02) JAPON : KAMAKURA

Bon, je commence ce texte, bien naturellement, par une petite promenade à Tôkyô (東京, "capitale de l'est")...

Mais je justifie le titre de cet article par le fait que je ne résidais pas à Tôkyô, mais bel et bien à Kamakura (鎌倉市), située à environ 50 km face au pacifique, dans l'appartement des parents d'une élève, le couple Hamada : 

En fait, c'était déjà fort bien, car je tombais très vite sur l'un des plus grands Bouddhas existant au Japon, Daibutsu (大仏) , ce qui m'a vraiment impressionné :

Ce Bouddha, qui mesure un peu plus de 13 mètres, fut au départ bâti sous un hall, mais après sa destruction par une tempête ou un tsunami (en 1498), il est désormais exposé tout simplement à l'air libre :

Légendaire, n'est-ce pas ? Une chose qui fut assez intéressante, c'est que ce Daibutsu matérialisait la venue au pouvoir de Minamoto no Yoritomo, qui contribua à rendre alors Kamakura très puissante, pour une durée de plus de 300 ans (1185-1333)… Autre phénomène, plus classique, mais tout aussi déconcertant pour mes yeux, c'est celui-ci, la décontraction d'une jeune fille face à sa purification :

Fait dont on ne peut absolument pas se passer à Kamakura, c'est  aussi qu'au-delà de sa grande plage, se situe l'île d'Eno-Shima (江の島), où se trouve d'une part un assez grand temple :

Et bien sûr, face à la vue sur toute la ville, un vaste parc naturel :

Grosso modo, j'ai basé ce petit séjour sur la distance assez courte entre Kamakura et Tôkyô, où je me rendais de temps en temps, notamment pour découvrir  Sensôji (浅草寺), le plus vieux temple de la capitale japonaise depuis 628, auquel on accède en passant par la Kaminari-Mon (雷門, "la porte du tonnerre" :

C'est bien justifié, n'est-ce pas ?

Mais je passais tout de même le plus gros de mon temps à Kamakura :

Même si je ne peux pas toujours vous dire où je me trouvais, hélas :

J'ai tout de même vu les temples les plus intéressants de Kamakura, notamment le Kenchôji (建長寺) :

Qui est également très ancien (1249), et se trouve être le premier temple des Gozan (五山), "cinq grands temples" :

Et dans un style très différent, puisqu'entièrement rouge, comme pratiquement tous les édifices de la religion Shintô (神道), le temple de Hachiman-Gû (八幡宮), "le Dieu de la Guerre" :

Il est encore plus ancien que le précédent (1063), et est dû, tout comme le Daibutsu, à la présence et à la volonté de Minamoto no Yoritomo, qui choisit cette ville comme shogunat du Japon...
Je pourrais, certes, à cette heure, vous parler des deux religions toujours très puissantes dans le pays, qu'il s'agisse du Shintoïsme, la plus ancienne et locale des deux, ou du Bouddhisme, importé de Chine et de Corée, aux alentours du sixième siècle… Mais étant donné que j'aurais sans doute bien d'autres occasions de le faire, je préfère pour l'instant vous laisser quelques liens sur Wikipédia, soit celui-ci sur les religions au Japon, soit ces deux-là, si vous avez plus de temps, l'un sur le Shintoïsme, l'autre sur le Bouddhisme !
A très bientôt… Sur mon troisième article, bien sûr !