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  • mardi, février 04, 2025

    1992 (AOÛT) : LAC ROUGE / MONT THABOR / POINTE DES CERCES (FRANCE)

    J'étais cette fois-ci tout seul, sans ma femme, et qu'est-ce qui m'a de nouveau tenté, dans le massif des Drayères ? Bien sûr, c'est le Lac Rouge (2585m), tellement beau et discret :

    Surmonté tout à la fois par la Tête de la Cassille (3069m) et par le Pas du Lac Rouge - lequel offre une vue splendide sur le lointain Mont Thabor (3178m) :
    Plutôt que de me sembler impossible d'accès, cela m'a au contraire encouragé à en tenter l'ascension - longue, mais guère difficile :
    D'autant qu'il y avait ce jour-ci un garçon très jeune mais fort doué qui le fit avec moi, et se montrait fort content d'avoir fait cette course célèbre dans toute la région :
    En prime, il régnait un temps magnifique, et le panorama s'avérait sublime du nord au sud :
    Tout juste de retour, il me semblait logique d'admirer la Roche du Chardonnet (2950m) :
    Quelques jours plus tard, nous montions du reste tous les deux à la Pointe des Cerces (3097m) :
    Et nous profitions de la vue supérieure qu'elle offrait de la Main de Crépin (2942m)... De même que Alba, qui avait daigné nous accompagner dans cette belle balade :
    Hélas, on arrivait fin août, mon partenaire était parti, et il ne restait plus qu'une seule chose à faire : participer à la fête des bergers, un peu plus bas à Laval - avec Patrice et Yves !
    Il y avait aussi une certaine Simone, et l'on passait son temps à manger du méchoui - l'air enfin détendu en cette fin de saison :
    Car le mois de septembre se pointait, et avec lui le retour de la neige :
    Tant pis, n'est-ce pas ? De toute façon, il importe assez peu, puisque je vais revenir au même endroit un nombre incalculable de fois... A commencer par l'année prochaine, 1993, où nous n'allons pas tenter grand chose, mais comme toujours plein sourire !

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    lundi, février 03, 2025

    1992 (AOÛT) : AIGUILLES D'ARVES / CAMP DES ROCHILLES / CATASTROPHE (FRANCE)

    Comme je vous l'ai déjà dit, j'avais cette fois-ci définitivement quitté Zermatt, en Suisse, pour me rendre dans le bien connu Refuge des Drayères, dans la vallée de la Clarée en France...

    Sauf que je n'y suis pas parvenu par mon chemin habituel, venant de Névache, mais par le Seuil des Rochilles, marqué par un ouvrage de Maginot intitulé le Camp des Rochilles - construit en 1907 afin de se parer face aux italiens venu de la Maurienne, en Savoie :

    On y voyait bien sûr les fameuses Aiguilles d'Arves (3514m) - sauf hélas la plus connue des trois, la fameuse Tête de Chat (3364m) :
    Cela ne m'empêchait toutefois pas de contempler la vallée environnante, qui s'avérait fort riche en herbes diverses :
    Pour finir, je parvins au Refuge des Aiguilles d'Arves (2260m) - dans lequel je n'ai malheureusement pas dormi, assez pressé de traverser de l'autre côté :
    Ceci ne m'empêcha pas de contempler les Aiguilles d'Arves, et surtout son corps minéral, composé de grès et de marne :
    De même que le village de Bonnenuit, situé vers Valloire :
    Après quoi, il me restait un dernier regard à porter sur le Refuge des Rochilles - non gardé, jouissant seulement de six places -, et un autre sur la Mître (2720m), située également dans le quartier de Bonnenuit :
    Après quoi, je parvins évidemment au Refuge des Drayères - lequel semblait connaître l'un des orages auxquels il était habitué :
    Mais ce n'était pas le cas du tout... Bien au contraire, cet orage se montra particulièrement violent, notamment concernant les Sagnes et la Clarée, qui s'avéraient d'un seul coup démoniaques :
    Il ne restait plus à Christine, la gardienne, qu'à aller constater tout ce qui avait été détruit - autrement dit, pas mal de choses :
    Il restait certes une tente miraculée, au beau milieu du désastre... Mais ce n'était qu'une minorité, face au gigantesque dégât qui frappait l'ensemble de la région :
    Fort heureusement, le lendemain connut la retour au beau temps, progressivement et tout en douceur :
    Je me doute qu'il est difficile de rivaliser avec Zermatt, quand on n'a que cela à se mettre sous la dent... Mais ce sont des choses qui arrivent forcément en montagne, et ce n'est peut-être qu'un bon présage à la fin du mois d'août que j'allais connaître ici - qui s'est exceptionnellement bien passé !

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    dimanche, février 02, 2025

    1992 (JUILLET) : ZERMATT / MATTERHORN (SUISSE)

    Excusez-moi, mais je manque ici gravement d'information - peut-être parce que ma femme s'en est allé ? Bien sûr, je suis toujours capable de reconnaître le village en question, Zermatt :

    De même que le sommet principal, Matterhorn - ou Cervin (4478m) :

    Mais j'ai déjà de gros doutes sur le refuge en question... Ce n'est qu'après de longues recherches sur Wikipédia que je parviens à situer ce lieu, le restaurant Fluhalp (2606m) :
    Il se trouve nettement situé à l'est du Matterhorn :
    Mais l'on voit celui-ci toujours aussi bien, surtout lorsque le temps est sublime, et le troupeau de moutons quasiment d'accord ave moi :
    Par la suite, je rencontrais deux immenses glaciers, mais je suis hélas incapable de vous dire leur nom :
    Là, je distingue bien sûr le Breithorn (4165m), que j'avais gravi il y a peu de temps, à gauche du Matterhorn :
    Mais là, surtout 33 ans plus tard, je suis incapable de vous citer les montagnes :
    Enfin bon... C'était mon dernier séjour en Suisse à cette période, et je ne saurais que trop vous conseiller de lire plutôt les articles précédents, bien mieux adaptés aux montagnes que celui-ci !

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