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  • dimanche, septembre 30, 2007

    #1 : ENDE (UEBER NAVIONS)

    The end (à propos de navions)...
    Et comme très souvent lorsqu'on se rend à l'étranger, autant profiter de l'une des plus grandioses inventions de toute l'histoire de l'humanité : le navion !
    Car comme la plupart de mes fidèles le savent, j'adore le navion, non pas tant, d'ailleurs, pour sa rapidité, que pour son côté contemplatif et mystique, qui est en quelque sorte un prolongement de la montagne, finalement. Sans même parler des sensations, notamment celle du décollage, qui est quand même l'un des trucs les plus géants que je connaisse :
    Cet été, j'ai même expérimenté un autre type de décollage, lors du saut de puce entre Graz et Vienne. On n'y croit pas trop, parce que ça prend beaucoup moins d'élan qu'un avion à réacteurs, mais bon... Ca vole, tout compte fait, c'est tout ce qu'on lui demande :
    Ensuite, et bien, c'est le paradis, comme d'habitude... J'adore être plus haut que la plus haute des montagnes (ici, en Suisse) :
    J'adore croiser un autre navion, le cumul des deux vitesses laissant croire qu'il s'agit d'un supersonique :
    J'adore les mers de nuages bien moutonneuses, qui donnent une envie folle de chausser les skis pour se lancer dans cette poudreuse irréelle :
    Et j'adore bien sûr, sur les longs courriers, l'impression que l'on peut avoir de survoler une carte de géographie géante (la baie de l'Hudson, puis l'Hudson lui-même) :
    Bon. Il y a bien un moment où il faut se poser, en fin de compte, mais même ce moment un peu triste a son charme, le retour parmi la réalité à dimensions humaines, comme ici à Innsbruck et à Vienne :
    À Séoul (admirez la maniaquerie du cadastre des rizières !) :
    Ou encore à Roissy (un petit peu plus le bordel, on va dire, au niveau des parcelles !) :
    Et pour finir, grand moment de jouissance absolu : le survol de cette magnifique montagne, l'une des plus hautes des États-Unis (sinon la plus haute, d'ailleurs) :
    Adoncques, pour conclure avec la question #1, on va faire simple : quelle peut bien être cette montagne ?
    Ne vous précipitez pas pour envoyer vos réponses (je prévois jusqu'au 20 octobre, normalement), je ferai bientôt un nouvel article initial pour tout (ré)expliquer.
    J'espère surtout que vous aurez bien aimé cette saga !

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    vendredi, septembre 28, 2007

    #2 : UEBER WIEN (ZENTRUM)

    À propos de Vienne (centre)...
    Et oui ! À peine six stations de U-Bahn depuis Schönbrunn, et l'on se trouve déjà rendu en dix minutes à peine dans le tout petit centre de Vienne, la célèbre Karlsplatz, à proximité de laquelle se trouvent quatre monuments mythiques. Et tout d'abord, comme je suis un peu musicien sur les bords, tout de même, l'une des plus parfaites salles de concert du monde, celle du Wiener Philarmoniker (que je n'ai malheureusement pas pu écouter hors-saison) :
    Le Kunst Historische Museum, flanqué de la statue de l'impératrice Marie-Thérèse - l'équivalent du Louvre, grosso modo, avec entre autres le magnifique Veermer Euterpe, et surtout une collection de Brueghel hallucinante, de quoi rendre jaloux les habitants d'Amsterdam :
    Le Leopold Museum, qui abrite sans aucun doute la plus grande collection Egon Schiele du monde (quel régal !) :
    Et pour finir, le Château du Belvédère, lieu magique où se trouvent par contre la plupart des oeuvres de Gustav Klimt :
    Voici pour les quatre grandes vedettes de la ville, qui abritent pour la plupart d'incontournables chefs-d'œuvre Et pourtant, ce que j'aime par-dessus tout dans ces grandes métropoles, ce sont les petits musées cachés, à taille humaine, comme par exemple le Poldi-Pezzoli à Milan, ou encore les musées Jacquemard André ou Nissim de Camondo à Paris, où l'architecture apparaît tout aussi remarquable que les collections hébergées. Ainsi en va-t-il, à Vienne, du fabuleux petit musée Sécession, bâti dans le plus pur style Art Nouveau, avec en exergue ce joli credo sur le fronton ("à chaque époque son Art, à chaque Art sa liberté !") :
    Beaucoup d'expositions temporaires, essentiellement, mais surtout, au sous-sol, un chef-d'œuvre incontournable, la Frise Beethoven de Gustav Klimt (qui, de même que la Neuvième Symphonie, évoque la progression de la sauvagerie vers la joie universelle) :
    Fait remarquable (comme souvent chez Guimard, également), le moindre petit détail de l'architecture a été conçu pour s'intégrer harmonieusement à l'ensemble :
    Et puis tiens, puisqu'on parle de Beethoven... Question #2 : pour quelle raison le maître de Bonn aurait-il particulièrement apprécié cette station de métro ?
    Bon courage (le concours touche à sa fin, autrement dit à son début pour vous, puisque vous allez bientôt pouvoir commencer à poster vos réponses) !

