2006 (AOÛT) : TYROL / BURGUMER ALM / STERZINGERHÜTTE / WILDE KREUZSPITZE / BRIXNER HÜTTE (ITALIE)

Comme je vous l'avais déjà dit, nous étions désormais en Italie, face aux dernières montagnes de Zillertal... Et je quittais alors la charmante ville de Vipiteno, pour me retrouver face à une rivière plutôt impressionnante, Burgumerbach :

Suite à quoi j'arrivais assez rapidement à Burgumer Alm :

D'où l'on voyait non seulement deux des grands pics de la région, Ahornspitze (2973m) et Grossbergspitze (2635m) :

Mais surtout celle qui allait être ma prochaine destination, sur la droite, Wilde Kreuzspitze :

En attendant, je me rendais à Sterzingerhütte (2348m)... Un refuge qui semble encore autrichien, comme il l'était jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, mais qui est en réalité italien depuis 1922 :

J'y dormais fort bien, et une fois reparti, je croisais tout d'abord Grossbergspitze - une montagne relativement difficile :

Aussitôt suivie de Wildes Kar (2495m), un autre pic dont la violence est très caractéristique :

Mais moins que celui que j'ai tenté, Wilde Kreuzspitze (3132m) - autrement dit, la "Sauvage Pointe de Croix", qui de fait était bien là :

Meilleure preuve, avec une très belle vue sur Wilder See (2538m)... Suivie lors de notre redescente par l'inquiétant Pfanne Alm (2400m) :

Et ensuite par mon ultime arrivée à Brixner Hütte (2307m)... Où je ne pense pas avoir dormi, puisque je repassais peu de temps après à Fane Alm (1739m) :

Etait-ce ma dernière randonnée dans le Zillertal ? Je pense que oui, mais cela ne veut pas dire que le mois d'août 2006 s'est terminé ainsi... Bien au contraire, après m'être arrêté un petit moment dans la cité de Bressanone, je repartais cette fois-ci dans les Dolomites - et à part le temps du début, c'était ma foi bien agréable !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010

2006 (AOÛT) : TYROL / SCHLEGEISSPEICHER / BERLINER HÜTTE / HOCHFEILER / VIPITENO (AUTRICHE / ITALIE)

Je vous l'avais déjà dit, je quittais cette fois-ci Berliner Hütte (2042m) - le plus grand, le plus célèbre, et la plus ancien du Zillertal... Non sans passer outre Greiserbach, plutôt impressionnant :

Naturellement, je me retrouvais assez vite au cœur d'un immense barrage, Schlegeisspeicher (1782m), que l'on ne pouvait traverser que d'un unique façon :

Avant d'arriver, une centaine de mètres plus haut, à la très agréable Dominikushütte (1805m) :

Ce qu'il me restait à faire, c'est passer Pfitscher Joch (2246m) et Lafitzalm... Pour ainsi me retrouver à "die Grenze" - autrement dit, la frontière entre l'Autriche et l'Italie :

Puis d'arriver peu de temps après à Pfitscherjoch Haus (2276m), Pfunderalpen... Et surtout Hochfeiler, qui est considéré comme la plus haute montagne de Zillertal (3509m) :

J'entrepris le même jour de partir pour Rotbachlspitze (2897m) - que l'on pouvait atteindre sans problème, malgré le temps légèrement changeant :

J'en profitais pour admirer d'autres montagnes, comme Olperer (3476m) et Hoher Riffler... Ou encore Sagwandspitze (3227m) & Schrammacher (3410m) :

Néanmoins, le temps se dégradait de plus en plus, et je quittais donc dès que possible Rotbachlspitze, pour rentrer au plus vite à Pfitscherjoch Haus :

Le lendemain, je redescendis via le village de Stein - ou Sasso :

Pour me rendre cette fois-ci dans cet autre pays, où je découvris la petite ville de Vipiteno (950m), et son étonnante Torre Delle Dodici :

Sans oublier la sculpture assez ancienne - vers 1739 - de Saint Jean Népomucène, un protecteur contre les dangers des eaux... De même que le musée Multscher des chevaliers teutoniques, à voir absolument :

Evidemment, vous avez le droit de découvrir l'endroit où j'ai mangé, Gasthof Schwarzer Adler - car c'était absolument délicieux :

Mine de rien, il y a tout de même une petite différence entre l'Autriche et l'Italie... Et il vaut mieux aller dans ce dernier pays, où l'on peut s'y régaler de carpaccio con ricotta et parmigiano, de truite fumée aux pommes de terre, pour finir par un sorbet au citron et basilic :

De plus, je dormis dans le même endroit, ce qui rendit Vipiteno très agréable  à vivre, la nuit !

