1984 (NOVEMBRE) : ROCHER DE L'YRET / COL DE LA MONTAGNOLLE (FRANCE)

Pour bien finir ce mois de novembre 1984, nous avons encore un peu traîné dans l'Alpe de Villar d'Arène (2079m), avec visiblement de très pacifiques ânes :

Et puis un dernier tour vers le Lac du Glacier d'Arsine (2546m), toujours aussi sublime dans sa structure complexe :

J'ai l'air de ne pas me porter trop mal, non ? Normal, vu je n'ai que 25 ans, à l'époque - contre 66, aujourd'hui :

Nous partîmes le lendemain du village de Monêtier-les-Bains, en direction du Pas de l'Âne (2497m) :

Avec en ligne de fond la célèbre montagne des Agneaux (3664m), et la Crête des Grangettes (2850m) :

Enfin, nous voici sur notre option raisonnable : aller jusqu'au Col de la Montagnolle (2721m), en commençant tout d'abord par le Rocher de l'Yret (2830m)... Un coin assez facile, niveau escalade, mais qui demandait pas mal de temps :

Finalement, nous arrivâmes au sommet assez rapidement, même si le Rocher de l'Yret semblait au départ relativement décourageant :

Située à l'est, la Cucumelle (2698m), également assez facile d'accès :

Puis vint le moment de cette grande traversée, qui allait du Rocher de l'Yret au Col de la Montagnolle (2721m) :

Cela nous laissait l'occasion de contempler le vaste Glacier de Séguret Foran (environ à 3108m), ainsi que le vallon du Grand Tabuc qui en descendait :

Venus de là, il ne nous restait plus qu'à parcourir le chemin :

Avec de nouveau une vue sur le Glacier de Séguret Foran, bien plus beau cette fois-ci :

Finalement, sans doute à cause d'une certaine fatigue, nous n'allâmes pas jusqu'au Roc de la Montagnole (2828m), nous contentant finalement du col du même nom (2721m) :

Mais ce n'était pas mal, non, comme dernière randonnée de 1984 ?

Cette vue sur les moutons provient par contre d'un tout autre endroit, le massif des Cerces - et vous découvrirez pourquoi bien plus tard :

Rendez-vous l'année suivante, 1985, où je changerai non seulement de copine, mais aussi de pays - et d'appareil photo !

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1984 (NOVEMBRE) : PIC DU MAS DE LA GRAVE / PIC NORD DES CAVALES / REFUGE DU PAVE (FRANCE)

Me revoici dans le même coin de La Grave, toujours accompagné par Martine, mais cette fois-ci pourvu d'un bien meilleur appareil photo... Meilleure preuve avec la vue matinale du Grand Pic de la Meije (3982m) et du Râteau (3809m) :

Parti du Chazelet, nous sommes arrivés sans grand problème au Pic du Mas de La Grave (3020m), qui n'avait de toute façon aucune mauvaise réputation - exception faite de sa longueur :

Nous voici maintenant sous la face Sud, déjà en train de redescendre :

Comme le montrent fort bien les baraques de la Buffe (2023m), qui ne furent reconstruites qu'au cours de 1984, comme vous pourrez le découvrir sur cet article :

Pour finir cette balade, une vue sur le glacier du Fauteuil (qui mérite bien son nom) et le lac du Pontet (1982m), d'un joli bleu turquoise :

Le lendemain, nous découvrions une petite église, du nom de Saint-Antoine - mais c'est tout ce que j'ai pu en découvrir :

Ibidem en ce qui concerne ce parcours relativement risqué, baptisé Les Voûtes - à juste titre :

Egalement pareil en ce qui concerne le site suivant, situé entre le Pic de Chamoissière (3207m) et les Agneaux (3665m), nous dévoilant le tout petit lac Pers, quasiment vert :

Heureusement, un jour plus tard, nous grimpions à nouveau en direction du refuge du Pavé, entourés des bien connus Pic de Neige Cordier (3613m), Roche Faurio (3730m), et de Roche Méane (3712m) et des Clochers :

Très vite, nous fûmes face au Pic Sud des Cavales (3360m), et au Pic Nord du même nom (3362m), situé nettement à droite :

Ainsi qu'obligés d'intervenir un court instant dans la barre de la cheminée, qui demande une attention à 100% :

Nous passâmes un court instant devant le tout premier refuge du Pavé - soi-disant "parisien" -, construit en 1970, et détruit la même année par une avalanche hivernale :

Pour parvenir enfin au vrai refuge (2841m), qui ne comptait que 26 places, ne comprenait aucune électricité, ni chauffage ni eau courante - vu qu'il ne s'agissait au départ que de la simple baraque des ouvriers de chantier... En tous cas, nous y étions fort bien, et il faudra attendre 2024 pour qu'ils se décident enfin à en rebâtir un nouveau :

Chose hallucinante : j'ai fait le lendemain avec le gardien Gilles l'ascension du Pic Nord des Cavales (3362m) - qui restera la plus difficile de toute ma vie (sachant que nous avions quelques passages en III !)... Curieusement, je n'en possède que cette photo, à la redescente :

Ainsi que cette vue splendide sur ses deux voisins, le Pic Gaspard (3883m) et le Pavé (3823m), nettement plus délicats :

Pour finir, un dernier regard sur la Pointe Emma (3346m), et plus largement sur les Cornes des Chamois :

Redescente définitive, avec un bref arrêt au refuge de l'Alpe de Villar d'Arène (2079m) - alors encore tout petit :

N'ayez crainte, je vais revenir d'ici peu, toujours avec Martine, mais cette fois-ci dans une traversée du Rocher de l'Yret (2830m) au Col de la Montagnole (2722m)... Moins dur, mais tout aussi agréable !

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1984 (SEPTEMBRE) : CLOT DES CAVALES / REFUGE DU PAVE (FRANCE)

Le même mois de cette année, je me rendais vers la Pointe des Chamois (3315m), le tout dans l'austère vallon du Clot des Cavales... Mais cette fois-ci, je n'étais pas seul, et partageais la route avec Martine, une autre pianiste tout comme moi :

Ce que nous voyons tout d'abord, c'est le Pic Sud des Cavales (3360m), fortement déconseillé dans la région :

Suivi tout de suite après par le Pic Nord des Cavales, pratiquement de la même altitude (3362m), mais plus facile d'accès, à la droite duquel on distingue nettement la Pointe Emma (3346m) :

Avant d'atteindre le refuge du Pavé (2841m), nous étions obligés de prendre un passage câblé, mais comme le montre bien Martine, ce fut sans grande difficulté : 

Le lendemain, nous tentions un court moment la Pointe des Chamois (3315m)... Mais inutile de préciser que nous n'allâmes pas jusqu'au sommet, qui était trop délicat :

En tout cas, nous étions bien parvenu au refuge du Pavé, situé juste à côté du lac du même nom... Au départ, le refuge de 1970 fut détruit dès l'hiver suivant par une avalanche, et remplacé par la baraque des ouvriers jusqu'en 2024 - il n'avait donc que 26 places, et ne possédait ni eau courante, ni chauffage, ni réseau téléphonique...

Juste pour se faire plaisir, nous regardions la Grande Ruine (3765m), le Col du Diable (3565m), et l'immense glacier du Clot des Cavales :

Ce fut une randonnée assez courte, deux jours au maximum, mais j'y reviendrais très bientôt, promis !

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