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  • samedi, juin 14, 2025

    2010 (AOÛT) : FRIULI / TRIESTE / MUSEO SARTORIO / CATTEDRALE DI SAN GIUSTO / CIVICO MUSEO TEATRALE CARLO SCHMIDL (ITALIE)

    Comme vous le savez probablement, je ne me rendrais plus désormais à la montagne, comme je l'ai déjà dit sur l'un de ces nombreux articles ici : REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010

    Toujours est-il que je me retrouvais encore pour la seconde fois dans la belle ville de Trieste, face à sa célèbre statue de James Joyce (1882-1941), cette fois-ci en plein jour :

    Il a beau avoir écrit Ulysse une fois sorti de Trieste, cela n'en reste pas moins une des œuvres majeures du XXème siècle - pour être exact, l'une des seules que j'ai lu et relu plus de six fois...
    Mais bon, il était temps pour moi de passer à autre chose... En l'occurrence au Museo Sartorio, désormais bien ouvert, même si sa première présentation ne me passionnait pas outre mesure :
    Il me fallait cependant peu de minutes pour se rendre au splendide salon de chasse, et surtout à la triple salle de la bibliothèque, qui outre ses 6000 livres comportait également deux globes terrestre et céleste du XVIIème siècle, dus à Willem Blaeu :
    Une fois rendu plus loin, nous étions tout d'abord face à une sculpture du compositeur Gaetano Donizetti, de Giovanni Meyer... Suivi plus loin par Pentesilea de Carlos Worstry, et surtout par Madonna col Bambino de Benedetto Carpaccio, tous artistes de Trieste :
    En résumé, j'y demeurais assez longtemps... Avant d'apercevoir brièvement la statue des victimes de la Première Guerre mondiale, bâtie en 1935 et inaugurée par le roi Vittorio Emanuele II :
    Puis de me rendre à la Cattedrale di San Giusto, qui est située au sommet de la colline surmontant Trieste, et reste à cette heure l'une des plus anciennes des églises italiennes, datant du XIVème siècle :
    L'intérieur n'est guère différent, et date à peu près de la même époque... Surtout dans ces deux absides latérales, où l'on découvre des mosaïques surprenantes :
    Je parvins lors de sa sortie au Castello di San Giusto - ce qui en italien signifie Saint Juste de Trieste, un martyr chrétien mort en 303... Ce château, malgré ses 200 ans de construction jusqu'en 1630, n'a en réalité servi que très rarement de réelle opposition à l'ennemi:
    Il n'empêche qu'à l'intérieur existe bel et bien un musée du Castello di San Giusto... Lequel une fois passé la statue du Christ parvient à la salle s'offrant à l'exposition de nombreuses armes, ainsi qu'à la salle Caprin plus richement aménagée - toutes deux construites au cours des années 1930, visant à transformer le château en musée :
    Une fois parvenu à la mi-journée, je repassais une nouvelle fois Piazza Unità d'Italia... Jusqu'à me rendre brièvement sur ce Molo IV, un assez désagréable survivant industriel de la ville :
    Me voici alors parvenu face au second musée que je n'avais pas pu visiter hier, Civico Museo Teatrale Carlo Schmidl :
    Cet endroit porte le nom de l'éditeur et collectionneur d'art de Trieste, Carlo Schmidl - qui fut également très attentif à l'édition d'œuvres musicales, comme le montre sa collection :
    On y trouve bien sûr une quantité incroyable de pianos, axés selon les cas sur différents pays - dont le nôtre, même si ce n'est pas encore un Bösendorfer, naturellement autrichien :
    Plus loin, on y découvre aussi certaines sortes de meubles dignes de la fin du XIXème siècle... Ainsi, pour finir, quelques sortes d'harmoniums ou d'orgues pouvant encore rentrer dans une maison :
    Vous comprenez que tout cela m'ait fasciné, n'est-ce pas ? Quoiqu'il en soit, la nuit commençait à tomner, et je me rendais de nouveau à Molo Audace - où je pouvais cette fois-ci découvrir la rose en bronze, rendant hommage au bateau Audace en 1925 :
    Il me restait ensuite juste un peu de temps pour voir Sant'Antonio Taumaturgo, juste histoire de passer :
    Tout cela pour me rendre finalement dîner au restaurant Le Botti (Les Tonneaux) - qui déjà offrait un excellent vin, du Valpolicella de 2005 :
    Et ensuite poursuivait avec un carpaccio di pesce spada (espadon), des bigoli con i sardoni... Pour finir avec une tarte typique aux noix et au miel - pour ne pas en dire plus:
    Voilà, j'en ai maintenant bien terminé avec la ville de Trieste... J'allais désormais me rendre - une ultime fois - dans le nord de l'Italie. Mais bien sûr, vous pouvez toujours vous rendre ici :

