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  • vendredi, septembre 15, 2006

    #15 MÉTÉO CATASTROPHIQUE !

    Bon. Ce n'est un secret pour personne. Même les pauvres gens qui sont restés à Paris s'en sont aperçu : la météo de ce mois d'août a vraiment frisé le n'importe quoi absolu, avec en Italie des records de froid inégalés depuis plus de quatre-vingt ans (1924).
    En contrepartie, la première semaine de septembre et les deux dernières semaines de Juillet ont été absolument fabuleuses, et tout aussi inattendues - dans l'autre sens. Pour tout dire, je n'étais pas retourné en Autriche depuis presque dix ans, lassé tout autant par leur nourriture calamiteuse que par leur climat désespérant, et cette année, contre toute attente, j'ai traversé ce pays de Scharniz jusqu'à Sterzing durant quatorze jours de beau temps absolu, une vraie rareté, en l'occurrence.
    En revanche, on a payé ce privilège bien cher à peine franchie la frontière italienne, et ceci dès le trois août. Arrivé vers midi à Seceda (2456m), voici déjà la neige qui arrive :
    De façon extrêmement localisée, tout de même, ce qui - sans être à proprement parler habituel - est néanmoins du domaine du concevable, même en août autour de 2500m :
    Déjà plus rare, dans l'extraordinaire massif des Pale di San Martino, un orage absolument semblable aux orages tropicaux que l'on peut voir venir de loin à la Réunion, on croirait presque une mini-tornade, en fait :
    Mais bon. The last, c'était tout de même le 12 août vers 18 heures au Rifugio Città di Fiume, à peine 1918m au-dessus du niveau de la mer, non pas la petite neige fugace qui peut tomber effectivement en cette saison, mais la bonne grosse neige d'hiver, bien lente et bien lourde. Même le gardien du refuge n'en croyait pas ses yeux, et a délaissé un moment ses fourneaux pour photographier l'événement :
    Et le lendemain, par le grand soleil revenu et à onze heures du matin, le tapis tenait toujours, et on jouissait franchement d'une lumière d'hiver :
    Ce jour-ci, deux jeunes sont morts sur la Civetta, pourtant pas très haute : 3220m. Ils n'ont pas dévissé, ils ne se sont pas perdus, non. Ils sont morts... de froid, le 12 août !
    En même temps, comme me le disait très franchement une autre gardienne de refuge : "Ma che cretino ! Quando si vede cosi brutto, si torna in dietro subito, no ? " (autrement dit : "Mais quelle bande de crétins ! Quand on voit que le temps vire aussi mauvais, on n'hésite pas à revenir en arrière, non ?").
    En attendant, voici donc la sixième question du SUPER QUIZZ :
    Il s'agit :
    1) Des Torre Pradidali ?
    2) Des Torre Passembali ?
    3) Des Torre Factioni ?
    4) D'une chose géante en calcaire dolomitique ?

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