1999 (AOÛT) : DOLOMITI / PUNTA SORAPIS / MISURINA / TRE CIME DI LAVAREDO / RIFUGIO AURONZO (ITALIE)

Comme déjà dit, cette troisième semaine dans les Dolomites a été l'une des plus belles de toute ma vie... Non seulement car depuis le vallon de Misurina, l'on pouvait déjà apercevoir les célébrissimes Tre Cime di Lavaredo, mais aussi le Rifugio Alfonso Vandelli (1926m), qui se trouvait finalement assez proche :

Dès le lendemain, par contre, il fallut nous lancer dans un long chemin morainique, d'où nous atteignions le Lago di Sorapis, situé juste au-dessous de l'impressionnante Punta Sorapis (3205m) :

Cela nous permettait de voir de bien plus haut la vallée de Misurina :

Ainsi qu'une fois passé Forcella Sora la Cengia del Banco, celui qui mérite bien son nom, Dito del Dio (2603m) :

Nous redescendîmes en suivant un violent plissement de plaques, situé juste sous la crête de Punta Nera... Et nous étions de nouveau de retour au joli village de Misurina, d'où l'on contemplait un peu mieux qu'au début les Tre Cime di Lavaredo (2999m) - que désormais je qualifierai plutôt de leur nom allemand Drei Zinnen (Les Trois Dents), qui me semble bien plus approprié :

Le jour suivant, nous croisâmes Cima d'Antorno et Torre del Diavolo, avant de parvenir - sous un temps hélas assez négatif - au pied de Cadin di Misurina (2839m) :

Ce qui nous permit d'atteindre le Rifugio Fonda Savio (2367m), bien plus haut que le précédent... Et en primé, doté de passages relativement délicats, dans la descente de Forcella del Nevaio :

Une fois passé la nuit ici, nous repartîmes via le sentier Bonacossa, d'où l'on apercevait encore très mal les Drei Zinnen, et un peu mieux les Cinque Torri - hélas connues pour avoir été décisives durant le première guerre mondiale :

Heureusement, cela s'améliorait bien au cours de la journée, et l'on percevait de mieux en mieux Drei Zinnen, accompagnés de Ciadin delle Bisse et Cima Cadin di Rinbianco... Ainsi que par notre prochain endroit de repos, le Rifugio Auronzo (2320m) :

L'on découvrait aussi Cima di Croda Liscia (2568m), et au premier plan à droite, Monte de le Cianpedele... De même que Croda dei Toni (3094m) et Cima d'Auronzo, mais je crois qu'il y en avait un peu trop pour nos yeux, à ce moment précis :

Une fois venu le lendemain, nous nous déplacions au Rifugio Auronzo, d'où l'on voyait très bien Cima di Crode Liscia, mais surtout Kleine Zinne (2875m) - qui bien qu'étant le plus bas des Drei Zinnen, s'en révèle en même temps comme le plus difficile :

Evidemment, cela est bien au-delà de notre portée, de même que la Via Ferrata caverneuse de Monte Paterno (2744m)... Nous admirions donc simplement Croda dei Rondoi et les très nombreuses tours de la région (Torre dei Scarperi, Torre di Sesto et Torre di Toblin), avant d'arriver au Rifugio Antonio Locatelli (2405m) :

Celui-ci apparait en fait le mieux placé pour offrir le vue sur Drei Zinnen - et en plus, il n'est pas bien difficile d'accès :

Après cela, il était bien difficile de trouver quelque chose d'équivalent, que que ce soit Laghi dei Piani ou Cima Una (2698m)... Peut-être fallait-il se contenter simplement de Monte Rudo, Croda dei Rondoi et Torre dei Scarperi :

Cela nous faisait passer juste dessous le plus haut sommet de ces Dolomites, Punta dei Tre Scarperi (3152m), qui se voyait accompagné par Lastron dei Scarperi, Crodon di San Candido... Et bien sûr par Forcella Col di Mezzo (2315m), que nous entreprîmes de franchir : 

Il nous était encore possible d'entrevoir Cadin di Misurina et Sorapis :

Mais en vérité, nous étions plus concentré sur Laghi dei Piani, et surtout sur le groupe Tre Scarperi, qu'il était impossible de louper :

Meilleure preuve avec ce confortable refuge, situé à 1626m... Et qui comme par hasard, portait lui aussi le nom de la montagne, Rifugio Tre Scarperi :

Cela sera-t-il mieux demain, alors que nous serons bien plus proches de l'Autriche ? Certes, il est assez facile pour moi, après plus de 25 ans passés, de répondre négativement à cette question... Mais il importe peu, finalement, de savoir que Hohe Tauern est assez différent des Dolomites, car nous allons encore disposer de quelques jours - hélas fort pluvieux - pour en prendre connaissance !

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1999 (AOÛT) : DOLOMITI / RIFUGIO LAGAZUOI / TOFANE / CORTINA D'AMPEZZO (ITALIE)

Et oui, pas loin de trois refuges où nous avons dormi les jours suivants - ce qui au passage était le signe que nous changions petit à petit de région, arrivant dans celle de Veneto, plus à l'est... Mais celle-ci était aussi haute que la précédente, meilleure preuve avec le Becco di Mezzodi (2603m), et aussi la vision toute entière que nous avions du Groupe Sella dia Crusc :

Nous admirions tout autant Punta Fanes (2980m) et Lavarella (3055m), avant d'arriver enfin au Rifugio Scotoni (1985m), où l'on dormît fort bien :

Dès le lendemain, nous parvînmes à Forcella Lagazuoi (2583m), un endroit profondément marqué par la première guerre mondiale, comme le prouvent toutes ces grottes militaires... Heureusement, cela ne nous empêchait pas de distinguer la Tofana di Rozes (3225m), l'une des trois Tofane de cette région :

Nous arrivâmes ainsi au Rifugio Lagazuoi (2752m), le plus haut et le plus grand de la province de Cortina d'Ampezzo :

D'où l'on apercevait sans difficulté - sauf le temps - le Piccolo Lagazuoi et le Grande Lagazuoi (2835m) :

Le jour suivant, nous prîmes cet invraisemblable chemin, bâti comme il se doit selon les règles des Dolomites, parfois un petit peu déconcertantes... Mais cela ne nous empêcha pas de voir le second du groupe Tofane, Tofana di Mezzo (3244m), le plus haut des trois :

L'on mettait alors les pieds dans le troisième Rifugio Giussani (2580m), situé exactement au cœur des Tofane :

D'où l'on avait une très belle vue sur Punta Marietta (2972m), Tofana di Rozes, et aussi sur Tofana di Mezzo, face est : 

Dernière vue sur le refuge Giussani, situé juste Forcella Fontananegra, où nous lancions un dernier regard vers Tofana di Mezzo :

Peu de temps après, l'on commençait à apercevoir la célèbre commune Cortina d'Ampezzo (1210m), au pied du Monte Cristallo :

Et une fois définitivement descendu, nous avions une vue sur la plus belle maison du coin... Ainsi que sur son hôtel, un petit peu plus classique, si l'on peut dire :

En ai-je cette fois-ci terminé avec le groupe des Dolomites ? Bien sûr que non... Et vous en aurez rapidement la preuve, en découvrant avec moi les montagnes les plus représentatives du coin, Tre Cime di Lavaredo - nommées en allemand Drei Zinnen, ce qui est plus clair !

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