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    jeudi, juin 12, 2025

    2010 (AOÛT) : FRIULI / TRIESTE / CANAL GRANDE / CHIESA DI SANTA MARIA MAGGIORE / CHIESA DI SAN NICOLÒ DEI GRECI (ITALIE)

    Comme vous le savez probablement, je ne me rendrais plus désormais à la montagne, comme je l'ai déjà dit sur l'un de ces nombreux articles ici : REVOIR TOUTES LES RANDONNEES, DE 1984 À 2010
    En revanche, pour tous ceux qui s'intéressent aux grandes villes, je me suis au final rendu en train dans ce prestigieux endroit situé à l'extrême est de l'Italie, Trieste, juste à la frontière avec la Slovénie :
    Après être sorti de la gare et passé devant la banque italienne, je me retrouvais très vite au cœur de Canal Grande, une voie navigable construite entre 1754 et 1756 afin de donner facilement l'accès au centre ville... On y retrouvais certes quelques immeubles évoquant Venise, mais surtout la fontaine de la Piazza Ponterosso, qui à elle seule évoquait la filiation entre les quatre continents :
    Plus étonnant, je me trouvais peu de temps après dans le théâtre romain, datant du premier siècle avant J.C, et offrant alors son spectacle à une foule pouvant aller jusqu'à 6000 spectateurs :
    Enfin, je finis cette brève matinée par me rendre à l''église Santa Maria Maggiore, située juste à gauche de San Silvestro... Construite au XVIIème siècle dans un style baroque par l'entreprise jésuite, elle est depuis 1922 gérée par les frères franciscains. Elle comporte un fort beau dôme - mais hélas, comme c'est souvent le cas en Italie, d'un orgue plutôt banal :
    Une fois sorti, j'étais enfin sur la Piazza Unità d'Italia, évidemment marquée dans un premier temps par son Hôtel de ville... Mais surtout par le Palazzo del Governo, construit entre 1901 et 1905, et qui fut autrefois le siège de l'Empire austro-hongrois :
    Je me détendis alors un peu une fois parvenu à Molo Audace - une jetée dotée de ce nom en hommage au premier bateau italien à se rendre dans cette région en 1918... Et aussi à Molo Bersaglieri, où l'on construisit en 1924 la seule gare maritime de Trieste :
    Plus tard, je passais devant ce bâtiment assez impressionnant, mais dont je n'ai toujours pas réussi à retrouver le nom - même en cherchant sur Wikipédia :
    Toujours est-il que je continuais ma route, en me rendant cette fois-ci à l'église Beata Vergine del Soccorso - plutôt nommée de nos jours Sant'Antonio Vecchio, et achevée en 1771. Tout comme l'autre, elle se retrouve dotée d'un splendide dôme - malheureusement associé à un orgue très ordinaire, comme souvent en Italie :
    Je parvins peu de temps après à l'église San Nicolò dei Greci - qui comme son nom l'indique, fut fondée afin de respecter la communauté grecque située à Trieste, et pourvue vers 1820 d'une façade d'un style néoclassique. Contrairement aux deux autres, elle se trouve dotée d'un intérieur particulièrement magnifique, doré et argenté comme il est d'usage dans les églises orientales, qui se dévoile notamment au plafond par cette peinture réalisée en 1823 - Christ en gloire :
    Je me reposais un petit peu dans Corso Cavour, à la tombée de la nuit :
    Pour ensuite me rendre en face de l'église Sant'Antonio Taumaturgo, la plus grande de tout Trieste, très proche de Canal Grande :
    Hélas, l'heure tardait un peu pour que je m'y rende... De même que dans le célèbre Civico Museo Teatrale Carlo Schmidl - somptueux, et heureusement ouvert dès le lendemain :
    Je passais un  peu de temps face au Canal Grande :
    Et bien sûr, la nuit tombante, en train d'admirer la Piazza Unità d'Italia, avec son inévitable Palazzo del Governo :
    N'est-ce pas que c'est encore plus beau, vu de nuit ?
    En tous cas, il y avait à coup sûr une bonne façon de dîner à l'extérieur... De même que d'apercevoir la statue de James Joyce, qui s'est installé à Trieste en 1904, et n'en repartira qu'en 1915 :
    Vous trouvez que je ne vous en dis pas assez sur cette sublime ville italienne ? Rassurez-vous, j'y restais encore une journée de plus, et cela me permit - entre autre - de mieux voir la statue de James Joyce, ainsi que de visiter le Civico Museo Teatrale Carlo Schmidl... Dans le cas contraire, allez bien sûr ici :

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