2009 (AOÛT) : PIEMONT / BALME / RIFUGIO CITTÀ DI CIRIE / TRUC ARMENTERA / COLLE DI TRIONE / PIALPETTA (ITALIE)

Et voilà, j'étais enfin dans la petite commune de Balme, à 1432m, dans son fort joli Antico Albergo Camussot... En prime, je pouvais même découvrir le Ponte Storico di Bogone, juste un peu plus haut :

Ce jour là, je n'avais pas grand chose à faire, donc je découvris tout le Pian della Mussa - avec au passage une vue sur cette gigantesque maison, et la fameuse Besssanese (3604m) :

De là, je partis pour le Rifugio Città di Cirié (1865m), où l'on donnait je suppose une petite fête européenne, comme semblait le prouver les drapeaux... J'y restais juste pour déjeuner, redescendant ensuite tout en admirant la Rocca Tova (2298m) :

J'étais ainsi de retour à Balme, toujours dans l'Alberga Camussot, d'où j'admirais la Chiesa della Santissima Trinita :

Au cours de l'après-midi, je montais plus sérieusement à Truc Armentera, qui me surprit beaucoup avec ces cairns assez évidents :

Ensuite, je passais au Pian Pra, comme ceci est clairement indiqué :

D'où l'on pouvait facilement distingue Mondrone :

Ainsi que plus délicatement le Lago Vasuero et le Colle di Trione (2538m) - qui était mon point maximal pour aujourd'hui :

Il me restait ensuite juste à descendre le long de Giaz di Mezzo (2088m), ce qui n'était pas bien difficile :

Afin de me rendre tout d'abord à Groscavallo, ensuite à Pialpetta (1069m), dans l'Albergo Ristorante Setugrino :

Ce n'était peut-être pas le rêve absolu, mais cela me semblait déjà beaucoup mieux qu'hier - la pire journée en montagne que je n'ai jamais vécue... J'espère bien que ça va se poursuivre les jours à venir !

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2009 (AOÛT) : PIEMONT / USSEGLIO / ENEL / COLLETTO DI COSTA FIORITA / PASSO PASCHET / BALME (ITALIE)

Je venais du Rifugio Vulpo, assez bas, lorsque je me suis engagé dans une petite route - qui me donnait toujours vaguement  l'impression d'avoir affaire au peintre William Turner :

Mais j'en suis assez vite revenu... Tout d'abord en parvenant au minuscule village de Margone, où l'on apercevait la Capella di San Giovanni, puis à la Villa Cibrario - un ancien hôpital durant la résistance, aujourd'hui abandonné :

Ensuite, bien plus catastrophique, dans tout ce qui fut construit à partir de 1962 par la société Enel, le plus important producteur d'électricité géothermique dans le monde entier :

Heureusement, j'arrivais bientôt à Usseglio (1260m), où pouvait se distinguer la Chiesa di Maria Virgina Assunta, construite entre le XIème et le XVIIème siècle :

Cette église comportait plusieurs parties... Mais ce qui me plut le plus fut évidemment les tableaux entourés de marbre, visibles à l'intérieur :

Je vis à un moment, légèrement à l'est, ce qu'on appelait la plus belle maison de Chiaberto... Mais j'optais finalement pour Grand Usseglio, le seul hôtel de la vallée :

Celui-ci offrait une chambre certes assez classique... Mais sa salle commune était beaucoup plus originale, n'est-ce pas ?

J'y dormis très bien... Mais le lendemain, Vallone di Velaus se révéla beaucoup moins sympathique, avec cette rive bétonnée, quasiment déserte, croulant sous le mauvais temps :

De là, je parvenait juste à entrevoir Torre d'Ovarda (3075m) :

Ainsi que le désormais lointain village d'Usseglio :

Tout cela pour résumer une chose... Ce que l'on nommait alors la GTA (Grande Traversata delle Alpi), créé fin des années 1970, était alors bien loin de remplir son but :

En résumé, l'on peut dire qu'il s'agit de mon souvenir le plus terrible de la montagne... Non seulement dû à l'absence totale d'autres touristes, mais surtout à la qualité exécrable du temps, ce qui se voyait déjà à Colle della Teina (2160m) :

Et encore plus à Colletto di Costa Fiorita (2465m) :

Dont l'on ne pouvait qu'à grand peine distinguer la Torre d'Ovarda :

Bref, j'arrêtais le plus vite possible cette promenade qui était un véritable calvaire, en empruntant d'abord Passo Paschet (2431m), pour parvenir ensuite aux Laghi Verdi (2154m) - nettement plus bas :

Tout cela pour arriver à Balme (1432m), un peu plus au nord :

Inutile que je vous reparle de cette randonnée, qui sans hésiter fut la pire de toutes celles que j'ai pratiquées, au cours de 26 ans en montagne... Pour tout dire, je pense que l'on va forcément revenir à mieux, même si ce n'est pas grand chose ! 

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