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    jeudi, septembre 27, 2007

    #3 : UEBER WIEN (WEST)

    À propos de Vienne (ouest)…
    Une ville qui m'a tout de suite tapé dans l'œil, puisque le soir même de mon arrivée, je me suis aperçu que mon hôtel était situé juste en face du Château de Schönbrunn :
    Commencé en 1696 sous le règne de Léopold 1er, ce magnifique château fut pourtant transformé de très nombreuses fois, avant d'aboutir à sa forme définitive du temps de l'empereur François Joseph, qui y passa presque toute sa vie :
    Une fois de plus, comme d'ailleurs dans la plupart des grands châteaux d'Europe, on y sent très nettement l'influence de Versailles, et ceci d'autant plus que les jardins à la française y sont l'œuvre d'un élève de Le Nôtre (ce qui malheureusement ne se voit pas très bien sur la photo) :
    Le parc est heureusement beaucoup moins long à traverser que celui de notre prestigieux archétype, et mène à une sorte de petite colline où se trouve la Gloriette de Ferdinand Von Hohenberg (ce qui veut curieusement dire "haute montagne"), d'où l'on a de fait une vue assez époustouflante sur tout Vienne :
    Et pour conclure, les serres exotiques, qui rappellent étrangement celles du Jardin des Plantes à Paris :
    Question #3 bien française, cette fois-ci : quel est le point commun entre les trois principaux maîtres d'œuvre de Versailles (l'architecte, le premier peintre, et le concepteur des jardins) ?
    Bon, vivement que cette série touche à sa fin, là : je suis fatigué, mes lectrices sont fatiguées, quant aux commentaires, je n'en parle même pas... Courage, plus que deux articles, et vous pourrez bientôt envoyer vos réponses !

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    mardi, septembre 25, 2007

    #4 : UEBER MUSIK

    Et oui, évidemment...
    On ne peut tout de même pas prétendre parler de l'Autriche, ni de Vienne, sans mentionner un tant soit peu ce qui a fait de cette ville la plus grandiose du monde en matière de musique classique...
    Alors je vais vous faire un petit article très joli, là, pour une fois, en alternant des photos d'orgues du plus petit au plus grand (tous autrichiens et baroques à souhait, sauf le dernier, qui est celui de la cathédrale de Milan).
    À tout seigneur, tout honneur... Commençons donc bien sûr avec le divin Mozart (1756-1791), et son fameux Requiem, dirigé par Sir Georg Solti :
    Pour poursuivre avec Ludwig Van Beethoven (1770-1827), qui a lui aussi habité à Vienne un certain nombre d'années (petit extrait du Concerto de Violon, interprété par Kyung-Wha Chung) :
    Plus dans la vague romantique, le fameux Anton Bruckner (1824-1896), dont je vous avais déjà récemment parlé de façon très détaillée, avec cette fois-ci le Scherzo de la Huitième Symphonie, dirigée par Herbert Von Karajan, l'un des plus beaux thèmes de violoncelle qui soit, LE thème qui m'a fait découvrir et aimer Bruckner :
    Et pour conclure (sous les auspices de la cathédrale de Milan, donc), le très fameux Adagietto de la Cinquième Symphonie de Gustav Mahler (1860-1911, soit un exact contemporain de Gustav Klimt), l'un des morceaux les plus planants du monde, ici dirigé par Sir John Barbirolli :
    Morceau qui, comme vous le savez tous, représente à peu près la moitié de la bande son du célèbre Mort à Venise de Luchino Visconti (1971).
    Question #4 pas trop difficile pour la route : parmi tous ces musiciens, j'ai tout de même omis de signaler un viennois très connu, et qui en plus passe régulièrement à la TV tous les premier janvier (non, ce n'est ni André Rieu, ni Richard Kleidermann) ! Qui ça ?