Où vais-je aller demain ? L'on pourrait croire, aux noms de montagnes et de refuges, qu'il s'agit toujours de l'Autriche, mais ce n'est pas le cas... Nous sommes cette fois-ci définitivement dans le Alto Adige - ou province de Bolzano -, et bien que la majorité de la population parle allemand, c'est en Italie que nous nous trouvons !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010

2006 (AOÛT) : TYROL / GROSSER LÖFFLER / LAPENSCHARTE / MÖRCHNERSCHARTE / BERLINER HÜTTE (AUTRICHE)

Comme je vous l'avait déjà dit, j'ai enfin quitté le charmant village de Mayrhofen, pour me rendre dans la vallée de Zillertal - la dernière région à intégrer le Tyrol, en 1816...  Il est sûr qu'au départ, le fait de passer obligatoirement par le grand barrage de Stillup (1115m) n'est pas très encourageant :

Mais cela change très vie, dès que l'on se retrouve face à différentes cascades, qui proviennent toutes de Keilbachspitze (3094m) :

Et qu'à peine 300m plus haut, on se détend un peu à Grüne Wand Hütte (1438m) :

En tous cas, c'est ce que je faisais, avant de continuer sous Löflerbach - toujours aux alentours de Stilluptal :

Avant d'arriver deux heures plus tard, comme prévu, à Kasseler Hütte (2178m) - refuge qui par sa position ressemble étrangement à Karwendelhaus, dans lequel nous étions déjà passé :

De là, l'on pouvait voir l'un des plus hauts pics de Zillertal, Grosser Löffler (3379m)... Et ceci était sans problème sous ce temps sublime, que ce soit en fin de journée, en pleine nuit, ou au petit matin :

Il n'empêche : je n'étais pas assez doué pour tenter l'escalade de cette montagne... Je me tournais donc vers Schuhscharte, et ce qui devait être mon premier col, Lapenscharte :

Je passais toujours sous d'impressionnants sommets, tel Floitenkees (3195m) et son large glacier :

Mais je finis quand même par parvenir à Lapenscharte (2700m), bien plus accessible :

Ce qui ne m'empêcha pas de voir le second col à passer, bien plus difficile, Mörchnerscharte :

Je m'en distrayais en admirant au passage le fascinant Gigalitzturm (2978m)... Et en me reposant pour un temps dans la bien située Greizer Hütte (2227m) :

Dès le lendemain, je me lançais donc vers Mörchnerscharte... Qui n'était pas si difficile que cela, mais se trouvait parfois agrémenté de chaînes dignes des Dolomites :

Je passais toujours sous Grosser Löffler et Schwarzerstein (3369m) :

Mais je finis malgré tout à parvenir à Mörchnerscharte (2872m)... Même si la photo laisse supposer que je ne suis pas dans la meilleure des formes qui soit :

Il me restait cependant un point encore plus haut à mentionner, Mörchnerschartekopf :

Après quoi, il me restait juste à découvrir Berliner Spitze - surnommée parfois Hornspitze (3254m)... Et à profiter au mieux du refuge attenant, Berliner Hütte (2042m), tout à la fois le plus grand, le plus célèbre et le plus ancien du Zillertal :

Ce n'était pas rien, n'est-ce pas ? Meilleure preuve, je continuerais dans Zillertal encore un petit moment, jusqu'à ce que j'en ai atteint la fameuse frontière italienne... Après quoi, je me trouverais avec grand plaisir à Vipiteno, une petite ville pas du tout désagréable !

Je sais que cette date vous semble déjà bien lointaine, et le pays un peu étranger... Néanmoins, les montagnes ne changent pas beaucoup, et cela vous incitera peut-être à laisser un commentaire - ce dont je serais bien sûr ravi, même en 2025 :

REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010