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  • jeudi, avril 02, 2020

    05) REFUGES AUTRICHIENS

    Alors, où en suis-je, pour l'instant ?
    Et bien, c'est simple : après m'être attardé plusieurs fois sur quatre des refuges français que je connaissais le mieux, à commencer par le refuge des Drayères, j'en viens maintenant aux refuges étrangers, avec cette fois-ci une vision plus globale dans le temps et dans les pays, à commencer bien sûr par l'Autriche...
    La première fois que je m'y rendais, c'était en août 1985, soit un an avant d'aller au Japon, juste histoire de me faire à la vie étrangère... Mais en 1991, je m'y rendis une nouvelle fois, et cette fois-ci accompagné de ma femme, que l'on découvre ici juste à la sortie d'Innsbruck :
    Entre-temps, nous avons eu beaucoup d'occasions de voyager, de la Suisse à l'Italie, en passant bien sûr par le Japon… Mais en 1997, je me retrouve à ses côté en Autriche, à la découverte assez impressionnante de la voie normale (N & NW) de l'Ortler (3905m), situé aux limites de l'Italie, dans l'ouest du Tyrol du Sud :
    Il faut dire que le refuge du coin, Payer Hütte (3029m), est l'un des plus hauts de la région :
    Et aussi, de pair avec le mont Ortler (3905m), l'un des plus impressionnants :
    Près de dix années plus tard, en 1996, nous nous retrouvons une nouvelle fois à Innsbruck, cinquième ville d'Autriche, et après avoir vu avec une véritable émotion l'orgue de Sankt Jakob Kirche, une église parfaitement baroque (1717-1724) :
    Nous nous rendons enfin au lieu le plus célèbre de la ville, le Goldenes Dachl, un balcon typique de cette capitale du Tyrol :
    Il a été bâti par l'empereur Maximilien Ier autour de 1500, afin de célébrer son mariage et de prendre place sur la ville :
    Ce qu'il fit avec 2675 bardeaux de cuivre dorés à l'or fin, donnant ainsi son nom au balcon baroque le plus prestigieux du coin, Goldenes Dachl :
    Comme nous avons plus de temps cette fois-ci, nous allons également visiter Wiltener Basilika, construite en 1751-1756 :
    Qui se nomme également "Notre-Dame des Quatre Colonnes", d'un époustouflant style Rococo, dont cette vue sur la voûte donne une petite idée :
    Bon, j'ai assez parlé de cette ville, alors permettez-moi de revenir aux refuges, toujours en 2006… Avec celui basé au pied de cette montagne, la célèbre Berliner Spitze ou Hornspitze (3254m) :
    Dont le refuge se nomme également Berliner Hütte (2042m), 180 places, le plus grand refuge des Alpes Zillertal dans le Tyrol :
    Pourquoi se nomme-t-il ainsi ? tout simplement parce que ce sont les berlinois qui ont commencé à le construire en 1879, puis continué en 1910, 1937, et finalement en 1997, où il a été classé comme "premier refuge en Autriche" :
    Du coup, on est effectivement très étonnés par l'atmosphère du grand hall d'entrée et la salle à manger de cinq mètres de haut, lambrissée de bois, et qui offre de quoi déguster des plats traditionnels :
    Maintenant, une fois parlé des refuges essentiels en Autriche, permettez-moi de conclure avec des lieux plus anodins, mais où je me suis bien amusé, c'est clair…
    Je suis cette fois au mois d'août 2007, dans un refuge assez bas, Turnauer Alm (1385m), situé en Styrie, bien à l'est de l'Autriche :
    Mais je ne sais pas pourquoi, l'ambiance y est très bonne, que ce soit en présence du patron :
    Ou même de la patronne, d'ailleurs :
    Ce qui ne dispense personne de boire un petit coup au passage, cela va de soi :
    Une année plus tard, en 2008, me voici encore descendu plus bas, au refuge de Larchelalm (1100m) dans l'Oberbayern, entre l'Autriche et l'Allemagne :
    Nous nous retrouvons seulement à trois (comme d'habitude, très sérieux concernant la tabac ou la bière) : les deux propriétaires du gîte et moi-même, soirée ma foi très agréable, malgré mon assez faible pratique de l'allemand :
    Le grand avantage, c'est que je me retrouve logé dans une cabane privée, un luxe peu envisageable dans ce genre de situation :
    Toujours en 2008, Binsalm - surnommé "Niederleger" ("alpage intermédiaire"), 1502m - me plaît également énormément :
    Je ne sais plus si c'est dû au fait d'être revenu dans les Bayerische Voralpen, aux environs du Tyrol, ou bien d'être entouré par des gens très cools, mais en tous cas, j'en ai bien gardé les photographies :
    Je me rapproche du reste d'autant plus du Tyrol, et ceci me permet de loger au refuge assez petit Kellerjoch Hütte (2237m), situé juste au-dessus d'Innsbruck, dans le Schwaz :
    Je ne sais pas si cela m'avait tant marqué lors d'une précédente visite en 2006, mais toujours est-il que j'y avais bien laissé ma note, deux ans auparavant :
    En tous cas, le groupe de personnes formé par la famille du refuge et deux employés était vraiment très sympathique, et j'ai tenu à en garder la preuve :
    Surtout lorsque le réveil se fait sous un ciel pareil, n'est-ce pas ?
    Enfin bref, j'arrive à la fin de cette année 2008 de nouveau à Innsbruck, où j'en profite encore une fois pour faire des photographies sur le sublime Goldenes Dachl :
    Ceci de jour comme de nuit, ce qui rend encore bien mieux, d'après moi :
    En 2009, je me suis plutôt rendu vers Briançon et en Italie… Mais en août 2010, je décide de visiter des endroits que je ne connaissais pas encore, à commencer par la très belle ville de Salzburg (en plein milieu de l'Autriche, aux frontières de l'Allemagne)… Evidemment, je me précipite tout d'abord vers Festen Hohensalzburg ("la forteresse"), commencée au XIème siècle, et agrandie jusqu'au XVIème siècle :
    Ceci prend pas mal de temps à être visité correctement, c'est sûr ! Mais c'est oublier que dans cette ville se trouve également la maison natale de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), un mythe, pour les musiciens classiques tels que moi :
    Salzburg a d'ailleurs vu naître ou y séjourner pas mal de gens en rapport avec la musique, ne serait-ce que Herbert Von Karajan (1908-1989), ou encore Carl Orff (1895-1982), compositeur surtout connu pour ses fameuses Carmina Burana… Mais il n'empêche, marcher dans la maison de Mozart reste tout de même extrêmement émouvant :
    Quoiqu'il en soit, ce lieu magique demande hélas d'être quitté… Ce que je me contrains à faire en passant une dernière nuit dans l'hôtel, Zum Hirschenwirt :
    Mais heureusement en profitant une dernière fois de son superbe restaurant, où était servi un excellent saumon :
    En tous cas, c'était ma dernière route en Autriche, juste avant d'arriver en Slovénie (que je ne connaissais pas encore), en franchissant cette dernière ville, Villach (501m), tout à fait dans le sud à l'approche de la frontière (Carinthie) :
    Juste histoire d'être complet, je précise qu'on y voit l'église Nikolaikirche, néo-gothique (puisque rebâtie en 1892-1893), le tout traversé par le pont de la Drave…
    Et maintenant, avant de me rendre pour de bon en Slovénie, il me reste encore deux articles à finir : l'un sur les refuges suisses, dont vous aurez bientôt des nouvelles, l'autre sur les refuges italiens, que je vais assez rapidement me dépêcher de finir... En attendant, vous pouvez bien sûr laisser des commentaires, et je vous souhaite de vous rendre un jour ou l'autre dans l'un des ces lieux mythiques, cela ne pourra que vous faire grand plaisir !