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    lundi, septembre 24, 2007

    #5 : UEBER DOLOMITEN

    Des Dolomites, bien sûr...
    L'un des endroits les plus magiques d'Europe, le règne absolu du vertical et du minéral, où j'aurais dû en théorie achever cette méga-randonnée, qui s'est hélas interrompue à moins de la moitié (160 kms seulement !), juste à cause d'un os qui déconne...
    Et vu qu'en ce moment, un certain nombre de personnes me reprochent d'être un tantinet trop bavard, je vais donc pour une fois vous la faire très courte et très visuelle, en commençant par le massif de Puezz-Öddle :
    En poursuivant dans les Conturines:
    Puis les Tofane, le massif le plus grandiose situé juste au-dessus de Cortina d'Ampezzo (où d'ailleurs, la grande majorité du consternant film Cliffhanger a été tournée, juste pour situer !) :
    Le Monte Pelmo, magnifique pyramide de 3168 m, d'autant plus impressionnante qu'elle se trouve complètement isolée :
    Les Pale di San Martino, l'un des massifs les plus étonnants que je n'ai jamais vu de toute ma vie :
    Et en guise de conclusion, les petites Dolomiti di Brenta, les seules à être situées à l'ouest de l'Adige, mais qui, en quelques petits kilomètres carrés, offrent presque plus à voir que celles de l'est (et sans se fatiguer beaucoup, en prime) :
    Bon. J'ai l'air de vous dire adieu, là, mais rassurez vous, ce n'est pas fini... Envers et contre tout, j'irai quand même jusqu'au #1 :
    Adoncques, pour la peine, question #5 hyper-dure, vu que c'était la toute première fois de ma vie (et probablement dernière) que j'ai réussi à comprendre toute une phrase entière en dialecte autrichien :
    "ha's fü di k'makt" !
    Alors, alors... Qu'est-ce que ceci peut-il bien vouloir dire ?

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    vendredi, septembre 21, 2007

    #6 : UEBER MUSEUMS

    Des musées...
    Et bien oui... Mine de rien, au cours de cette vaste saga commencée le premier septembre, on finit tout de même par se rapprocher de plus en plus de Vienne, la ville-musée par excellence. Et dans les musées, même si certains peuvent déplorer le caractère un peu figé de la chose, on peut malgré tout éprouver bien des émotions, bien des sensations, et même bien des chocs, parfois...
    Comme celui-ci, bien évidemment, le mythique Klimt :
    Autre choc pour moi, celui-ci (Le Triomphe de la Mort, Pieter Bruegel l'Ancien, 1525-1569), découvert tout à fait par hasard dans le petit château d'Eggenberg, à côté de Graz :
    Choc au sens où je connais ce tableau depuis que je suis tout petit, qu'il m'a toujours fasciné, et surtout que je ne m'attendais absolument pas à tomber dessus au milieu d'une collection plutôt ennuyeuse. C'est d'ailleurs souvent le problème dans nombre de musées : une fois qu'on a vu les salles consacrées aux vedettes, on se retrouve ensuite souvent engagés dans des défilés interminables de croûtes plus ou moins réussies, qu'on commence tout d'abord à regarder assez patiemment, mais dont on se lasse relativement vite.
    Raison de plus pour éprouver à nouveau un choc lorsque de cet amoncellement surgit tout à coup une œuvre qui captive à nouveau le regard, comme ce fut le cas dans le musée qui abrite presque tous les Egon Schiele, avec ce tableau grand format d'un italien que je connaissais pas du tout, Giovanni Segantini (1858-1899), et qui s'intitule Die bösen Mutter, Les mauvaises Mères (on voit surtout la première, mais si vous agrandissez, vous verrez qu'il y en a d'autres dans le fond) :
    C'est très beau, non ? Et encore, on ne peut pas jouir sur Internet de la texture magique de l'huile, très inspirée de Egon Schiele (mais bon, on la devine, c'est déjà ça) !
    La statuaire n'est bien sûr pas en reste (belle vierge à l'enfant médiévale, à droite) :
    Même quand elle ne sert que la pure décoration intérieure du musée (Kunst Historische Museum, Wien) :
    Quand aux fresques de style baroque, il y en a bien sûr de partout, que ce soit à la Neue Galerie de Graz (je pense qu'il s'agit de l'enlèvement de Ganymède, par Jupiter transformé en aigle) :
    Ou encore au château du Belvédère de Vienne, soit le Klimt-Museum de la ville (là, on dirait une sorte d'apothéose de Vénus, mais je suis déjà moins sûr... La femme de gauche pouvant également être une personnification du verseau) :
    Et pour rester dans le cadre de cet article, voici maintenant la question #6 : quel peut bien être le chef d'orchestre (et compositeur) représenté sur ce tableau ?
    Néanmoins, pour que l'on ne m'accuse pas de favoriser les musiciens avec mes questions, j'accepterai également le nom du peintre à la place en guise de réponse (étant donné qu'il n'est pas très connu, et que c'est presque plus difficile à trouver).
    Et n'oubliez pas mon petit dernier (sur lequel j'ai sué sang et eau, comme on dit) : les grandes orgues de Saint-Louis-en-l'Île !

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