotto aux langoustines accompagné de pétales de fleurs :
    Il faut dire aussi qu'il s'agissait du meilleur hôtel de la ville, le Schwarzer Adler (100€ tout compris, sinon le repas est à 35€, et franchement, ça les vaut largement), je vous conseille très sincèrement de ne pas le louper si vous avez l'occasion de traverser l'autoroute du Brenner, principal point de passage entre l'Autriche et l'Italie.
    Malgré tout, impossible de rivaliser avec ce qui a été le clou culinaire de cette randonnée, le repas de Ferragosto (le 15 août, jour de vacance mythique en Italie) dans l'hôtel Barance à Masaré, près du très joli lac d'Alleghe. Pour commencer, salade de crevettes et de Saint-Jacques marinées à l'aneth :
    Lasagnettes croquantes aux légumes et fromage de chèvre, sauce veloutée au parmesan (je crois que c'est ce que j'ai préféré) :
    Soupe de laitue et de fruits de mer :
    Filet de bœuf aux cèpes frais, pommes de terre "en rosace" (c'est le terme italien pour les pommes de terre à la sarladaise, en fait), purée de courgettes :
    Voilà, c'était vraiment le top du top, en résumé. En tout cas, moi, c'est ce que j'aime comme cuisine : légère, raffinée, subtile, originale, et bien sûr artistiquement présentée !
    Et d'ailleurs, je ne suis pas en reste : car ma chérie japonaise qui était là-bas cet été m'a fait un joli cadeau, une poêle rectangulaire, indispensable pour réussir le 卵焼き ("Tamagoyaki"), cette petite omelette froide et légèrement sucrée que l'on trouve presque toujours sur les plateaux de sushis dans les restaurants japonais.
    Alors bien sûr, la première n'était pas totalement réussie :
    Mais en revanche, la seconde était presque parfaite, donc comme je suis du genre à ne pas hésiter à me passer de la pommade quand je le mérite, je me dis très franchement : bravo !
    Histoire de ne pas quitter le registre culinaire, la huitième question du fameux SUPER QUIZZ portera elle-aussi sur la nourriture (enfin, plutôt sur la boisson, pour être exact) :
    Dans quel opéra de Mozart ce fameux vin rouge du Trentino (Marzemino) est-il cité :
    1) Don Giovanni ?
    2) Wozzeck ?
    3) Pelléas & Mélisande ?
    4) Le Nozze di Figaro ?
    Ceci ne sautera peut-être pas aux yeux des non-musiciens, mais vous pourrez remarquer sinon que j'ai été particulièrement sympa, sur ce coup-là !

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