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    8 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    bon ça y est ,je viens de lire cet article ou l'ont prend une belle leçon d'histoire .
    mreci pour tout ces renseignements .
    bon travail pour la suite
    bise de sofia

    vendredi, 03 avril, 2020  
    Blogger Cha said...

    J'imagine que l'émotion était intense dans cette maison de Mozart !! Le piano intouchable ? Tu as tenté une négociation ?
    Bises

    vendredi, 03 avril, 2020  
    Blogger Vincent said...

    De rien, c'est bien naturel... J'espère que tu pourras au moins une fois te rendre en Autriche, maintenant que c'est assez proche de chez toi ! Pour la suite, c'est sûr que je vais m'offrir du "bon travail"... En attendant, grosses bises !

    vendredi, 03 avril, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Chère Cha, c'est sûr que l'émotion était intense, rien à dire là-dessus... Par contre, non, je n'ai même pas tenté une négociation, je sentais bien que c'était impossible ! Mais d'une façon générale, je me suis bien réjoui en Autriche (sauf la bouffe, mais bon, on ne peut pas tout faire, n'est-ce pas ?)...

    vendredi, 03 avril, 2020  
    Anonymous Chah said...

    Eh ben, on voit que ce pays t'a plu! Cela fait plaisir d'entendre un avis positif sur l'accueil en Autriche. Bon c'est peut-être une autre ambiance à la montagne. Je trouve que c'est génial de rencontrer des gens ainsi, au cours d'un voyage, d'une soirée, encore plus à l'étranger, et je ne m'étonne pas du tout que tu aies sympathisé si vite avec tant de monde. Cela donne envie d'y être! Il y a encore de belles photos.

    dimanche, 12 avril, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Merci pour "les belles photos" ! Oui, l'Autriche, ça m'a beaucoup plu, et j'y suis retourné environ 3 ou 4 fois... C'est vrai que les gens sont très sympas (surtout lorsqu'on parle un peu allemand), et ceci, autant en montagne qu'à la ville. La seule chose qui peut m'y gêner (si je peux me permettre), c'est qu'on est loin d'y manger aussi bien qu'en Italie, ou encore en France et au Japon ! Mais peu importe ; au final, c'est quand même fort agréable de traverser ce pays, ses belles montagnes, ses cinq grandes villes, et bien sûr, sa musique extraordinaire...

    lundi, 13 avril, 2020  
    Anonymous Chah said...

    Oui, en effet, j'avais déjà entendu cet avis sur la nourriture. Bon, on ne peut pas tout avoir, et c'est très bien de voir les côtés positifs du pays!

    samedi, 25 avril, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Comme tu le dis, c'est très bien ! On se passe un peu de la nourriture, mais après tout, on se rattrape avec la musique, les gens, et la montagne, c'est l'essentiel... Au Japon ou en Italie, c'est à peu près la même chose, sinon qu'autour de la table, c'est très nettement meilleur, même si la musique est un tout petit peu moins bien (encore que pour les amateurs d'opéra, il y vraiment de quoi faire, dans ce dernier pays) ! La seule chose qui me déçoit là-dedans, c'est l'Angleterre : pas de montagnes, rien de bon à manger, très peu à jouer, bref, pas le pied, en résumé...

    samedi, 25 avril, 2020  

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