1992 (AOÛT) : AIGUILLES D'ARVES / CAMP DES ROCHILLES / CATASTROPHE (FRANCE)
Comme je vous l'ai déjà dit, j'avais cette fois-ci définitivement quitté Zermatt, en Suisse, pour me rendre dans le bien connu Refuge des Drayères, dans la vallée de la Clarée en France...
Sauf que je n'y suis pas parvenu par mon chemin habituel, venant de Névache, mais par le Seuil des Rochilles, marqué par un ouvrage de Maginot intitulé le Camp des Rochilles - construit en 1907 afin de se parer face aux italiens venu de la Maurienne, en Savoie :
On y voyait bien sûr les fameuses Aiguilles d'Arves (3514m) - sauf hélas la plus connue des trois, la fameuse Tête de Chat (3364m) :
Cela ne m'empêchait toutefois pas de contempler la vallée environnante, qui s'avérait fort riche en herbes diverses :
Pour finir, je parvins au Refuge des Aiguilles d'Arves (2260m) - dans lequel je n'ai malheureusement pas dormi, assez pressé de traverser de l'autre côté :
Ceci ne m'empêcha pas de contempler les Aiguilles d'Arves, et surtout son corps minéral, composé de grès et de marne :
De même que le village de Bonnenuit, situé vers Valloire :
Après quoi, il me restait un dernier regard à porter sur le Refuge des Rochilles - non gardé, jouissant seulement de six places -, et un autre sur la Mître (2720m), située également dans le quartier de Bonnenuit :
Après quoi, je parvins évidemment au Refuge des Drayères - lequel semblait connaître l'un des orages auxquels il était habitué :
Mais ce n'était pas le cas du tout... Bien au contraire, cet orage se montra particulièrement violent, notamment concernant les Sagnes et la Clarée, qui s'avéraient d'un seul coup démoniaques :
Il ne restait plus à Christine, la gardienne, qu'à aller constater tout ce qui avait été détruit - autrement dit, pas mal de choses :
Il restait certes une tente miraculée, au beau milieu du désastre... Mais ce n'était qu'une minorité, face au gigantesque dégât qui frappait l'ensemble de la région :
Fort heureusement, le lendemain connut la retour au beau temps, progressivement et tout en douceur :
Je me doute qu'il est difficile de rivaliser avec Zermatt, quand on n'a que cela à se mettre sous la dent... Mais ce sont des choses qui arrivent forcément en montagne, et ce n'est peut-être qu'un bon présage à la fin du mois d'août que j'allais connaître ici - qui s'est exceptionnellement bien passé !
Libellés : 1992, Aiguilles d'Arves, Dauphiné, France, Hautes-Alpes, Montagne
2 Comments:
Souvenir d'une soirée de folie
Oui, effectivement... Heureusement que ça ne se produit que très rarement !
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